Découverte à Casablanca de l'Acheuléen le plus ancien d'Afrique du Nord

En plus de 5 000 pierres taillées, les chercheurs ont trouvé quelques restes de la faune: hippopotames, éléphants, zèbres, gazelles, sans exhumer pour l'heure des restes humains. (Photo, AFP)
En plus de 5 000 pierres taillées, les chercheurs ont trouvé quelques restes de la faune: hippopotames, éléphants, zèbres, gazelles, sans exhumer pour l'heure des restes humains. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Découverte à Casablanca de l'Acheuléen le plus ancien d'Afrique du Nord

  • La découverte de l’homme préhistorique ayant vécu il y a 1,3 million d'années «enrichit» le débat sur l'émergence de sa civilisation sur le continent
  • En 2017, dans le site préhistorique de Jebel Irhoud, des archéologues avaient découvert les restes d'«Homo sapiens» de 300 000 ans

RABAT: La découverte de l'Acheuléen le plus ancien d'Afrique du Nord, un homme préhistorique ayant vécu il y a 1,3 million d'années près de Casablanca, au Maroc, "enrichit" le débat sur l'émergence de sa civilisation sur le continent, d'après des chercheurs marocains.

Jusqu'à présent, les archéologues estimaient que les Acheuléens, dont l'une des caractéristiques est l'invention des outils bifaces, pendant le paléolithique inférieur, s'étaient établis il y a 700 000 ans dans cette partie d'Afrique du Nord.

"Avec ce nouveau rebond chronologique, presque le double, le pays se positionne à l'échelle du continent (africain) où l'Acheuléen est documenté à presque 1,8 million d'années en Afrique de l'Est et 1,6 million d'années en Afrique du Sud", a expliqué l'archéologue marocain Abdelouahed Ben Ncer.

Il s'agit d'une découverte "majeure" qui "contribue à enrichir le débat sur l'émergence de l'Acheuléen en Afrique", s'est félicité le codirecteur du programme franco-marocain "Préhistoire de Casablanca", Abderrahim Mohib, lors d'une conférence de presse à Rabat.

Cette recherche, parue dans la revue britannique "Scientific Reports", a mobilisé 17 chercheurs marocains, français et italiens.

Elle s'appuie sur l'étude d'outillage lithique (bifaces, hachereaux ou piques) et géologique, extraits du site de la carrière "Thomas I", non loin de Casablanca (ouest), où des recherches sont menées depuis les années 1980.

Sur ce site de fouilles d'environ 1 000 m2, les archéologues ont découvert "l'un des assemblages acheuléens les plus riches d'Afrique", a souligné M. Mohib. "C'est très important car on parle du temps préhistorique, une période complexe avec peu de données."

L'homme préhistorique ayant vécu dans cette région, assimilait "le concept de prédétermination", explique-t-il. "Il conçoit la forme de l'outil qu'il veut avoir. C'est une avancée technologique très importante pour cet Acheuléen ancien."

En plus de 5 000 pierres taillées, les chercheurs ont trouvé quelques restes de la faune: hippopotames, éléphants, zèbres, gazelles, sans exhumer pour l'heure des restes humains.

Migrations préhistoriques

L'Acheuléen a-t-il migré de l'Est au Nord du continent africain à cause d'éventuels changements climatiques? Selon le chercheur, la question se pose "car nous n'avons que très d'informations sur l'Acheuléen daté de 1,3 millions d'années en Afrique de l'Est".

De plus, l'étude géochimique a permis d'identifier des poussières du Sahara "mais à l'heure actuelle, il est prématuré de trancher". 

Les recherches ont également permis de découvrir que les plus anciens habitants du Maroc étaient des "variants de l'Homo Erectus", selon M. Mohib. 

Le programme "Préhistoire de Casablanca" est le fruit de la collaboration entre l'Institut marocain de l'archéologie (INSAP), l'Université Paul Valéry 3, à Montpellier, et le ministère français des Affaires étrangères. Des laboratoires français et italiens ont également pris part à ce projet.  

En 2017, dans le site préhistorique de Jebel Irhoud (sud-ouest), des archéologues avaient découvert les restes d'"Homo sapiens" de 300 000 ans, les plus vieux au monde. Cette découverte avait chamboulé la vision de l'évolution humaine.

Le paléolithique est la première et la plus longue période de la préhistoire qui débute il y a plus de 3 millions d'années et s'est achevée il y a 12 000 ans.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com