Les villes passent au vert: tour du monde en images

Cette photographie prise le 26 juillet 2021 montre une vue à l'intérieur de la forêt nuageuse à Gardens by the Bay à Singapour. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Les villes passent au vert: tour du monde en images

  • Mais d'ici 2030, le projet «Green Riyadh» prévoit de planter 7,5 millions d'arbres - essentiellement des acacias capables résister au climat aride de la région - et de créer 3 000 parcs urbains
  • Arbres géants en béton végétalisés, jardin féerique aux dizaines de milliers d'espèces de plantes rares et montagne sous serre: le site Gardens by the Bay est l'emblème de Singapour, l'attraction de la ville-Etat près du nouveau quartier d'affaires

PARIS: En hauteur sur un toit de New York ou un immeuble de Milan, au ras du sol dans le désert à Ryad ou les rues de Medellin: les sites végétalisés ont fleuri dans des grandes villes, les photographes et vidéastes de l'AFP les ont parcourus.

Jardin futuriste à Singapour

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Cette photographie prise le 26 juillet 2021 montre une vue à l'intérieur de la forêt nuageuse à Gardens by the Bay à Singapour. (Photo, AFP)

Arbres géants en béton végétalisés, jardin féerique aux dizaines de milliers d'espèces de plantes rares et montagne sous serre: le site Gardens by the Bay est l'emblème de Singapour, l'attraction de la ville-Etat près du nouveau quartier d'affaires.

Culture sur toiture à New York

Au milieu des buildings, de hautes cheminées, de routes à quatre voies en bas, statue de la Liberté au loin, des champs de radis, de poireaux, de salades sur un terrain de plus de 14.000 m2. C'est l'un des plus grands toits cultivés au monde, au 9e étage d'un building de Sunset Park à New York, à la Brooklyn Grange.

Forêt verticale à Milan

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Cette photographie prise le 2 juin 2021, montre le complexe architectural appelé Forêt verticale (Bosco Verticale) conçu par Studio Boeri dans le quartier moderne de Porta Nuova à Milan. (Photo, AFP)

Ce sont deux hectares de forêt en hauteur, 20 000 plantes et arbres répartis sur deux immeubles au beau milieu du quartier milanais de Porta Nuova. On l'appelle le "Bosco Verticale" (forêt verticale). 

Ferme urbaine verticale en banlieue de Copenhague

Cela ressemble à une installation d'art contemporain: dans le noir, sur des casiers métalliques étalés du sol au plafond, de petites pousses vertes éclairées d'un halo violet.

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Un robot, utilisé pour planter des graines et vérifier les plantes pendant la croissance, passe devant des casiers verticaux à la ferme de plantes verticale « Nordic Harvest » basée à Taastrup, une banlieue à l'ouest de Copenhague, le 20 novembre 2020. (Photo, AFP)


C'est "la ferme verticale", qui fait pousser des salades et des herbes au rythme de 15 récoltes par an, à la lumière artificielle uniquement. 

Reforestation dans le désert à Ryad

Aujourd'hui, on ne voit que des pousses perdues au milieu d'autoroutes à voies multiples et de gigantesques échangeurs. Au loin des dunes. Dans l'air pollution, poussière et chaleur.

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D'ici 2030, le projet "Green Riyadh" prévoit de planter 7,5 millions d'arbres - essentiellement des acacias capables résister au climat aride de la région - et de créer 3.000 parcs urbains. (Photo, AFP)

Mais d'ici 2030, le projet "Green Riyadh" prévoit de planter 7,5 millions d'arbres - essentiellement des acacias capables résister au climat aride de la région - et de créer 3.000 parcs urbains.

Corridors verts à Medellin

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Le métro passe par un couloir vert à Medellin, en Colombie, le 15 juin 2021. La ville de Medellin a été récompensée et reconnue pour son aménagement urbain de couloirs verts et est connue pour son habitat respectueux de l'environnement. (Photo, AFP)

Les voies urbaines étaient privées de nature, abruties de chaleur, abandonnées aux déchets ou aux drogués. Elles ont été transformées en 30 "corridors verts" arborés et fleuris, "connectés" en réseau aux espaces verts déjà existants, des parcs ou pelouses publics aux jardins privés.

Jungle sur les immeubles de Chengdu en Chine

Vu d'en haut, on dirait un bouquet d'immeubles de verdure au milieu de la cité de pierre et de béton.

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Cette photo prise le 12 juillet 2021 montre des immeubles d'appartements avec des balcons couverts de plantes dans une communauté résidentielle de Chengdu, dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. (Photo, AFP)

Ce sont huit bâtiments végétalisés avec plantes luxuriantes sur les terrasses des appartements d'un quartier résidentiel de Chengdu, capitale du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Un projet expérimental baptisé "Jardin forestier de Qiyi" lancé en 2018.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com