Les obsèques du père Olivier Maire célébrées à Saint-Laurent-sur-Sèvre

Des gendarmes français se rassemblent à l'endroit où le père Olivier Maire, prêtre catholique français, âgé de 60 ans, a été assassiné à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l'ouest de la France, le 9 août 2021.(Sébastien Salom-Gomis/AFP)
Des gendarmes français se rassemblent à l'endroit où le père Olivier Maire, prêtre catholique français, âgé de 60 ans, a été assassiné à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l'ouest de la France, le 9 août 2021.(Sébastien Salom-Gomis/AFP)
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Publié le Vendredi 13 août 2021

Les obsèques du père Olivier Maire célébrées à Saint-Laurent-sur-Sèvre

  • Le père Olivier Maire, 60 ans, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-sur-Sèvre, un village de 3.600 habitants
  • L'auteur présumé, Emmanuel Abayisenga, un Rwandais de 40 ans, s'est dénoncé lui-même lundi matin

SAINT-LAURENT-SUR-SEVRE, France : "Un homme discret", de "proximité" et d'une "grande bonté": plusieurs dizaines de fidèles se sont rassemblés à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) vendredi à l'occasion des obsèques du père Olivier Maire, en présence du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous sommes réunis pour communier avec la famille montfortaine dans la douleur mais aussi dans l'espérance", a témoigné le père Etienne Richer auprès de l'AFP, en marge de la cérémonie. L'enseignant à l'Institut catholique de Toulouse, 60 ans, qui connaissait le père Olivier Maire depuis 20 ans, se souvient d'un homme "travailleur, discret, érudit et apprécié pour ça".

Le père Olivier Maire, 60 ans, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-sur-Sèvre, un village de 3.600 habitants. L'auteur présumé, Emmanuel Abayisenga, un Rwandais de 40 ans, s'est dénoncé lui-même lundi matin.

Le cortège funéraire d'une trentaine de proches a traversé dans l'émotion et le recueillement la rue Jean-Paul II avant de rejoindre l'entrée de la basilique Saint Louis-Marie Grignion de Montfort où officiait le père Olivier Maire et où la cérémonie est célébrée. Le ministre de la Justice a pris place au premier rang. Le sénateur de la Vendée, Bruno Retailleau (LR), était également présent. 

"C'était un homme de proximité, il m'appelait toujours par mon prénom", se souvient Véronique Caillon-Penot, responsable du centre montfortain de Pont-Château (Loire-Atlantique), la communauté à laquelle appartenait Olivier Maire et dont il était supérieur provincial.

Parmi les fidèles réunis devant la basilique se trouvaient de nombreux représentants de la communauté des Montfortains. C’est "une reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour nous", souligne la sexagénaire, interrogée par l'AFP.

La cérémonie, débutée à 14h30, est célébrée par Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, qui a déploré un "gâchis humain" avant le début de la cérémonie.

L'enceinte qui peut accueillir jusqu'à 800 fidèles n'a pas fait le plein au début de l'hommage et à l’extérieur, l'écran géant disposé sur la place Grignion de Montfort pour retransmettre la cérémonie ne profite qu'à une petite dizaine de fidèles et de journalistes. 

L'auteur présumé du meurtre du père Olivier Maire est aussi le présumé incendiaire en juillet 2020 de la cathédrale de Nantes, où il était bénévole au sein de la paroisse. Il était hébergé au sein de la communauté des Montfortains dans le cadre de son contrôle judiciaire.

Placé en garde à vue lundi matin, il a ensuite été hospitalisé en psychiatrie.


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.