Une vendeuse de fruits saoudienne crée un nouveau marché

Selon Al-Otaibi, "la femme sait mieux comment choisir les bons fruits et légumes"
Selon Al-Otaibi, "la femme sait mieux comment choisir les bons fruits et légumes"
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Publié le Dimanche 06 septembre 2020

Une vendeuse de fruits saoudienne crée un nouveau marché

  • Les réformes sociales du Royaume portent leurs fruits ; de plus en plus de femmes trouvent des opportunités d’emploi dans des domaines que l’on pensait réservés aux hommes
  • « Les femmes devraient être admises dans tous les domaines »

DJEDDAH: Um Sultan Al-Otaibi, l’une des rares, sinon la seule vendeuse de fruits du Royaume, est entrée dans un univers dominé par les hommes après avoir décidé que celui-ci « avait désespérément besoin d’un esprit féminin ».

Les réformes sociales du Royaume portent leurs fruits au jour le jour. De plus en plus de femmes trouvent des opportunités d’emploi dans des domaines que l’on pensait réservés aux hommes. Ces derniers mois, plusieurs femmes qui travaillent dans des industries révolutionnaires ont fait la une des journaux.

Fièrement dressée à côté de son étal de fruits dans le district d’Al-Shatea, au nord de Djeddah, Um Sultan Al-Otaibi déclare à Arab News: « Le travail est autorisé aux hommes et les femmes et nous serions tous fiers de rencontrer la réussite dans un travail noble. »

Elle a expérimenté des projets infructueux et a appris de ses erreurs. « Les projets alimentaires étaient saturés, tout comme les secteurs de la mode et de la décoration. Seule la vente de fruits et légumes ne l’était pas », affirme-t-elle.

Elle ajoute que les femmes sont plus prudentes lorsqu’elles achètent des fruits et légumes.

« La femme sait mieux comment choisir les bons fruits et légumes, dit-elle. La municipalité m’a donné un espace pour mon étal. Je sélectionne moi-même les fruits et légumes, en choisissant toujours les meilleurs produits, ceux qui satisferont les clients. »

« Quand j’ai commencé, je me suis dit que c’était une nouvelle expérience. Si cela fonctionne, tant mieux ! »

Al-Otaibi précise que les premiers clients qui ont visité son étal ont trouvé étrange qu’une femme les aide à faire leurs achats. Mais elle explique que son travail est devenu plus facile avec le temps. De plus en plus de clients lui ont fait confiance et sont devenus des habitués.

Al-Otaibi confie: « C’est déjà difficile pour les hommes, alors vous pouvez imaginer à quel point c’est difficile pour les femmes. Le premier défi est le temps : vous devez être présent dès l’aube. Ensuite, vous avez affaire à un groupe d’hommes et vous êtes la seule femme. Enfin, vous devez savoir travailler seule. »

La commerçante poursuit: « Vous prenez votre voiture et vous vous rendez dans les magasins pour choisir des fruits et des légumes de bonne qualité. C’était difficile au début, mais je sais maintenant comment gérer mon temps et finir mes tâches en un temps record ! »

La vendeuse de fruits attribue aux réformes sociales la possibilité pour elle de travailler dans l’industrie. « Notre leadership a permis aux femmes de travailler dans n’importe quel domaine, ce qui m’a donné le courage de continuer. Je sais que je suis sur la bonne voie. Les femmes devraient être admises dans tous les domaines », insiste-t-elle.

Al-Otaibi ouvre la voie aux femmes… Elle leur donne aussi d’importants conseils. « Je recommande aux femmes qui souhaitent gérer leur propre étal de faire fi des difficultés, car elles en rencontreront dans tous les autres domaines. Les gens finiront par s’habituer. C’est une avancée sociale qui diversifie le marché. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.