Le film des événements depuis la chute de Kaboul

Un garçon porte des drapeaux talibans à vendre dans le quartier Karte Mamorin de Kaboul le 22 août 2021. (AFP)
Un garçon porte des drapeaux talibans à vendre dans le quartier Karte Mamorin de Kaboul le 22 août 2021. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 23 août 2021

Le film des événements depuis la chute de Kaboul

  • La télévision montre des responsables talibans investissant le palais présidentiel, leurs troupes prennent le contrôle des zones de la capitale abandonnées par l'armée afghane
  • Lundi 16, l'évacuation de diplomates, d'autres étrangers et d'Afghans s'organise dans l'urgence

PARIS: Les principaux événements depuis l'entrée des talibans il y a une semaine dans Kaboul, qui a consacré leur prise de pouvoir en Afghanistan.

- Les talibans à Kaboul -

Le 15 août, les talibans entrent dans Kaboul et investissent le palais présidentiel, au terme d'une offensive éclair entamée en mai à la faveur du début du retrait des forces américaines et de l'Otan. En dix jours, ils se sont emparés de toutes les grandes villes sans rencontrer de grande résistance.


L'ancien vice-président annonce que le président Ashraf Ghani a quitté le pays. "Les talibans ont gagné", admet ce dernier sur Facebook, expliquant avoir fui pour éviter un "bain de sang".

- Chaos à l'aéroport -

Le lendemain, l'évacuation de diplomates, d'autres étrangers et d'Afghans s'organise dans l'urgence. Une marée humaine se précipite à l'aéroport de Kaboul, générant des scènes d'anarchie.


Des avions militaires du monde entier entament une noria pour évacuer des milliers de personnes.

- Biden défend le retrait américain -

La Chine est le premier pays à dire vouloir entretenir des "relations amicales" avec les talibans. 


Le Conseil de sécurité met en garde les talibans contre toute volonté de faire du pays une base pour de futures attaques terroristes.


Le président américain Joe Biden, cible de vives critiques, longtemps silencieux, défend "fermement" sa décision de retirer les troupes américaines. La mission de Washington n'a jamais été d'y bâtir une nation démocratique mais "d'empêcher une attaque terroriste sur le sol américain".


Le 17, le président allemand Frank-Walter Steinmeier estime que "les images de désespoir à l'aéroport de Kaboul sont une honte pour l'Occident".

- Moscou juge «positifs» les signaux talibans -

La Russie, appelant à un dialogue inter-afghan, juge que les talibans envoient des signaux positifs en matière de libertés et de partage du pouvoir.


Les talibans assurent qu'ils ne chercheront pas à "se venger" de leurs adversaires, qui sont "pardonnés". "Nous nous engageons à laisser les femmes travailler dans le respect des principes de l'islam", dit un porte-parole.


L'UE "devra parler" aux talibans car ces derniers "ont gagné la guerre", déclare le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

- «Inquiets» pour les femmes -

Le 18, le Premier ministre britannique Boris Johnson avertit que les talibans "seront jugés sur les actes, pas sur les paroles".


Bruxelles et Washington se disent "profondément inquiets" de la situation des femmes, selon une déclaration co-signée par 18 autres pays.

- Ashraf Ghani, «plus une personne qui compte» -

Des responsables talibans rencontrent l'ex-président Hamid Karzai et l'ex-vice président Abdullah Abdullah à Kaboul.


Ashraf Ghani déclare depuis les Emirats arabes unis soutenir ces négociations. Mais "il n'est plus une personne qui compte en Afghanistan", affirme la diplomatie américaine.

- «Visites ciblées» -

Les talibans ont intensifié leur recherche des personnes ayant travaillé avec les forces américaines et de l'Otan, affirme un document confidentiel des Nations unies, évoquant des "visites ciblées porte-à-porte" chez les individus qu'ils veulent arrêter et chez les membres de leur famille.

- Une des évacuations «les plus difficiles de l'histoire» -

Le 20, le président russe Vladimir Poutine appelle à empêcher "l'effondrement" de l'Afghanistan et à ne pas permettre aux "terroristes" de quitter ce pays, y compris en se faisant passer pour des réfugiés. 


Il critique la politique occidentale "irresponsable" visant à "imposer des valeurs étrangères" aux Afghans.


Joe Biden affirme qu'il ne peut pas garantir "l'issue finale" de l'opération d'évacuation à Kaboul, "l'une des plus difficiles de l'histoire".

- Le cofondateur des talibans à Kaboul -

Le 21, le cofondateur et numéro deux des talibans, Abdul Ghani Baradar, arrive à Kaboul après deux jours à Kandahar. Des responsables talibans affirment travailler à l'"établissement d'un gouvernement inclusif".


Les ressortissants américains doivent éviter de se déplacer vers l'aéroport de Kaboul à cause de "potentielles menaces de sécurité", exhorte l'ambassade américaine en Afghanistan. 


Côté européen, Josep Borrell juge "impossible" d'évacuer tous les collaborateurs afghans pour le 31 août.

- Sept morts près de l'aéroport -

Le 22, Londres annonce la mort de sept Afghans dans la cohue à l'aéroport de Kaboul. La veille, Sky News avait montré les images d'au moins trois corps.


Un haut responsable taliban accuse les Etats-Unis d'être responsables du chaos à l'aéroport.


Une réunion virtuelle du G7 sur la situation en Afghanistan se tiendra le 24 août, annonce Boris Johnson.


L'Organisation de la coopération islamique (OCI), disant craindre que l'Afghanistan ne devienne un "refuge terroriste", appelle à un dialogue inclusif.

- Zone rebelle -  

Les talibans annoncent avoir envoyé des "centaines" de leurs combattants vers la vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, où une poche de résistance s'est formée, emmenée notamment par Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud assassiné en 2001 par le groupe jihadiste Al-Qaïda.

- Biden n'exclut pas de prolonger la présence américaine -

"Il y a des discussions en cours entre nous et l'armée au sujet de la prolongation" de la présence militaire américaine au-delà de la date butoir du 31 août, a déclaré dimanche Joe Biden. "Nous espérons ne pas avoir à prolonger, mais il y aura des discussions, je suppose, sur l'état d'avancement du processus" d'évacuation, a ajouté le président américain.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
Short Url
  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.