Les nouveaux business liés au QR Code, avec l'extension du pass sanitaire

Les visiteurs présentent leur pass sanitaire à un responsable à l'entrée du cinéma Gaumont Multiplex Odyséum à Montpellier, dans le sud de la France, le 29 juillet 2021. PASCAL GUYOT / AFP
Les visiteurs présentent leur pass sanitaire à un responsable à l'entrée du cinéma Gaumont Multiplex Odyséum à Montpellier, dans le sud de la France, le 29 juillet 2021. PASCAL GUYOT / AFP
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Publié le Vendredi 06 août 2021

Les nouveaux business liés au QR Code, avec l'extension du pass sanitaire

  • La start-up française Famoco a vu «une forte accélération» de ses ventes depuis qu'elle propose aux professionnels des terminaux qui vérifient la validité du pass sanitaire
  • Posséder de telles machines n'est pas obligatoire pour les entreprises soumises au pass sanitaire, car n'importe qui peut vérifier le fameux QR code en téléchargeant sur son téléphone TousAntiCovid Vérif

PARIS : "Depuis le début de la semaine, j'ai une augmentation de 40 à 60% du rythme de commandes". Le pass sanitaire, qui doit être étendu lundi, fait déjà les affaires de certains fournisseurs de solutions de contrôle du précieux sésame.

La start-up française Famoco a ainsi vu "une forte accélération" de ses ventes depuis qu'elle propose aux professionnels des terminaux qui vérifient la validité du pass sanitaire.

Ces boîtiers, qui ressemblent à des smartphones, contiennent uniquement TousAntiCovid Vérif, l'application préconisée par le gouvernement pour contrôler les pass sanitaires. 

Posséder de telles machines n'est pas obligatoire pour les entreprises soumises au pass sanitaire, car n'importe qui peut vérifier le fameux QR code en téléchargeant sur son téléphone TousAntiCovid Vérif.

Mais Famoco, comme d'autres fournisseurs de terminaux, assure que les boîtiers simplifient la tâche, en évitant de demander aux salariés qui vérifient les pass sanitaires d'utiliser leurs propres téléphones, en leur confiant un appareil sans valeur marchande. Les terminaux apporteraient également une certaine sécurité, selon les vendeurs.

"On limite le risque de trafic, car avec le terminal, le salarié ne peut pas prendre de photo du pass sanitaire qu'il contrôle pour le revendre ensuite", soutient Lionel Baraban, directeur général de Famoco, auprès de l'AFP.

Habituellement, les terminaux fabriqués par Famoco servent à faire du paiement sans contact ou encore de la vérification d'identité. Avec ses modèles pour le pass sanitaire, la start-up s'est mise à vendre à des cafetiers et restaurateurs, qui achètent un boîtier à 199 euros l'unité.

Certaines sociétés du monde de l'événementiel ont aussi commencé à louer ce type de terminaux. C'est le cas notamment de la société tourangelle Weecop, spécialiste du paiement sans contact sur les festivals et les salons. Coût du service: 9,99€ par jour et par appareil, sans les taxes.

"On a été sollicités par nos clients pour le faire", raconte l'un de ses fondateurs, Antoine Pecquet. "Beaucoup d'événements ont été annulés, donc pour nous, c'est un moyen de compenser un peu les pertes", poursuit-il.

Le service de billetterie en ligne Weezevent a lui aussi choisi d'acheter des terminaux pour les louer à ses clients. Depuis le début du mois, deux personnes travaillent à plein temps dans l'entreprise à la réception et à la préparation du matériel.

Mais "c'est plutôt une galère à gérer, je ne pense pas qu'on puisse en faire un business pérenne", indique son PDG Pierre-Henri Deballon. 

Deuxième vie

Une fois la crise sanitaire passée, tous ces terminaux pourront être reprogrammés pour de nouvelles utilisations. Ils pourront par exemple scanner des billets d'entrée, mais aussi servir pour des prises de commande ou comme terminaux de paiement.

Au-delà des petits boîtiers, d'autres machines ont été mises au point pour contrôler les pass sanitaires. 

La société Doovision, qui commercialise des bornes de désinfection des mains par UV, a ainsi intégré à ses machines un lecteur de QR code, pour vérifier le pass sanitaire. En pratique, on passe ses mains dans une fente pour les désinfecter, puis on présente son téléphone devant une caméra, qui scanne le pass sanitaire et indique s'il est valide, ou pas. 

Le coût est de 4.210 euros à l'achat, avec toutes les options, ou 160 euros par mois en location. 

Pour le gouvernement, pas question pour le moment de verser une aide à l'achat de tels dispositifs, car il considère qu'un téléphone, "dispositif simple et peu coûteux", suffit. 

De son côté, la région Paca a proposé une aide aux cafés, restaurants, lieux de culture et espace de loisirs pour financer des appareils de vérification du pass sanitaire. Elle devrait atteindre un montant de 300 à 500 euros, selon l'entourage du président de région Renaud Muselier, qui table sur une dépense totale d'environ 1,5 million d'euros.

Mais pour l'heure, rien n'est fait. Car si certains établissements se sont déjà laissés séduire par les bornes de Doovision, leur utilisation pour lire le pass sanitaire n'est pas encore autorisée. Contrairement aux autres terminaux cités, elle n'utilise pas en effet l'application TousAntiCovid Vérif.

Pour permettre une telle pratique, il faudra d'abord la publication de décrets sur le sujet, après l'approbation de la loi sur le pass sanitaire par le Conseil constitutionnel.

Encadré Pass sanitaire et QR code: comment ça marche?

Le pass sanitaire s'appuie sur la technologie du QR code, sorte de code barre à deux dimensions qui n'est pas totalement sans risques en matière de protection des données personnelles, même si l'accès aux informations est circonscrit par le gouvernement dans le cas des contrôles assurés par les professionnels.

Qu'est-ce qu'un QR code ?

Le QR code ("quick response code", code à réponse rapide en français) est en quelque sorte une version améliorée du code barre, de plus en plus utilisé dans la vie quotidienne notamment sur les tables des restaurants.

Composé de carrés et de motifs géométriques noirs sur un fond blanc, le QR code sert à stocker des informations et à les rendre rapidement accessibles.

Il suffit de le scanner via l'appareil photo d'un smartphone ou d'une tablette -- avec ou sans l'aide d'une application de lecture selon le système d'exploitation (iOS d'Apple, Android de Google) du terminal -- pour lire le QR code et accéder à ses informations. 

Lien internet ou de téléchargement, fiche de contact, validation d'un ticket de transport ou d'un billet de cinéma, ou encore code d'accès pour se connecter à un réseau wifi, le champ d'utilisation des QR codes est infini.

A quelles informations ont accès les professionnels avec le pass sanitaire ?

Dans le cas du pass sanitaire, le QR code associé, qui contient des informations sur l'état de vaccination ou d'immunité de son détenteur ainsi que son identité, est scanné par TousAntiCovid Vérif, l'application fournie par le gouvernement aux professionnels (restaurateurs, commerçants, gérants d'établissements sportifs ou culturels...), pour contrôler sa validité.

Disponible gratuitement sur les magasins d'application d'Apple et de Google, TousAntiCovid Verif permet de lire les informations "avec un niveau de détail minimum", selon le gouvernement.

Concrètement, TousAntiCovid Verif permet seulement de savoir si le pass est valide ou invalide et de connaître les nom, prénom et date de naissance du client, informations à comparer avec ce qui est inscrit sur sa carte d'identité nationale, sans divulguer davantage d'informations de santé sur l'écran.

Par ailleurs, même si l'application de vérification peut être utilisée sur des téléphones personnels, elle ne stocke aucune donnée sur les personnes contrôlées. 

"En revanche, le gérant a l'obligation de tenir un cahier d'identification des contrôleurs avec les noms des agents ayant réalisé les examens des preuves sanitaires", exige le gouvernement.

Les données privées sont-elles totalement sécurisées ?

Dans sa dernière "mise en garde" fin juillet sur l'extension du pass sanitaire, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui veille sur la vie privée des Français, a toutefois "demandé certaines garanties supplémentaires" au gouvernement dans la protection des données personnelles.

Car si, en théorie, l'accès aux données de santé n'est pas permis, "il est possible, pour une personne mal intentionnée, d'accéder à l'intégralité des données personnelles intégrées aux codes QR présents sur les justificatifs, y compris des données de santé", avait-elle prévenu début juin.

Autre risque pointé: la transmission des données personnelles via le réseau internet au serveur central, à savoir l'imprimerie nationale (IN Group), chargée de vérifier la validité du QR code.

Considérant qu'il n'y a "aucun obstacle" technique à ce que le contrôle de la validité des preuves soit effectué "en local", c'est-à-dire de terminal à terminal sans passage par un serveur, la Cnil a invité le gouvernement "à faire évoluer le fonctionnement de l'application afin de permettre un contrôle local des données des justificatifs" pour limiter les risques.


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.