Lumière sur la huitième édition de l'exposition 21,39 Jeddah Arts

« The Secrets of Alidades » (ou « Les secrets des Alidades »), une exposition qui propose 33 œuvres d'artistes locaux et internationaux (fournie)
« The Secrets of Alidades » (ou « Les secrets des Alidades »), une exposition qui propose 33 œuvres d'artistes locaux et internationaux (fournie)
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Publié le Samedi 14 août 2021

Lumière sur la huitième édition de l'exposition 21,39 Jeddah Arts

  • Le nom de l'exposition « fait allusion aux pointeurs que l'on trouve sur les astrolabes (parmi d'autres instruments d’astronomie) qui nous permettent d'observer des objets éloignés et de déterminer les directions ».
  • Les œuvres présentées portent donc sur le voyage et l'exploration, aussi bien physiques que mentaux

Nasser Al-Salem

« The First Space Shuttle » (La première navette spatiale)

Le Conseil saoudien des arts présente « The Secrets of Alidades » (Les secrets des Alidades), une exposition qui « associe cartographie et astronomie dans une perspective allégorique » et ce, jusqu'au 7 septembre. Le nom de l'exposition « fait allusion aux pointeurs que l'on trouve sur les astrolabes (parmi d'autres instruments d’astronomie) qui nous permettent d'observer des objets éloignés et de déterminer les directions ». Les œuvres présentées portent donc sur le voyage et l'exploration, aussi bien physiques que mentaux. La sculpture de Nasser Al-Salem, faite de polystyrène, de tissu et de PVC, est sans doute la pièce la plus cohérente avec le titre de l'exposition. Artiste et calligraphe né dans une famille de vendeurs de tentes à La Mecque, Al-Salem « tisse un lien immédiat entre le monde ancestral des Bédouins et [...] la conquête de l'espace » à travers cette œuvre, selon le catalogue de l'exposition.

« Les tentes sont associées au voyage, aux déplacements et à la migration », explique l'artiste. « Pour moi, la notion de mobilité établit un lien sans équivoque entre les Bédouins nomades et les astronautes dans leur façon d'exploiter l'espace, de communiquer avec la nature et de se déplacer librement vers d'autres lieux ».

"Composition verticale de récits strativfiés" Yasmine Sudairy
"Composition verticale de récits strativfiés" Yasmine Sudairy

Yasmeen Sudairy et Rajaa Al-Hajj

‘Vertical Composition of Stratified Narratives’ (Des récits stratifiés en composition verticale)

Yasmeen Sudairy et Rajaa Al-Hajj réalisent leurs sculptures à partir de pièces de véhicules abandonnés dans des fourrières. Selon le catalogue de l'exposition, il s'agit d' « assemblages pop qui relèvent d'une forme d'art qui rappelle les sculpteurs français César et américain John Chamberlain. Leurs œuvres sont également influencées par les mangas japonais ».

« À travers cette sculpture, nous avons établi une colonne verticale unie en assemblant des pièces dispersées et désordonnées », expliquent les artistes dans leur note. «  La thématique de l'œuvre reflète notre attraction psychologique pour le passage continu et perceptif des formes mécaniques aux formes organiques ; cette tendance se compose de turbulences ordonnées qui se caractérisent par des contrastes, des courbes et des lignes colorées qui se succèdent de façon rythmique ».

Al Kalima, Sara Ouhaddou
Al Kalima, Sara Ouhaddou

Sara Ouhaddou

Al-Kalima

Cette artiste marocaine d'origine française est influencée par l'artisanat et les cultures traditionnelles. Ses compositions sont réalisées à partir de vitraux irakiens recyclés, de laiton et de moteurs rotatifs. Avec cinq vitraux circulaires, elle propose une gamme de couleurs vives, qui s'estompent progressivement les unes après les autres. « Cette transformation rappelle que le verre irakien a disparu au profit du verre mauresque, avant que le verre industriel ne soit fabriqué en Chine ou en Arabie saoudite », peut-on lire dans le catalogue. « Ces changements expriment une certaine standardisation résultant de la mondialisation des productions ».

« Ce matériau qui pâlit souligne également le passage de la complexité au néant. ‘Al-Kalima’ qui signifie ‘le mot’ en arabe, fait allusion à la parole à sa force... (Les fenêtres) rappellent que le langage humain est relié au cosmos, comme le veut cette tradition calligraphique », lit-on dans le catalogue. Sara Ouhaddou ajoute que l'œuvre s'inspire « des idées et des réflexions des poètes arabes des siècles des Lumières au début du XXe siècle ».

Le passé qui ne s'est pas présenté, Mohammed Alsanié
Le passé qui ne s'est pas présenté, Mohammed Alsanie

Mohammed Alsanie

« The Past That Didn’t Occur » (Le passé qui ne s'est jamais présenté)

La plupart des œuvres de Mohammad Alsanie sont un hommage aux années 80, trempées dans le néon et la nostalgie, et situées, comme le suggère le catalogue, « à mi-chemin entre le grand classique du cinéma de science-fiction ‘Tron’ de 1982 et le feuilleton policier ‘Miami Vice’ ».

Selon le catalogue, « le travail d'Alsanie relève du rétro-futurisme, où le futur est perçu à travers le filtre du passé. La technologie semble donc obsolète, et véhicule une certaine nostalgie ou mélancolie ».

Ce montage vidéo nous accompagne dans une promenade à travers Djeddah (les visiteurs venus de cette ville connaîtront sans doute quelques-unes des sculptures urbaines), avec toutefois quelques touches surréalistes qui donnent à l'ensemble une touche de fantaisie. « Les lignes abstraites, l'horizon, le soleil couchant et les météorites transportent le spectateur dans un univers imaginaire où il peut contempler des étoiles nichées au coin d'une rue », peut-on lire dans le catalogue.

Cyprium2135, Moath Alofi
Cyprium2135, Moath Alofi

Moath Alofi

Cyprium 2135

C'est dans les déserts d'Arabie saoudite que Moath Alofi tire la plus grande partie de son travail. Cette impression mesurant 10 x 7 mètres ne fait pas exception à la règle. D'après le catalogue, il s'agit d'une reproduction d'un « pétroglyphe de Jabal Uhain, dépeignant les bras et les mains tracés sur la montagne Jubbah dans la région de Ha'il. Ces « mustatils » (d'anciennes structures de pierre présentes dans le nord-ouest de l'Arabie) abritaient autrefois des rituels que nous ne connaissons pas aujourd'hui. Par la suite, Alofi transforme subtilement ces symboles « en une forme qui rappelle les logos des sponsors de l'exposition » et crée ainsi « un pont entre les temps anciens et le monde actuel ». Aux yeux de l'artiste, cette œuvre nous invite à partir à la recherche des « étoiles qui existent sur Terre comme au ciel ».

Sans titre, Basheer Hawsawi
Sans titre, Basheer Hawsawi

Bachir Hawsawi

‘Untitled’ (Sans titre)

Le diorama de Hawsawi s'inspire des souvenirs qu'il a gardés de son enfance : des objets de tous les jours dans sa maison familiale, du magasin de son père, et surtout de sa mère qui séchait des citrons et de l'odeur que ceux-ci dégageaient. Les presses à citron motorisées présents dans  l'œuvre tournent « sans raison, ce qui rappelle la vie de tous les jours et la routine qu'elle impose », peut-on lire dans le catalogue. Il poursuit que « la mémoire des gens est reliée à des traumatismes mais ces traumatismes sont mis à l'écart de la réalité ».

« Le temps, je l'aborde de diverses manières en tant qu'être humain et artiste », explique Hawsawi. « Le passé est pour moi un voyage éphémère où je passe peu de temps, puisqu'il épuise le moment présent et mon existence temporelle ».

Observation de l'univers magique, Nasser Almulhim
Observation de l'univers magique, Nasser Almulhim

Nasser Almulhim

‘Gazing Into the Magical Universe’ (« Contempler l'univers fascinant »)

Nasser Almulhim est célèbre pour ses peintures abstraites. Cette sculpture est imprégnée de la même influence. « Des cercles, des rectangles, des triangles et bien d'autres formes sont imbriqués de manière visuelle pour créer ce qu'Almulhim qualifie d' ‘icône spirituelle’ », peut-on lire dans le catalogue. Pour l'artiste, cette œuvre « peut servir d’outil de communication avec l'univers extraordinaire et avec la beauté magique qu'il recèle ».

« L'œuvre est enracinée dans la terre, mais elle circule en synergie de concert avec les énergies qui se trouvent au-dessus et au-dessous d'elle, comme si elle était à la recherche d'autres dimensions », écrit-il. « C'est un portail pour la quête de la beauté qui se trouve à l'intérieur et autour de soi, un chemin qui nous permet de contempler ... notre âme ».

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
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  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

arabie saoudite
La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

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Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Aya Nakamura au centre du jeu et des Flammes

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  • La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde va concourir pour le titre d'artiste féminine de l'année face à Meryl et Nej
  • Sous tous les regards, Aya Nakamura, reine des nominations dans six catégories, sera l'attraction de la cérémonie des Flammes, les Victoires du rap et ses courants, jeudi soir au Châtelet à Paris

PARIS: Sous tous les regards, Aya Nakamura, reine des nominations dans six catégories, sera l'attraction de la cérémonie des Flammes, les Victoires du rap et ses courants, jeudi soir au Châtelet à Paris.

"Chaleur", titre sorti le 15 février par Werenoi et Aya Nakamura, colle à la 2e édition de cet évènement avec ces deux artistes qui attisent les braises de l'industrie musicale.

La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde va notamment concourir pour le titre d'artiste féminine de l'année face à Meryl et Nej.

Werenoi, quatre nominations dans le sillage de l'album "Carré", le plus vendu en France en 2023, s'aligne dans la catégorie artiste masculin face à Tiakola et Gazo, lauréat du prix l'an dernier.

Chez les femmes, c'est l'interprète de "Djadja", son tube de 2018 qui cumule près de 960 millions de vues sur YouTube, qui l'avait emporté en 2023.

Le nom d'Aya Nakamura tourne en boucle dans les conversations et dans les médias depuis que le magazine L'Express a émis l'idée qu'elle chante un morceau d'Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet.

La Franco-Malienne est depuis dénigrée par l'extrême droite. Une banderole du collectif identitaire Les Natifs donnait ainsi le ton: "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako".

"Elle ne chante pas français, elle ne chante d'ailleurs pas +étranger+ non plus, elle chante on ne sait pas quoi", avait aussi tancé Marine Le Pen.

Du haut de sa réussite

La chanteuse a aussi ses défenseurs. "Contrairement à la fachosphère, je pense que cette artiste représente la France d'une manière remarquable", a lancé Mourad Boudjellal, éditeur de bandes dessinées et ancien patron du RC Toulon, dans La Tribune du Dimanche. "Du haut de sa réussite, elle emmerde tous les gens sans talent qui ne pourront jamais remplir un stade", a-t-il encore glissé.

"Qui représente mieux la France en 2024 qu'Aya Nakamura ? Artistiquement, c'est elle qui donne l'heure", renchérit le chanteur Black M dans Le Parisien.

"Je fais le constat désolant qu'on en est là, en France. Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent", a commenté l'acteur Omar Sy, dans Le Nouvel Obs ce jeudi.

Pour rappel, la présence de l'artiste aux JO n'a pas été confirmée officiellement. Pour Emmanuel Macron, elle aurait "tout à fait sa place dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux". En ajoutant que la décision reviendrait au directeur artistique de ces cérémonies, Thomas Jolly.

Les attaques n'ont pas l'air de déstabiliser la championne du streaming, qui a mis en ligne lundi soir une vidéo sur Snapchat aux côtés de Brigitte Macron et Hélène Mercier-Arnault, épouse de l'homme d'affaires Bernard Arnault.

L'arrivée sur le tapis rouge de la chanteuse de "Copines", 28 ans, sera sans doute une des images les plus relayées sur les réseaux sociaux pendant la soirée.

Boulot pas encore fini

La cérémonie des Flammes, retransmise pour la première fois en direct sur W9, en parallèle de Twitch et YouTube, sera scannée par les professionnels de la filière.

Son empreinte est déjà visible. Cette année, Gazo, à égalité avec Vianney, a été sacré artiste masculin par les Victoires de la musique. Tout comme Aya Nakamura chez les femmes, alors que cette institution ne lui avait accordé jusqu'ici qu'une distinction anecdotique.

Tom Brunet, co-producteur de la cérémonie des Flammes, sourit quand l'AFP l'interroge sur ce copié-collé pour deux trophées majeurs. "Le boulot n'est pas encore fini, on veut pérenniser l'évènement", insiste le co-créateur de ce rendez-vous créé pour mettre en lumière rap et r'n'b, souvent dans l'ombre auparavant aux Victoires.

Les nominations et les lauréats résultent, pour la grande majorité des 24 Flammes décernées à partir de 21H00, de l'agrégat du vote du public et du vote du jury.

Les Flammes sont nées de l'association entre Yard, média et agence de communication dont Tom Brunet est co-fondateur, et Booska-P, autre média. Spotify, plateforme leader du streaming musical, est associée depuis le début à l'événement.