Le variant Delta plus en Corée du Sud «n'est pas nouveau», déclare un expert saoudien

Environ 56,35% de la population du Royaume s’est vu injecter la première dose, tandis que 26,4% a reçu les deux doses. (SPA)
Environ 56,35% de la population du Royaume s’est vu injecter la première dose, tandis que 26,4% a reçu les deux doses. (SPA)
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Publié le Vendredi 06 août 2021

Le variant Delta plus en Corée du Sud «n'est pas nouveau», déclare un expert saoudien

  • «Delta plus a déjà été détecté dans l'Union européenne depuis le mois de mars et en Inde depuis plusieurs mois»
  • Cent deux personnes au total ont été arrêtées dans la région de La Mecque pour non-respect des règles de quarantaine après avoir été testées positives à la Covid-19

DJEDDAH: Le variant Covid-19 Delta plus, détecté dans deux cas sud-coréens mardi dernier, n'est «pas nouveau» et a été «constaté en Inde depuis des mois»: c’est ce que déclare un expert en maladies infectieuses saoudien.

«Delta plus a déjà été détecté dans l'Union européenne depuis le mois de mars et en Inde depuis plusieurs mois», explique Ahmed al-Hakawi, qui est également spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital de Riyad.

La Corée du Sud a signalé ses deux premiers cas de variant plus tôt cette semaine. Ce pays connaît par ailleurs une importante augmentation des cas classiques de Covid-19.

Al-Hakawi précise que la nouvelle forme de Covid-19 «diffère légèrement du variant Delta en raison de la présence de la mutation K417N, précédemment détectée dans la mutation Bêta».

Il ajoute que la désignation «Delta plus» n'a pas encore été approuvée par les autorités médicales et que nous ne disposons d’aucun élément qui nous permettent d’affirmer que ce variant est plus virulent que le Delta original.

Par ailleurs, cent deux personnes au total ont été arrêtées dans la région de La Mecque pour non-respect des règles de quarantaine après avoir été testées positives à la Covid-19.

Le porte-parole des médias de la police locale indique que des procédures judiciaires préliminaires ont été engagées contre ces individus et que leurs cas ont été soumis aux autorités compétentes.

QUELQUES CHIFFRES

530 981: nombre total de cas de coronavirus en Arabie saoudite

512 373: nombre total de guérisons

8 297: nombre total de décès dus à la Covid-19

Ceux qui enfreignent les réglementations Covid-19 du Royaume pourraient faire l’objet d’amendes allant jusqu'à 200 000 riyals saoudiens (53 000 dollars, soit 44 870 euros), une peine d’emprisonnement de deux ans au maximum, ou les deux. La peine se voit doublée en cas d'infractions répétées.

Les personnes reconnues coupables d'avoir enfreint les règles de quarantaine qui ne sont pas de nationalité saoudienne risquent d'être expulsées et bannies définitivement du pays.

L'Arabie saoudite a signalé jeudi dernier 13 nouveaux décès liés à la Covid-19, ce qui porte le nombre de morts dans le Royaume au cours de cette pandémie à 8 297.

Il y a eu 986 nouveaux cas, ce qui signifie que 530 981 personnes ont désormais contracté la maladie. Au total, 10 311 cas sont restés actifs. Parmi eux, 1 424 personnes sont dans un état critique.

189 des nouveaux cas enregistrés se trouvent dans la région de La Mecque, 177 dans la région de Riyad, 162 dans la province orientale et 55 dans la région de Médine.

En outre, le ministère saoudien de la Santé déclare que 1 055 patients se sont rétablis. Le nombre total de guérisons dans le Royaume s’élève donc désormais à 512 373.

La région qui présente le plus grand nombre de guérisons est Riyad (262). Elle est suivie de la province orientale (194) et de La Mecque (151).

L'Arabie saoudite a effectué à ce jour plus de 25 millions de tests PCR, dont 105 537 au cours des dernières vingt-quatre heures.

Des centres de test et de soins mis en place dans l’ensemble du pays ont traité des centaines de milliers de personnes depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Parmi eux, le service Taakad («Assurez-vous») fournit des tests Covid-19 à ceux qui ne présentent pas ou presque pas de symptômes et à ceux qui pensent avoir été en contact avec une personne infectée. Les cliniques Tetamman («Rassurez-vous»), elles, proposent des traitements et dispensent des conseils aux personnes infectées par le virus qui présentent les symptômes suivants: fièvre, perte du goût et de l'odorat, difficultés respiratoires.

Les rendez-vous pour l'un ou l'autre de ces services peuvent être pris grâce à l'application mise en place par le ministère, qui a pour nom «Sehhaty».

Dans le Royaume, près de 29 millions de personnes ont reçu un vaccin anti-Covid-19, dont 1,5 million de personnes âgées. Environ 56,35% de la population a reçu la première dose et 26,4% les deux doses. À ce rythme, 70% de la population devrait être totalement vaccinée d'ici au 29 septembre prochain.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com