Etidal, le centre de lutte contre l'extrémisme, appelle à une «lecture correcte du texte religieux»

Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Le secrétaire général d'Etidal, Mansour al-Shammari et Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), assistant à une conférence de presse sur les dangers de l'extrémisme mercredi à Riyad. (SPA)
Short Url
Publié le Jeudi 05 août 2021

Etidal, le centre de lutte contre l'extrémisme, appelle à une «lecture correcte du texte religieux»

  • Certains groupes extrémistes «essaient de s’approprier les textes pour les interpréter à leur manière»
  • Khan a salué la coopération de l'Arabie saoudite avec la communauté internationale pour lutter contre l'extrémisme et protéger les sociétés et les générations actuelles et futures de ses dangers

RIYAD: Le texte religieux ne doit pas être «prisonnier» des interprétations des groupes extrémistes, a déclaré le secrétaire général du Centre mondial de lutte contre l'idéologie extrémiste (Etidal).

Le Dr Mansour al-Shammari a souligné que certains groupes extrémistes «essayaient de s’approprier les textes pour les interpréter à leur manière». Il a affirmé qu’il lui tardait de collaborer avec des institutions spécialisées dans le but d’établir une lecture adéquate de ces textes religieux.

Al-Shammari a fait part de ses commentaires lors d'une conférence de presse mercredi à Riyad, en présence de Jehangir Khan, directeur du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT).

Al-Shammari a précisé que l'Arabie saoudite n'épargnait aucun effort pour soutenir les initiatives internationales pour la lutte contre l'idéologie extrémiste et le terrorisme, estimant que ceux-ci étaient le principal ennemi du développement et de la stabilité de toute société.

Le succès des plans de développement, a-t-il ajouté, dépend de l’aptitude de chaque pays à protéger ses capacités et ses citoyens des dangers de cette idéologie.

FOCUS

Le Dr Mansour al-Shammari, secrétaire général du Centre mondial de lutte contre l'idéologie extrémiste, a déclaré que l'Arabie saoudite n'épargnait aucun effort pour soutenir les initiatives internationales pour la lutte contre l'idéologie extrémiste et le terrorisme, estimant que ceux-ci étaient le principal ennemi du développement et de la stabilité de toute société.

Il a salué les efforts de l'ONU dans la lutte contre le terrorisme, soulignant la volonté d'Etidal de partager les différentes expériences au service des objectifs et stratégies communs d'Etidal et de l'UNCCT.

«Le partenariat entre Etidal et l'UNCCT est intervenu après de nombreuses réunions et des efforts fructueux entre les deux parties», a affirmé Al-Shammari, insistant sur le fait que l'objectif était de parvenir à des projets concrets sur le terrain.

Il a précisé que les efforts d'Etidal et de l'UNCCT avaient abouti à la signature d'un protocole d'accord conjoint en avril dernier. L'un des objectifs est de travailler au renforcement des capacités internationales de prévention de l'extrémisme violent et de lutter contre l'utilisation d'Internet et des plates-formes des réseaux sociaux visant à diffuser l'idéologie extrémiste et le programme terroriste.

«Etidal s'efforce de dévoiler les méthodes des organisations extrémistes ciblant les jeunes, instruisant ces derniers sur les dangers de ces idées et réfutant les doutes que ces organisations exploitent dans leurs processus de recrutement», a-t-il déclaré.

Al-Shammari a ajouté qu'Etidal était conscient des dangers de cette façon de penser et des organisations qui emploient tous les moyens pour la diffuser, et que le centre avait développé des stratégies et des plans spécialisés pour déconstruire une telle pensée.

En outre, Etidal a lancé un certain nombre d'initiatives pour accroître l'interaction sociétale avec les objectifs du centre, notamment la modération, la réfutation, la coopération en matière de recherche, la formation universitaire et l'initiative Gather2, qui vise à sensibiliser les personnes malentendantes aux risques de l'extrémisme.

Khan a salué la coopération de l'Arabie saoudite avec la communauté internationale pour lutter contre l'extrémisme et protéger les sociétés et les générations actuelles et futures de ses dangers, mettant en lumière les efforts du Royaume pour supprimer le financement des terroristes.

Il a affirmé qu'Etidal était un pilier de la stratégie de l'ONU pour lutter contre le terrorisme, soulignant que la question du terrorisme était «compliquée» et que la communauté internationale devait être active et prête à affronter les terroristes.

«Le terrorisme ne connaît ni religion, ni patrie», a-t-il déclaré, soulignant l'importance de développer des projets antiterroristes dans le monde. Il a averti que les terroristes cherchaient à influencer les jeunes sous diverses formes, dont les jeux vidéo.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban : la Finul juge « extrêmement dangereuses » des opérations israéliennes près d'une de ses positions

Des véhicules blindés de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) patrouillent à l'entrée de la ville de Naqoura, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 17 juin 2024. (AFP)
Des véhicules blindés de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) patrouillent à l'entrée de la ville de Naqoura, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 17 juin 2024. (AFP)
Short Url
  • la Finul se dit "profondément préoccupée par les activités récentes de l'armée israélienne à proximité immédiate d'une de ses positions au Liban.

BEYROUTH : La Force Intérimaire des Nations unies (Finul), déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban, a déclaré dimanche que les opérations de l'armée israélienne près d'une de ses positions au Liban étaient "extrêmement dangereuses".

Dans un communiqué, la Finul se dit "profondément préoccupée par les activités récentes de l'armée israélienne à proximité immédiate" d'une de ses positions près du village frontalier libanais de Maroun al-Ras. "Il s'agit d'une évolution extrêmement dangereuse", a ajouté la force de l'ONU, après qu'Israël a lancé le 30 septembre des opérations terrestres contre le Hezbollah dans le sud du Liban.

"Il est inacceptable de compromettre la sécurité des soldats de la paix de l'ONU qui accomplissent les tâches qui leur ont été confiées par le Conseil de sécurité", ajoute la Finul, rappelant à "tous les acteurs "l'obligation de protéger le personnel et les biens de l'ONU".

La veille, la Finul avait annoncé "maintenir ses positions", malgré une demande de l'armée israélienne de "déplacer certaines" d'entre elles.

Elle avait exhorté "le Liban et Israël à appliquer la résolution du Conseil de sécurité 1701, seule solution viable pour ramener la stabilité dans la région".

Cette résolution, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, stipule que seules les forces de maintien de la paix de l'ONU et l'armée libanaise peuvent être déployées dans le sud du Liban.

Elle prévoit le retrait des forces armées non-étatiques, donc du Hezbollah.

En dépit de cette résolution, le mouvement islamiste armé a maintenu depuis 2006 une présence dans le sud du pays, où sont déployés quelque 10.000 Casques bleus.


Une frappe israélienne cible les abords du sanctuaire millénaire de Baalbeck

« Baalbek Reborn : Temples » vous permet de voir le site du patrimoine mondial de l’UNESCO, connu sous le nom d’Héliopolis à l’époque romaine. (Shutterstock)
« Baalbek Reborn : Temples » vous permet de voir le site du patrimoine mondial de l’UNESCO, connu sous le nom d’Héliopolis à l’époque romaine. (Shutterstock)
Short Url
  • La région de Baalbeck, où le Hezbollah est fortement implanté, est régulièrement visée par de violents raids aériens depuis qu'Israël a intensifié ses bombardements
  • "La frappe a eu lieu à environ 500 à 700 m de la citadelle, et n'a visé ni la citadelle ni son enceinte", a déclaré le gouverneur de Baalbeck, Bachir Khodr.

BEYROUTH : Une frappe israélienne a visé dimanche une position située à proximité des temples romains de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué un responsable local, précisant que le site millénaire n'avait pas été touché directement.

La région de Baalbeck, où le Hezbollah est fortement implanté, est régulièrement visée par de violents raids aériens depuis qu'Israël a intensifié ses bombardements contre ce qu'il estime être des cibles du mouvement pro-iranien à travers le pays, le 23 septembre.

"La frappe a eu lieu à environ 500 à 700 m de la citadelle, et n'a visé ni la citadelle ni son enceinte", a déclaré le gouverneur de Baalbeck, Bachir Khodr.

Il a prévenu que de telles frappes avaient un "impact négatif" sur le site archéologique, "que ce soit à cause de la fumée noire affectant les pierres, ou de la force de l'explosion", dont les secousses pourraient affecter les vestiges.

Baalbeck - l'ancienne Héliopolis des Romains -, comprend l'un des temples romains les mieux préservés au monde, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1984.

"Cette cité phénicienne, où l'on célébrait le culte d'une triade divine, fut nommée Héliopolis à la période hellénistique", peut-on lire sur le site de l'Unesco.

"Avec ses constructions colossales, Baalbeck demeure l'un des vestiges les plus imposants de l'architecture romaine impériale à son apogée", ajoute l'organisation.

L'escalade de la violence au Liban intervient près d'un an après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël "en soutien" au Hamas à Gaza, le 8 octobre 2023.

Selon les autorités, ces violences ont fait plus de 2.000 morts au Liban en un an, dont plus d'un millier depuis que le 23 septembre.

Plus d'un million de personnes ont été déplacées par les opérations militaires israéliennes au Liban, selon les chiffres officiels, et un grand nombre d'entre elles se retrouvent contraintes de dormir dans les rues de plusieurs quartiers de Beyrouth.

Liban : Est-il possible de protéger Baalbeck dans un contexte de guerre?
Par Yara Sarkis -

une policière tuée et dix personnes blessées dans une attaque armée à Beersheba au nord d’Israël

Les blessés recevaient des soins médicaux dans un hôpital voisin. (Dossier/AP)
Les blessés recevaient des soins médicaux dans un hôpital voisin. (Dossier/AP)
Short Url
  • a police israélienne avait déclaré que plusieurs personnes avaient été blessées dans une attaque à la station centrale d’autobus de Beersheva.
  • Mardi, deux Palestiniens de la Cisjordanie occupée ont attaqué une station de tramway à Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, avec des armes automatiques et des couteaux, tuant l’un et blessant gravement l’autre.

JERUSALEM : Une policière israélienne est morte de ses blessures dans une attaque armée qui a tué l’agresseur et blessé dix personnes dans la ville méridionale de Beersheva dimanche, ont indiqué les services d’urgence.

Les sauveteurs ont déclaré la mort d’une femme de 25 ans et évacué dix blessés à l’hôpital de Soroka, a déclaré Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge. Certains des blessés avaient été abattus et d’autres poignardés.

Plus tôt, la police israélienne avait déclaré que plusieurs personnes avaient été blessées dans une attaque à la station centrale d’autobus de Beersheva.

L’assaillant a été « éliminé en quelques secondes par les forces de sécurité sur les lieux », a déclaré la police.

La victime a été identifiée comme étant Shira Haya Suslik, un agent de la police des frontières qui a été tué lors d’une confrontation avec le terroriste.

L’armée israélienne a été mise en alerte dimanche par crainte d’attaques, à la veille du premier anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre à Gaza.

Mardi, deux Palestiniens de la Cisjordanie occupée ont attaqué une station de tramway à Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, avec des armes automatiques et des couteaux, tuant l’un et blessant gravement l’autre.

L’attaque de Tel-Aviv, revendiquée par le Hamas, a été la plus meurtrière du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien en un an.

Selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza, 1 205 personnes ont été tuées du côté israélien lors de l’attaque du 7 octobre, la plupart d’entre elles étant des civils.

Depuis lors, au moins 41 870 Palestiniens, pour la plupart des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles d’Israël à Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, considéré comme fiable par l’ONU.