Le secrétaire d’État américain en visite au Koweït pour renforcer les liens entre les deux pays

Le Premier ministre du Koweït, cheikh Sabah al-Khaled al-Sabah, accueille le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au palais du Seif dans la ville de Koweït. (REUTERS/Jonathan Ernst/Pool)
Le Premier ministre du Koweït, cheikh Sabah al-Khaled al-Sabah, accueille le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au palais du Seif dans la ville de Koweït. (REUTERS/Jonathan Ernst/Pool)
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Le secrétaire d’État américain en visite au Koweït pour renforcer les liens entre les deux pays

  • Selon le département d’État, Antony Blinken compte faire progresser le débat avec le Koweït sur la coopération militaire, la sécurité régionale et les investissements au cours de sa visite
  • Le Koweït est un partenaire incontournable des États-Unis depuis que la guerre du Golfe de 1991 a permis de repousser les forces d’occupation irakiennes de Saddam Hussein

DUBAÏ: Le chef de la diplomatie américaine a entamé jeudi une visite au Koweït, où il s’est entretenu avec des hauts responsables du pays, alliés de longue date des États-Unis.

Le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’est adressé à un groupe de diplomates américains, a visité le Parlement du pays et a rencontré l’émir au pouvoir, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Sabah, prince héritier et ministre des Affaires étrangères. Selon le département d’État, Antony Blinken compte faire progresser le débat avec le Koweït sur la coopération militaire, la sécurité régionale et les investissements au cours de sa visite.

M. Blinken est arrivé dans la capitale mercredi soir en provenance de l’Inde. Les forces américaines achèvent leur retrait d'un Afghanistan ravagé par la guerre, après une campagne militaire de vingt ans. La répercussion de ce retrait se fait ressentir sur l'ensemble de la région.

Le Koweït est un partenaire incontournable des États-Unis depuis que la guerre du Golfe de 1991 a permis de repousser les forces d’occupation irakiennes de Saddam Hussein.

Le pays compte quelque 13 500 soldats déployés, pour la plupart, dans le camp Arifjan au sud de la capitale du Koweït.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les Houthis revendiquent un tir de missile contre Israël, intercepté par l'armée

Les rebelles Houthis au Yémen, soutenus par l'Iran, lancent régulièrement des attaques aux missiles et drones contre Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. (AFP)
Les rebelles Houthis au Yémen, soutenus par l'Iran, lancent régulièrement des attaques aux missiles et drones contre Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Il y a peu, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté par les forces aériennes d'Israël", a indiqué l'armée dans un communiqué
  • Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé plus tard que les rebelles avaient visé l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, "à l'aide d'un missile balistique hypersonique"

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt jeudi avoir intercepté un missile du Yémen, revendiqué par les rebelles Houthis qui visent régulièrement Israël en soutien, selon eux, à la population de Gaza.

"Il y a peu, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté par les forces aériennes d'Israël", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé plus tard que les rebelles avaient visé l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, "à l'aide d'un missile balistique hypersonique".

Les rebelles Houthis au Yémen, soutenus par l'Iran, lancent régulièrement des attaques aux missiles et drones contre Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Le territoire palestinien est en proie à une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque menée par le mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Israël a mené plusieurs frappes de représailles au Yémen, ciblant des régions sont contrôle des Houthis, y compris des ports de l'ouest du pays et l'aéroport de la capitale Sanaa.


Des ONG dénoncent une nouvelle législation israélienne les empêchant d'intervenir à Gaza

Une nouvelle législation israélienne réglementant les ONG étrangères a été de plus en plus utilisée pour refuser leurs demandes d'apporter de l'aide dans la bande de Gaza, selon une lettre signée par plus de cent ONG publiée jeudi. (AFP)
Une nouvelle législation israélienne réglementant les ONG étrangères a été de plus en plus utilisée pour refuser leurs demandes d'apporter de l'aide dans la bande de Gaza, selon une lettre signée par plus de cent ONG publiée jeudi. (AFP)
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  • Cette loi met à jour le cadre régissant la manière dont les groupes d'aide doivent s'enregistrer pour maintenir leur statut en Israël, ainsi que des dispositions qui précisent comment leurs demandes peuvent être refusées ou leur enregistrement annulé
  • L'enregistrement peut être refusé si les autorités israéliennes estiment qu'un groupe nie le caractère démocratique d'Israël ou "promeut des campagnes de délégitimation" contre le pays

JERUSALEM: Une nouvelle législation israélienne réglementant les ONG étrangères a été de plus en plus utilisée pour refuser leurs demandes d'apporter de l'aide dans la bande de Gaza, selon une lettre signée par plus de cent ONG publiée jeudi.

"Les autorités israéliennes ont rejeté les demandes de dizaines d'ONG pour apporter des biens de première nécessité (à Gaza), affirmant que ces organisations +ne sont pas autorisées à fournir de l'aide+", indique la déclaration commune.

"Malgré les déclarations des autorités israéliennes selon lesquelles il n'y a pas de limite à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, la plupart des grandes ONG internationales n'ont pas été en mesure de livrer un seul camion de fournitures vitales depuis le 2 mars", accuse la lettre.

Selon la lettre, dont les signataires incluent Oxfam et Médecins Sans Frontières (MSF), au moins 60 demandes d'aide pour Gaza ont été rejetées rien qu'en juillet.

En mars, le gouvernement israélien a approuvé un nouvel ensemble de règles pour les organisations non gouvernementales étrangères travaillant avec les Palestiniens.

Cette loi met à jour le cadre régissant la manière dont les groupes d'aide doivent s'enregistrer pour maintenir leur statut en Israël, ainsi que des dispositions qui précisent comment leurs demandes peuvent être refusées ou leur enregistrement annulé.

L'enregistrement peut être refusé si les autorités israéliennes estiment qu'un groupe nie le caractère démocratique d'Israël ou "promeut des campagnes de délégitimation" contre le pays.

"Malheureusement, de nombreuses organisations d'aide servent de couverture pour des activités hostiles et parfois violentes", a déclaré le ministre israélien de la Diaspora Amichai Chikli à l'AFP.

"Les organisations qui n'ont aucun lien avec des activités hostiles ou violentes et aucune connexion avec le mouvement de boycott se verront accorder l'autorisation d'opérer", a ajouté M. Chikli, dont le ministère met en oeuvre ces directives.

De l'aide "bloquée" 

Les ONG affirment cependant que ces nouvelles règles laissent les Gazaouis sans aide.

"Notre mandat est de sauver des vies, mais en raison des restrictions liées à l'enregistrement, les civils se retrouvent sans la nourriture, les médicaments et la protection dont ils ont un besoin urgent", a déclaré Jolien Veldwijk, directeur de l'organisation caritative Care dans les territoires palestiniens.

"Cette obstruction (par Israël) a laissé des millions de dollars de nourriture, de médicaments, d'eau et d'articles d'abri bloqués dans des entrepôts en Jordanie et en Egypte, tandis que les Palestiniens sont affamés", déplorent les ONG.

Israël accuse depuis longtemps le Hamas de détourner l'aide entrant dans la bande de Gaza, et depuis mai, le gouvernement s'appuie sur la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) soutenue par les Etats-Unis pour gérer les centres de distribution alimentaire

Alors que des milliers de Gazaouis se pressent chaque jour vers ses centres, ces opérations se déroulent souvent dans le plus grand désordre, voire le chaos, et sous les tirs israéliens pour tenter d'y contrôler les foules.

Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 27 mai, la plupart par des tirs israéliens, "alors qu'ils cherchaient de la nourriture", avait rapporté fin juillet l'ONU.


Ankara et Damas mettent en garde Israël contre toute action en Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères Asaad Al Shaibani aux côtés du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, du ministre syrien de la Défense Murhaf Abu Qasra et du chef des services de renseignements syriens Hussein Al Salama lors d'une réunion à Ankara, en Turquie (communiqué du service de presse du ministère turc des Affaires étrangères).
Le ministre syrien des Affaires étrangères Asaad Al Shaibani aux côtés du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, du ministre syrien de la Défense Murhaf Abu Qasra et du chef des services de renseignements syriens Hussein Al Salama lors d'une réunion à Ankara, en Turquie (communiqué du service de presse du ministère turc des Affaires étrangères).
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  • Le ministre turc des Affaires étrangères et son homologue syrien ont mis en garde mercredi Israël contre toute tentative de semer le chaos en Syrie
  • S'exprimant depuis Ankara, le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Al Shaibani, a déclaré que les acteurs étrangers aggravent les troubles internes en Syrie

DUBAÏ : Le ministre turc des Affaires étrangères et son homologue syrien ont mis en garde mercredi Israël contre toute tentative de semer le chaos en Syrie, exigeant la fin des ingérences extérieures qui contribuent à déstabiliser le pays en guerre.

S'exprimant depuis Ankara, le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Al Shaibani, a déclaré que les acteurs étrangers aggravent les troubles internes en Syrie.

« Nous faisons face à de multiples interventions étrangères, directes et indirectes, qui poussent le pays vers des tensions sectaires et régionales », a-t-il déclaré sans entrer dans les détails, tout en mettant en garde contre « toute tentative imprudente d’exploiter la situation actuelle ».

Al Shaibani a également affirmé que son gouvernement s'engage à poursuivre les responsables des récentes violences meurtrières dans la province majoritairement druze de Sweida.

Il a tenu à rassurer la communauté druze : « Elle fait pleinement partie de la Syrie, et sa protection relève de la responsabilité de l'État. » Il était accompagné, lors de cette visite, du ministre syrien de la Défense Marhaf Abu Qasra et du chef des renseignements Hussein Salameh.

Lors de la conférence de presse conjointe, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a également accusé Israël de s’ingérer dans les affaires syriennes.

« Certains acteurs sont dérangés par les avancées positives en Syrie », a déclaré Fidan, visant notamment Israël et les forces kurdes des YPG présentes dans le nord-est du pays.

« Israël est aujourd’hui l’un des principaux acteurs dans ce tableau sombre », a-t-il lancé, évoquant les incursions militaires israéliennes depuis la chute de Bachar al-Assad à la fin de l’année dernière.

« Le chaos en Syrie semble être devenu une priorité pour la sécurité nationale d’Israël », a-t-il ajouté.

Fidan a également affirmé que la Syrie se dirige vers plus de stabilité et développe des relations internationales constructives.

La visite d’Al Shaibani à Ankara vise à renforcer la coopération bilatérale, à consolider la sécurité et à développer les investissements économiques.

Elle intervient une semaine après la visite de Fidan à Damas, durant laquelle il a réaffirmé le soutien de la Turquie à la Syrie et appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à l’agression israélienne et à l’occupation des territoires syriens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com