Covid-19 : le pass sanitaire gagne du terrain dans le monde

Photo d'illustration AFP
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Publié le Dimanche 08 août 2021

Covid-19 : le pass sanitaire gagne du terrain dans le monde

  • Le pass sanitaire au format européen, comportant un flash code qui permet de vérifier si le porteur est vacciné ou dispose d'un test négatif récent, est entré en vigueur le 1er juillet dans l'UE
  • En France, le pass sanitaire est devenu obligatoire le 21 juillet à l'entrée des lieux de culture et de loisirs (musées, cinémas, parcs à thème, festivals, foires) accueillant plus de 50 personnes

PARIS : En vigueur depuis des semaines en Autriche, au Danemark, depuis quelques jours en France et Italie, le "pass sanitaire", qui réserve l'accès à certains lieux publics aux personnes vaccinées, guéries ou testées négatives, gagne du terrain.

Danemark, Hongrie et Autriche pionniers

Au printemps, la Hongrie, l'Autriche et le Danemark ont été parmi les premiers pays européens à mettre en place des systèmes de pass sanitaire.

Au Danemark, un pass est toujours obligatoire pour accéder à divers lieux, comme les salons de coiffure ou les salles de sport. La Hongrie, qui a vacciné vite avec les vaccins russe et chinois, a commencé à délivrer des "certificats d'immunité" dès mars. A partir de mai, ces cartes ont été utilisées à la réouverture des hôtels, théâtres, cinémas et salles intérieures des restaurants. 

Ces restrictions ont été levées depuis mais les certificats restent requis dans les établissements de santé et pour les rassemblements de plus de 500 personnes

En Autriche, dès la réouverture générale mi-mai, il fallait présenter un test négatif, un certificat d'anticorps ou une preuve de vaccination dans les hôtels, restaurants, salles de sport, musées, concerts, chez le coiffeur ou pour les événements sportifs. Cette règle reste en vigueur.

Un certificat européen pour voyager

Le pass sanitaire au format européen, comportant un flash code qui permet de vérifier si le porteur est vacciné ou dispose d'un test négatif récent, est entré en vigueur le 1er juillet dans l'UE.

Il permet aux voyageurs de passer les frontières de 33 pays du Vieux continent: les 27 Etats membres de l'Union européenne et six autres pays voisins (Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Suisse). Toutefois, les règles varient selon les destinations et les pays d'origine.

Usage limité au Portugal et en Irlande

Au Portugal, un pass sanitaire est requis pour séjourner dans un hôtel ou pour les cours collectifs dans les salles de sport. Il est aussi demandé pour accéder aux salles intérieures des restaurants, mais seulement le week-end et jours fériés.

En Irlande, le pass sanitaire n'est exigé que pour accéder aux salles intérieures des restaurants et des pubs.

Usage étendu en France et Italie

En France, le pass sanitaire est devenu obligatoire le 21 juillet à l'entrée des lieux de culture et de loisirs (musées, cinémas, parcs à thème, festivals, foires) accueillant plus de 50 personnes. 

A partir de lundi, il est étendu (pour les plus de 18 ans) aux cafés, restaurants, avions, trains, autocars pour les longs trajets, aux foires et salons professionnels. Le pass devient également obligatoire pour les visiteurs ou patients non urgents des établissements de santé et maisons de retraite.

L'Italie impose depuis le 6 août un pass sanitaire pour entrer dans les salles de cinéma, musées et salles de sport, ou encore pour manger au restaurant à l'intérieur de l'établissement. 

Ce "Pass vert" sera également obligatoire pour les passagers des vols intérieurs, trains longue distance et ferries à partir du 1er septembre ainsi que pour les enseignants, personnel des établissements scolaires et universitaires, étudiants d'universités.

Des mesures régionales en Espagne et Allemagne

En Allemagne et en Espagne, les régions ont la main pour ce type de mesures.

En Espagne, la Galice (nord) a introduit le pass pour accéder à l'intérieur des bars, restaurants et discothèques des communes les plus touchées. Des mesures comparables ont été bloquées par la justice aux Canaries (Atlantique, ouest du Maroc) et en Andalousie (sud).

En Allemagne, selon les Länder, un certificat de vaccination ou test négatif peut être requis pour accéder à des lieux comme les hôtels, salles de sport, cinémas.

Réinstauré partiellement en Israël

Face au rebond des contaminations, Israël a réinstauré partiellement, début août, le pass sanitaire: seules les personnes complètement vaccinées, guéries du Covid-19 ou munies d'un test PCR négatif peuvent entrer dans un lieu accueillant plus de 100 personnes, intérieur ou extérieur.

Bientôt à New York et au Québec

Le maire de New York Bill de Blasio a annoncé le 3 août qu'une preuve de vaccination serait exigée pour "les salariés et clients des restaurants en intérieur, des salles de sport et des salles de spectacle". Le dispositif sera lancé le 16 août.

Le Premier ministre de la province canadienne, François Legault a annoncé le 5 août la mise en place prochaine d'un passeport vaccinal. Ce document donnera accès aux activités "non essentielles" comme "aller dans un restaurant".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.