Syndicalisation dans un entrepôt Amazon: un nouveau vote envisagé

Des manifestants, y compris des travailleurs d'Amazon et des alliés de la communauté, manifestent contre les conditions de travail et les politiques de l'entreprise d'Amazon dans les bureaux de la société d'investissement Blackrock, l'un des plus gros actionnaires de la société, à Washington, DC, le 24 mai 2021. (Photo, AFP)
Des manifestants, y compris des travailleurs d'Amazon et des alliés de la communauté, manifestent contre les conditions de travail et les politiques de l'entreprise d'Amazon dans les bureaux de la société d'investissement Blackrock, l'un des plus gros actionnaires de la société, à Washington, DC, le 24 mai 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 03 août 2021

Syndicalisation dans un entrepôt Amazon: un nouveau vote envisagé

  • Cette dernière, qui représente les salariés de la distribution américaine, avait déposé plusieurs recours en avril en accusant le géant du commerce en ligne de « comportement illicite » suite à l'échec d'une tentative de syndicalisation sur le site
  • La responsable du NLRB chargée du dossier « a déterminé qu'Amazon avait enfreint le droit du travail », a affirmé RWDSU dans un communiqué

NEW YORK : Une responsable de l'agence américaine en charge du droit du travail (NLRB) a recommandé qu'un nouveau vote sur la création ou non d'un syndicat soit organisé dans un entrepôt d'Amazon en Alabama, a indiqué lundi l'organisation RWDSU.

Cette dernière, qui représente les salariés de la distribution américaine, avait déposé plusieurs recours en avril en accusant le géant du commerce en ligne de "comportement illicite" suite à l'échec d'une tentative de syndicalisation sur le site.

La responsable du NLRB chargée du dossier "a déterminé qu'Amazon avait enfreint le droit du travail", a affirmé RWDSU dans un communiqué. 

Cette responsable préconise en conséquent au responsable local du NLRB "de suspendre les résultats du vote et d'organiser un second vote". 

Le texte de sa recommandation n'était pas immédiatement disponible sur le site du NLRB. 

A l'issue d'une campagne intense, les employés de l'entrepôt d'Amazon à Bessemer avaient rejeté la création d'un syndicat, qui aurait été le premier à voir le jour sur un site de l'entreprise aux Etats-Unis.

La petite ville d'Alabama avait à l'époque fait l'objet d'une grande attention, le vote voyant s'opposer les soutiens aux employés syndicalistes - des artistes, des parlementaires démocrates et républicains, et même le président Joe Biden - et Amazon, dont les affaires ont prospéré pendant la pandémie.

Le syndicat RWDSU estime qu'Amazon, qui s'oppose vigoureusement à toute syndicalisation, a eu recours à des pratiques illégales et à de l'intimidation pour parvenir à ses fins.

Il accuse notamment le groupe d'avoir placé une urne en dehors de l'usine pour pouvoir surveiller le scrutin par caméra, d'avoir menacé des employés de licenciement ou de perte de leurs avantages sociaux et d'autres tactiques agressives. 

"Nos collaborateurs ont eu l'opportunité de se faire entendre pendant une période agitée où toutes sortes de voix pesaient dans le débat national, et au final, ils ont voté massivement" contre la création d'un syndicat, a réagi lundi un porte-parole de l'entreprise dans un message transmis à l'AFP. 

"Leurs voix doivent être entendues plus fortement que toutes les autres et nous prévoyons de faire appel pour être sûr que ce soit le cas", a-t-il ajouté.  

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.