MotoGP: la sécurité du Red Bull Ring en question après un nouvel accident

Au 3e tour, l'Espagnol Dani Pedrosa (KTM) est tombé au virage 3. Plusieurs pilotes l'ont frôlé et Lorenzo Savadori (Aprilia) a heurté sa moto. Les deux engins ont pris feu, provoquant l'interruption de la course le temps de nettoyer la piste. (Photo, AFP)
Au 3e tour, l'Espagnol Dani Pedrosa (KTM) est tombé au virage 3. Plusieurs pilotes l'ont frôlé et Lorenzo Savadori (Aprilia) a heurté sa moto. Les deux engins ont pris feu, provoquant l'interruption de la course le temps de nettoyer la piste. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 09 août 2021

MotoGP: la sécurité du Red Bull Ring en question après un nouvel accident

  • «Il y a plusieurs points critiques mais surtout le virage 3, dans lequel on arrive à pleine vitesse sans visibilité», pointait dimanche le vainqueur espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac)
  • Face à leurs protestations ce week-end, le Red Bull Ring a de nouveau promis aux pilotes des changements dans un futur proche

SPIELBERG BEI KNITTELFELD : Les Grands Prix sur le Red Bull Ring se suivent et se ressemblent: en MotoGP, les trois dernières éditions ont été interrompues par un drapeau rouge après un accident et les pilotes critiquent la sécurité du tracé autrichien.

"Cela fait trois ans que nous disons qu'il faut changer certaines choses mais rien ne se passe", déplorait déjà Aleix Espargaro avant le GP de Styrie ce week-end. "C'est décevant de voir que rien n'a été fait. Vous ne pouvez pas imaginer combien nous avons poussé en ce sens." 

La question préoccupe d'autant plus l'Espagnol d'Aprilia que, à cause des restrictions sur les voyages dues au Covid-19, le circuit accueille depuis 2020 deux courses consécutives chaque saison. 

La première de 2021 a eu lieu ce dimanche, ponctuée par un nouveau crash impressionnant mais qui, cette fois encore, n'a pas fait de blessé grave. 

Au 3e tour, l'Espagnol Dani Pedrosa (KTM) est tombé au virage 3. Plusieurs pilotes l'ont frôlé et Lorenzo Savadori (Aprilia) a heurté sa moto. Les deux engins ont pris feu, provoquant l'interruption de la course le temps de nettoyer la piste. 

Pedrosa, indemne, a pu remonter en selle mais l'Italien s'est cassé la malléole droite et sera opéré lundi.

Or ce crash n'est pas sans rappeler les accidents de l'an dernier.

Lors de la première manche du MotoGP, l'Italien Franco Morbidelli était entré en collision à vitesse élevée avec le Français Johann Zarco au virage 2. Leurs motos, filant sans pilote, avaient failli percuter l'Italien Valentino Rossi et l'Espagnol Maverick Vinales dans la courbe suivante.

Puis lors de la deuxième course une semaine plus tard, la Yamaha de Vinales s'était encastrée dans les barrières de sécurité après un problème de freins.

«Plusieurs points critiques»

En Moto2, l'Italien Enea Bastianini avait lui perdu le contrôle de sa monture à la sortie du premier virage et son engin avait été heurté par Hafizh Syahrin. Après un vol plané, le Malaisien, chanceux, en était quitte pour une contusion pelvienne. 

"Il y a plusieurs points critiques mais surtout le virage 3, dans lequel on arrive à pleine vitesse sans visibilité", pointait dimanche le vainqueur espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac). 

"Le virage 1 est aussi très dangereux", ajoutait son compatriote Joan Mir (Suzuki), 2e. "A la sortie de ces deux courbes, il y a une montée puis une descente. Si quelque chose se produit là, vous ne le voyez pas."

"Ce qui s'est passé aujourd'hui aurait pu arriver ailleurs", relativisait pour sa part le vétéran Valentino Rossi, qui prendra sa retraite en fin de saison.

"Mais cette piste a trois ou quatre freinages un peu dingues et le plus dangereux est au virage 3", estimait tout de même l'Italien. "A la longue, c'est dangereux pour les freins et ça peut expliquer ce qui est arrivé à Maverick l'an dernier."

Face à leurs protestations ce week-end, le Red Bull Ring a de nouveau promis aux pilotes des changements dans un futur proche. 

Reste à savoir quelle sera leur nature. La modification des virages dangereux (le Français Fabio Quartararo, par exemple, propose de remplacer l'asphalte à l'extérieur de la première courbe par de l'herbe ou des graviers pour forcer les pilotes à freiner plus tôt) ? Ou un tracé en partie nouveau ?

Sollicité par l'AFP, le circuit n'avait pas répondu dimanche soir.

Lors du GP d'Autriche dimanche prochain, par contre, il faudra encore composer avec le risque.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.