Covid-19: l'Iran franchit la barre des 100 000 morts

Des Iraniens passent devant des magasins fermés sur la place Valiasr dans la capitale Téhéran, le 16 août 2021. (AFP)
Des Iraniens passent devant des magasins fermés sur la place Valiasr dans la capitale Téhéran, le 16 août 2021. (AFP)
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Publié le Jeudi 19 août 2021

Covid-19: l'Iran franchit la barre des 100 000 morts

  • Au cours des dernières 24 heures, 31 266 contaminations ont été recensées et 564 personnes sont décédées
  • Depuis juin, Téhéran fait face à une importante hausse des infections, les autorités évoquant une «cinquième vague» causée par le variant Delta

TEHERAN: L'Iran a franchi la barre des 100.000 morts du Covid-19, a affirmé jeudi le ministère de la Santé, alors que le pays a renforcé les mesures sanitaires pour freiner la propagation du coronavirus.


Au cours des dernières 24 heures, 31.266 contaminations ont été recensées et 564 personnes sont décédées, a ajouté le ministère. Depuis le début de la pandémie, l'Iran dénombre 4.587.683 infections et 100.255 morts.


L'Iran est le pays le plus touché par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient. De l'aveu même des autorités, les bilans officiels sont largement sous-évalués.


Depuis juin, Téhéran fait face à une importante hausse des infections, les autorités évoquant une "cinquième vague" causée par le variant Delta. Et les bilans s'alourdissent depuis le début du mois d'août.


"Le nombre d'infections et d'hospitalisations s'est stabilisé dans 14 provinces (...) mais le nombre de décès devrait augmenter dans les prochains jours", a dit Iraj Harirchi, vice-ministre de la Santé, cité mercredi par l'agence de presse Isna.


Lundi dernier, les autorités ont instauré une série de mesures pour freiner la propagation du coronavirus, notamment l'interdiction des déplacements en voiture entre les provinces jusqu'au 27 août, ainsi que la fermeture des administrations, des banques et des commerces non essentiels sur l'ensemble du territoire.


Jeudi, l'agence Isna a rapporté que l'interdiction de circuler en voiture n'avait pas été respectée par certains citoyens qui auraient utilisé des camions pour transporter leur voiture vers des destinations touristiques, notamment dans la province de Gilan, dans le nord du pays.


Les autorités iraniennes ont souvent expliqué la hausse des cas de Covid-19 par les "voyages non-essentiels" et le non-respect des mesures par une partie de la population.


Les nouvelles restrictions ont été instaurées alors que les cérémonies chiites de l'Achoura, qui entraînent d'importants rassemblements, ont lieu mercredi et jeudi. Les mesures n'ont toutefois pas eu un impact sur les commémorations qui se déroulent en plein air, selon les autorités.


"Le comportement des pèlerins (lors des) cérémonies décidera de l'évolution du coronavirus dans le pays", a dit M. Harirchi.


L'Iran, qui n'a jamais totalement confiné ses 83 millions d'habitants, avait déjà mis en place des mesures partielles telles que des interdictions temporaires de voyager et la fermeture des commerces.


Pris à la gorge financièrement par les sanctions américaines rétablies à son encontre depuis 2018, l'Iran dit peiner à importer des vaccins bien qu'il tente d'accélérer sa campagne de vaccination.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.