Foot - PSG: Messi en approche

La star argentine du football, Lionel Messi. Archives AFP
La star argentine du football, Lionel Messi. Archives AFP
Short Url
Publié le Mercredi 11 août 2021

Foot - PSG: Messi en approche

  • Une source ayant connaissance du dossier affirme à l'AFP que Lionel Messi arriverait mardi après-midi à Paris. A 12h40, le père et conseiller du joueur, Jorge Messi, est arrivé à l'aéroport de Barcelone-El Prat, a constaté un journaliste de l'AFPTV
  • Derrière ses épaisses lunettes de soleil et son masque, il a été suivi par les caméras et escorté par la police avant de pénétrer dans l'enceinte.  Peu après, quatre voitures sortaient du domicile catalan du joueur, sous l'objectif des journalistes

PARIS : Libre de s'engager là où il le veut après avoir écrit sa légende au FC Barcelone, Lionel Messi est tout proche du Paris-SG et était attendu mardi dans la capitale française.

Depuis que Messi a reconnu dimanche que cette issue était une "possibilité", les rumeurs sur son arrivée imminente font florès depuis le week-end, à tel point que depuis deux jours des supporters fébriles l'ont attendu pendant des heures à l'aéroport du Bourget, au nord de Paris, ou près du Parc des Princes. 

Mais cette fois une source ayant connaissance du dossier affirme à l'AFP que Lionel Messi arriverait mardi après-midi à Paris. A 12h40, le père et conseiller du joueur, Jorge Messi, est arrivé à l'aéroport de Barcelone-El Prat, a constaté un journaliste de l'AFPTV.

Derrière ses épaisses lunettes de soleil et son masque, il a été suivi par les caméras et escorté par la police avant de pénétrer dans l'enceinte. Peu après, quatre voitures sortaient du domicile catalan du joueur, sous l'objectif des journalistes.

Quelques dizaines de supporters, et autant de journalistes, sont réunis devant l'entrée de l'aéroport de Barcelone-El Prat, maillots de Messi sur le dos ou dans les mains, prêts à être signé, pour un dernier adieu. Lundi, la "Pulga" argentine (la "Puce" en espagnol, son surnom) est restée chez elle, en famille au bord de la piscine, avec son ami Luis Suarez, dans la banlieue de Barcelone.

Sa tranquillité tranche avec l'effervescence des réseaux sociaux et l'impatience des fans parisiens, prêts à accueillir l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire.

«Folie Messi»

Les acteurs de la Ligue 1, eux aussi, ont partagé leur enthousiasme durant le week-end quant à lla probable arrivée du sextuple Ballon d'or.

Tout comme les joueurs parisiens: "C'est le joueur le plus fort du monde. Je suis ému et content à l'idée de l'avoir dans notre équipe", a indiqué le gardien italien champion d'Europe, Gianluigi Donnarumma, dans un entretien diffusé mardi par Sky Italia.

"C'est déjà la folie pour Messi", explique mardi le quotidien Le Parisien. "Au stade de l'impatience", titre L'Equipe. Depuis l'annonce brutale jeudi du départ de Messi de son club de toujours, le Barça, le PSG apparaît comme la destination la plus probable pour l'Argentin de 34 ans.

"C'est une possibilité", avait confirmé dimanche l'attaquant, au moment de faire ses adieux au club blaugrana. "Honnêtement, j'ai eu beaucoup d'appels, de beaucoup de clubs quand le communiqué (de son départ) est paru. A cet instant, il n'y a rien de fait", a-t-il poursuivi.

La presse française évoque l'intérêt réciproque entre les deux parties, et la proposition du PSG d'un contrat d'au moins deux ans, assorti d'un salaire annuel net autour de 40 millions d'euros. De tels émoluments placeraient Messi au niveau de Neymar (36 millions d'euros), le footballeur le mieux payé en France.

Ami de Neymar

Dimanche, il a dédié au Barça ce qui semble devoir être son dernier week-end de joueur libre. Dans les entrailles du Camp Nou où il a écrit sa légende, Messi, en larmes, a clamé son amour pour le club où il est arrivé à 13 ans.

"Je n'avais jamais imaginé mes adieux car la vérité est que je n'y pensais pas", a-t-il déclaré, en révélant qu'il avait proposé de réduire son salaire de moitié pour pouvoir rester.

Mais le Barça a renoncé à prolonger son énorme contrat, expiré en juin, qui faisait planer un risque trop élevé sur ses finances exsangues.

L'occasion était trop belle pour le PSG, dont le riche propriétaire qatarien QSI est en quête perpétuelle de superstars pour développer sa marque.

La puissance financière de QSI et l'allègement des règles du fair-play financier de l'UEFA ont rendu possible une opération que personne n'imaginait au début de l'été.

Mais l'ampleur de celle-ci fait qu'elle pourrait faire bouger les plaques tectoniques de l'Europe du football. En Espagne, AS, a choisi de titrer sur Kylian Mbappé: le voir aller au Real Madrid "c'est possible", estime le grand quotidien sportif madrilène.

Le cas de l'attaquant français, en fin de contrat en juin 2022, reste en suspens, alors que les négociations sur sa prolongation patinent. Son départ pourrait permettre d'aider le financement de l'opération Messi à Paris... une hypothèse que les dirigeants du club de la capitale ont déjà réfutée.


Retailleau justifie sa présence au gouvernement, Wauquiez craint «l'effacement» de LR dans la macronie

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie. (AFP)
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie. (AFP)
Short Url
  • "Comme gaulliste je me dis que nous la droite (...), nous avons eu raison d'entrer au gouvernement pour faire barrage à la gauche", a affirmé le Vendéen sur CNews/Europe 1 au lendemain de l'interview télévisée du chef de l'Etat
  • Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez

PARIS: Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie.

"Comme gaulliste je me dis que nous la droite (...), nous avons eu raison d'entrer au gouvernement pour faire barrage à la gauche", a affirmé le Vendéen sur CNews/Europe 1 au lendemain de l'interview télévisée du chef de l'Etat.

"Je suis gaulliste, mais je ne suis toujours pas macroniste. J'ai de vraies différences avec le président de la République par exemple sur l'immigration", a-t-il ajouté, en réponse au rejet par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration comme le demande la droite et le Rassemblement national (RN).

"Je ne renie rien du tout", a-t-il assuré, interrogé sur sa présence au sein de l'exécutif et le fait qu'il lui reviendra probablement, en tant que ministre de l'Intérieur, d'organiser un référendum sur la fin de vie, un sujet sur lequel il est en désaccord avec Emmanuel Macron.

"Nous avons décidé, nous la droite, de rentrer (au gouvernement) pour éviter le pire, pour faire barrage à la gauche mélenchonisée", s'est-il défendu, assurant que "tout se jouera dans deux ans", au terme du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Sur France 2, son adversaire à la présidence de LR Laurent Wauquiez s'est efforcé d'instiller le doute sur l'indépendance du ministre de l'Intérieur, quatre jours avant l'élection interne qui doit les départager dimanche.

"Si le chef de notre parti est en même temps ministre, c'est-à-dire avec la solidarité gouvernementale (...), la droite ne pourra plus incarner la rupture", a-t-il prévenu, convaincu que cette situation mènerait à "une droite qui s'efface dans le macronisme".

"Vous avez vu que ça a commencé", a-t-il ajouté, prenant l'exemple du département des Yvelines où le président du Sénat Gérard Larcher, soutien de Bruno Retailleau, a "commencé à discuter avec Yaël Braun-Pivet, qui est issue du socialisme, pour se répartir la tâche et aller aux élections municipales ensemble".

"Pour moi, ça c'est la mort de la droite et je ne veux pas ça", a-t-il ajouté, se disant convaincu que l'avenir de la droite "c'est d'incarner un vrai changement".

Sur CNews, Bruno Retailleau a répondu qu'il "n'y aurait pas d'accord d'appareil aux municipales", mais en soulignant que dans les communes qui sont aux mains de la gauche "il faudra faire barrage à ces gens-là".

"J'ai désigné l'adversaire et cet adversaire, évidemment, nous devrons faire tous les efforts pour les faire tomber", a-t-il souligné.

Pour sa part, Laurent Wauquiez a plaidé pour un "rassemblement de la droite" de Gérald Darmanin, dont il salue le travail au gouvernement, à Sarah Knafo, sans mentionner pour autant son parti Reconquête ni son leader Eric Zemmour.

"Ce n'est pas l'extrême droite", a-t-il affirmé à propos de l'eurodéputée. "Si on commence avec des jugements moraux, on ne s'en sortira jamais", a-t-il ajouté.


Macron assure ne pas avoir «réfléchi» à son avenir après 2027

Le président français Emmanuel Macron (à droite) apparaît avec la journaliste française Salomé Saque sur les écrans de la salle de contrôle principale de la chaîne française TF1 lors de sa participation à une émission spéciale à Saint-Denis, au nord de Paris, le 13 mai 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à droite) apparaît avec la journaliste française Salomé Saque sur les écrans de la salle de contrôle principale de la chaîne française TF1 lors de sa participation à une émission spéciale à Saint-Denis, au nord de Paris, le 13 mai 2025. (AFP)
Short Url
  • Le président français Emmanuel Macron a assuré mardi soir qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son deuxième mandat achevé, la Constitution l'empêchant de concourir à nouveau à l'élection présidentielle en principe en 2027
  • Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature au scrutin suivant en 2032

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a assuré mardi soir qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son deuxième mandat achevé, la Constitution l'empêchant de concourir à nouveau à l'élection présidentielle en principe en 2027.

Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature au scrutin suivant en 2032.

Interrogé sur la chaîne de télévision française TF1 sur ses ambitions, le chef de l'Etat a éludé: "Quand j'aurai fini (l'actuel mandat), je réfléchirai à la suite. A ce moment-là, je pourrai vous répondre. Mais aujourd'hui, je n'ai pas réfléchi".

Elu en 2017 à l'âge de 39 ans, M. Macron aura 49 ans lorsqu'il quittera l'Elysée en 2027.

A l'été 2023, lors d'une rencontre avec des dirigeants de partis politiques français, il avait estimé que la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs - introduite dans la Constitution sous le mandat unique de Nicolas Sarkozy (2007-2012) - était une "funeste connerie", selon plusieurs participants à l'époque.

Depuis, plusieurs cadres partisans du chef de l'Etat évoquent en privé l'hypothèse d'une troisième candidature, mais en 2032.

Sous la Ve République fondée en 1958, aucun président n'a jamais été élu à trois reprises.

Charles de Gaulle a été élu une première fois au suffrage indirect par un collège électoral en décembre 1958, une seconde au suffrage universel direct en décembre 1965, et a démissionné de la présidence de la République en avril 1969 à la suite d'un référendum perdu.

François Mitterrand (1981-1995) et Jacques Chirac (1995-2007), tous deux réélus, n'ont jamais publiquement évoqué une troisième candidature.


Au procès de son braquage, Kim Kardashian «pardonne» malgré «le traumatisme»

C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir. (AFP)
C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir. (AFP)
Short Url
  • Cela fait deux heures qu'elle est à la barre de la cour d'assises de Paris, restée droite comme un i, mains croisées sur le pupitre dans sa longue robe fourreau noire à épaulettes et volants, chignon serré avec deux mèches encadrant son visage...
  • Le président David De Pas veut lui parler des 10 accusés qui l'entourent. Le principal d'entre eux, Aomar Aït Khedache, 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après le braquage parisien d'octobre 2016. L'avait-elle reçue ? "Non"

PARIS: C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir.

Cela fait deux heures qu'elle est à la barre de la cour d'assises de Paris, restée droite comme un i, mains croisées sur le pupitre dans sa longue robe fourreau noire à épaulettes et volants, chignon serré avec deux mèches encadrant son visage... et nombreux diamants brillant autour de son cou.

Le président David De Pas veut lui parler des 10 accusés qui l'entourent.

Le principal d'entre eux, Aomar Aït Khedache, 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après le braquage parisien d'octobre 2016. L'avait-elle reçue ? "Non". Le président la lit.

"Madame, c'est après vous avoir vue dans une émission", après "avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologiques que je vous ai infligé que j'ai décidé de vous écrire", avait rédigé l'accusé, aujourd'hui sourd et muet et qui suit les débats sur un écran d'ordinateur.

"Pas dans le but d'obtenir de vous quelconque indulgence, j'assume ce que j'ai fait", mais pour "venir vers vous en tant qu'être humain pour vous dire combien je regrette mon geste", lit encore le président.

"Ca a tout changé" 

Kim Kardashian se met à pleurer à la barre, essuie ses larmes. "Naturellement c'est très émouvant", surtout que la reine des influenceuses veut "devenir avocate" et se bat aux Etats-Unis pour les droits des prisonniers, précise-t-elle. "Je crois à la deuxième chance", affirme la star via une interprète.

Puis elle se tourne, presque solennelle dans sa robe haute-couture, vers le vieux malfrat récidiviste au k-way sur le dos et crâne dégarni, qu'elle avait suivi du regard quand il était entré dans la salle d'audience précédé du cliquetis de sa canne.

"Je vous pardonne", lui dit-elle, avant de préciser qu'elle se "bat aussi pour les victimes", qu'elle veut "être entendue et comprise", et que "ça ne change rien au traumatisme".

Aomar Aït Khedache écrit sa réponse sur un bout de papier, que le président lit: "Ce pardon est un soleil. Je vous remercie. Voilà 10 ans que le remords et le regret m'usent au sens propre du mot".

L'accusé a reconnu avoir été l'un des hommes montés cagoulés dans la chambre d'hôtel cette nuit du 2 au 3 octobre 2016. Au début de son audition, la cour a demandé à Kim Kardashian d'en faire son récit.

"J'avais l'habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c'était un endroit magique", commence la star. Mais après cette Fashion week 2016, "ça a tout changé".

Elle laisse couler quelques larmes qu'elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.

"Certaine de mourir" 

"J'ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j'ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait". La porte de sa chambre s'ouvre, entrent deux hommes pistolet au poing qu'elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l'hôtel, menotté.

"Un des hommes m'a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire".

Elle comprend qu'il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d'euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. "Le grand a dit 'ah, ah!' comme s'il était content". Montant total du butin - jamais retrouvé - emporté par les malfaiteurs: 9 millions d'euros.

"Ils m'ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un Serflex (collier de serrage, NDLR) j'étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu'est-ce qu'il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j'ai des bébés SVP+", se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.

"Vous avez pensé mourir, Madame ?", demande le président de la cour d'assises.

"Absolument, j'étais certaine que j'allais mourir".

Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps, prévenu par la styliste cachée dans sa chambre, avait essayé de joindre Kim Kardashian.

Depuis, admet Kim Kardashian, sa vie n'est plus la même. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et présents tout le temps. "Je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que mon personnel de sécurité n'est pas présent à la maison".

Sa déposition se poursuit.