RIYAD: Les Émirats arabes unis (EAU) prévoient de construire un ensemble d'incinérateurs de déchets afin de brûler jusqu'aux deux tiers des ordures du pays, pour faire face au problème grandissant des déchets.
Dubaï construit une usine de valorisation énergétique des déchets d’un coût de 1,1 milliard de dollars (1 dollar = 0,84 euro), l'un des plus grands au monde, tandis qu'une usine plus petite est en cours de construction à Charjah et sera opérationnelle cette année, selon Bloomberg. Deux autres projets sont en cours de construction à Abu Dhabi.
Brûler des déchets génère des émissions de carbone, ce qui rend potentiellement plus difficile pour les EAU d'atteindre leur objectif de neutralité carbone d'ici à 2050.
Bee'ah, la société de gestion des déchets de Charjah, tentera toutefois d'atténuer ce phénomène en créant des espaces verts, en installant un panneau solaire de 120 MW au-dessus de l'usine et en produisant de l'hydrogène à partir des déchets afin d’alimenter ses camions-poubelles. Charjah sera également en mesure de fermer sa décharge.
Le PDG de Bee'ah, Khaled al-Huraimel, affirme vouloir exporter le modèle dans toute la région, notamment en Arabie saoudite.
Si les écologistes préfèrent le recyclage à l’incinération des déchets, la transformation des plastiques et autres déchets en produits utilisables s’avère extrêmement difficile.
L'interdiction récente par la Chine de l'importation de déchets «a vraiment changé les facteurs économiques», précise M. John Ord, directeur commercial britannique de la société d'ingénierie Stantec. «Nous avons soudainement énormément de déchets à traiter.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com







