Le rôle de la transformation numérique déterminant dans l'après-pandémie, selon les ministres du G20

Le ministre saoudien de l'Éducation, le Dr Hamad Al-Asheikh. (SPA)
Le ministre saoudien de l'Éducation, le Dr Hamad Al-Asheikh. (SPA)
Short Url
Publié le Samedi 07 août 2021

Le rôle de la transformation numérique déterminant dans l'après-pandémie, selon les ministres du G20

Le ministre saoudien de l'Éducation, le Dr Hamad Al-Asheikh. (SPA)
  • Le ministre saoudien de l'éducation, le Dr Hamad ben Mohammed Al-Asheikh a mis l'accent sur l'importance de l'évaluation de l'incidence de la transformation numérique et des technologies sur l'éducation
  • Le Dr Al-Asheikh a par ailleurs rappelé que la pandémie de Covid-19 ne représente pas « une simple crise passagère », mais une opportunité qui mérite d'être exploitée

DJEDDAH : La transformation numérique est appelée à remplir un rôle déterminant dans le sillage de la pandémie de coronavirus, comme l'a révélé une réunion réunissant les ministres de la recherche du Groupe des Vingt (G20) en Italie.

Le ministre saoudien de l'éducation, le Dr Hamad ben Mohammed Al-Asheikh, qui a pris part à la réunion de vendredi, a mis l'accent sur l'importance de l'analyse et de l'évaluation de l'incidence de la transformation numérique rapide et des technologies sur l'éducation et la société dans son ensemble.

Il a également précisé que la pandémie continue de projeter une « ombre importante et directe sur la planète tant au niveau social qu'économique », ce qui accélérera la transformation numérique des sociétés.

Cette réalité exige de mesurer la flexibilité des systèmes éducatifs et leur capacité de résilience et de redressement et d'adopter de nouvelles méthodes éducatives innovantes, selon le ministre.

Le Dr Al-Asheikh a par ailleurs rappelé que la pandémie de Covid-19 ne représente pas une simple crise passagère, mais une opportunité qui mérite d'être exploitée.

Cette réunion ministérielle avait pour objectif d'établir un lien entre la communauté universitaire et la transformation numérique continue, d'améliorer la relation entre l'enseignement supérieur et l'économie numérique, de renforcer la contribution de l'enseignement universitaire à la gestion des changements sociétaux et de préparer les établissements d'enseignement universitaire à assumer leurs missions en matière d'éducation, de recherche et d'innovation.

« Les opportunités qui se dessinent stimulent notre vigilance et soulignent l'importance de pouvoir relever de nouveaux défis », explique le Dr Al-Asheikh.

Le ministre a également affirmé que les dirigeants compétents sont ceux qui comprennent le besoin d'impliquer toutes les composantes de la société dans la transformation numérique, de gagner leur confiance et de les encourager à adopter cette transformation ainsi que les technologies innovantes, tant au niveau de l'éducation que de la vie professionnelle.

Le ministre saoudien a mis l'accent sur l'importance des données que nous choisissons de transmettre aux nouvelles communautés. Il a insisté sur le besoin de garantir la sécurité des données et des systèmes de cybersécurité afin de protéger les citoyens, leur vie privée, leurs droits et leurs aspirations.

Dans son discours, M. Al-Asheikh a évoqué l'investissement du Royaume en faveur de la transformation numérique, un investissement qui s'inscrit, selon lui, dans le cadre de la Vision 2030.

En outre, il a passé en revue les investissements consentis par l'Arabie saoudite pour financer des études et des diplômes en matière de formation numérique avancée, de technologies de l'information et de la communication, de cybersécurité, de science des données et d'intelligence artificielle, sans oublier les investissements consacrés à l'innovation, à l'entrepreneuriat et à la recherche.

D'après M. Al-Asheikh, le Royaume occupe désormais la deuxième place parmi les pays qui s'engagent à assurer la cybersécurité à un niveau mondial stratégique, et il se classe premier dans le monde arabe et 14e  dans le monde en ce qui concerne le nombre de recherches consacrées à la pandémie de Covid-19.

« Ce sont là des accomplissements majeurs qui témoignent de l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur du développement progressif et fondé sur des preuves », affirme M. Al-Asheikh, précisant que 84 % des recherches menées dans le Royaume ont été effectuées par des universités publiques.

Le ministre saoudien de l'Education a également déclaré que le Royaume suivait la transition que connaît le monde et ce, en privilégiant la recherche et l'innovation pour s’assurer que le développement de la nouvelle économie numérique du Royaume tient compte de la Vision 2030.

M. Al-Asheikh a exhorté les pays participant à la réunion à unir leurs efforts pour maintenir le dialogue, partager leurs expériences et élaborer des solutions destinées à placer « le capital, les droits, le respect et la dignité de l'homme au cœur des activités, quelles qu'elles soient ».

Il a tenu à remercier l'Italie et le président du Groupe des Vingt (G20) pour avoir transformé cette réunion en un nouveau groupe de travail, et a salué les efforts de la professeure et ministre italienne de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Maria Cristina Messa, qui a présidé la réunion.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.