Virus: inquiétude en Chine et manifestations en France

Des pompiers transportent un patient atteint du Covid-19 sur une civière à l'intérieur d'une tente de triage à l'extérieur de l'hôpital universitaire Pierre Zobda-Quitman University hospital (CHU) à Fort-de-France le 30 juillet 2021. AFP
Des pompiers transportent un patient atteint du Covid-19 sur une civière à l'intérieur d'une tente de triage à l'extérieur de l'hôpital universitaire Pierre Zobda-Quitman University hospital (CHU) à Fort-de-France le 30 juillet 2021. AFP
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Publié le Samedi 31 juillet 2021

Virus: inquiétude en Chine et manifestations en France

  • La progression du variant Delta inquiète la Chine, où de nouveaux foyers ont été signalés samedi dans deux régions, mais aussi la France où les opposants aux restrictions sanitaires se préparent à manifester, sur fond de situation «dramatique» en outre-me
  • Deux nouveaux territoires en Chine, incluant une ville de 31 millions d'habitants, présentent des foyers épidémiques à l'occasion de la résurgence la plus importante du Covid-19 depuis des mois dans le pays, ont annoncé les autorités sanitaires samedi

PEKIN : La progression du variant Delta inquiète la Chine, où de nouveaux foyers ont été signalés samedi dans deux régions, mais aussi la France où les opposants aux restrictions sanitaires se préparent à manifester, sur fond de situation "dramatique" en outre-mer.

Deux nouveaux territoires en Chine, incluant une ville de 31 millions d'habitants, présentent des foyers épidémiques à l'occasion de la résurgence la plus importante du Covid-19 depuis des mois dans le pays, ont annoncé les autorités sanitaires samedi.

Des cas de contaminations ont été répertoriés dans la province de Fujian et dans la municipalité de Chongqing, des territoires s'ajoutant aux quatre provinces et à la capitale, Pékin, où des infections au variant Delta avaient déjà été signalées. Les autorités de Nankin (est) ont ordonné à toutes les attractions touristiques et lieux culturels de ne pas ouvrir samedi, en raison de l'augmentation des transmissions nationales.

Signe de l'inquiétude des autorités dans un pays qui avait pourtant largement maîtrisé l'épidémie, des centaines de milliers de personnes sont désormais confinées dans la province du Jiangsu, dont Nankin est la capitale, tandis que la ville a soumis ses 9,2 millions d'habitants à deux dépistages. Plus sévère encore, la ville touristique de Zhangjiajie, dans la province du Hunan, où une poignée de personnes positives au coronavirus ont assisté à une représentation théâtrale, a confiné ses 1,5 million d'habitants et fermé toutes les attractions touristiques vendredi.

Cette progression de la pandémie inquiète aussi en France, où le variant Delta flambe sur les lieux de vacances, mais aussi et surtout en Outre-mer. Symbole de cette situation "dramatique", une célébrité antillaise, le guitariste guadeloupéen Jacob Desvarieux, membre fondateur du groupe de zouk Kassav', est décédée vendredi des suites du Covid-19.

Pour autant, La mobilisation contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions ne devrait pas faiblir samedi en France, après avoir rassemblé 161.000 personnes la semaine dernière et 110.000 une semaine plus tôt.

Selon les sondages, une très large majorité de Français reste toutefois favorable à la mise en place du pass sanitaire pour entrer dans les lieux publics.

Vaccination «absolument indispensable»

"La vaccination est absolument indispensable", a encore martelé vendredi le Premier ministre français Jean Castex, au moment où deux territoires français d'outre-mer, la Martinique et la Réunion, s'apprêtent à un reconfinement face à la hausse fulgurante des cas de Covid-19. Un scénario catastrophe que le gouvernement français veut à tout prix éviter dans le reste du pays, et contre lequel il a décidé l'instauration d'un pass sanitaire qui prendra totalement effet le 9 août.

"Je pense que les autorités sont obligées de prendre des mesures drastiques... C'est dommage d'en arriver là, mais... C'est de notre faute", juge Roger, un passant interrogé par l'AFP en Martinique, alors que seulement 15% de la population de l'île antillaise est vaccinée.

Le variant Delta du Covid-19 et sa progression fulgurante sont un avertissement qui doit inciter à agir vite avant l'apparition de mutations plus dangereuses, a rappelé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce variant est aussi contagieux que la varicelle, a probablement des effets plus graves que ses prédécesseurs et les personnes contaminées semblent autant le transmettre qu'elles soient vaccinés ou non, ont révélé des documents officiels américains.

«La guerre a changé»

Emanant des centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC), principale agence sanitaire des Etats-Unis, ces documents s'accompagent d'une mise en garde à l'égard des responsables: "la guerre a changé". Joe Biden semble en être conscient, qui a estimé vendredi que de nouvelles recommandations ou restrictions sanitaires seraient "probablement" prises aux Etats-Unis.

Son administration a nettement haussé le ton ces derniers jours face à la flambée de cas de Covid-19. Les autorités sanitaires ont ainsi recommandé aux Américains même vaccinés de porter un masque en intérieur, dans les zones où la circulation du virus est importante.

Deux gros employeurs américains ont de leur côté pris de nouvelles mesures vendredi: Walmart a demandé à tous ses collaborateurs de remettre le masque dans les zones où le coronavirus est virulent tandis que Disney a rendu le vaccin obligatoire pour tous ses salariés.

En grande difficulté

La Tunisie, en très grande difficulté face à un nouveau rebond de l'épidémie de Covid-19, a reçu vendredi un million de doses de vaccins donnés par les Etats-Unis. Impuissante à enrayer un nouveau rebond épidémique, avec ses hôpitaux démunis qui manquent d'oxygène, la Tunisie est actuellement dans une situation critique.

Une semaine après le début des Jeux olympiques, le Japon a de son côté prolongé jusqu'à fin août l'état d'urgence à Tokyo, l'étendant à quatre autres départements. "L'infection se propage à une vitesse jamais atteinte auparavant", notamment parmi les jeunes, a mis en garde le Premier ministre Yoshihide Suga.

En Australie, un confinement strict de trois jours doit entrer en vigueur samedi après-midi à Brisbane, la troisième ville d'Australie, et dans certaines parties de l'Etat du Queensland, ont annoncé les autorités. 

Et aux Philippines, treize millions de personnes seront à nouveau confinées dès la semaine prochaine dans la région de la capitale Manille.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.