Mali: le pouvoir sommé de s'expliquer devant la cour de la Cédéao

Le Premier ministre malien Moctar Ouane (D) accueille le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio (G) avant une réunion bilatérale dans le cadre d'une visite, à Bamako, le 8 avril 2021. (Michele Cattani / AFP)
Le Premier ministre malien Moctar Ouane (D) accueille le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio (G) avant une réunion bilatérale dans le cadre d'une visite, à Bamako, le 8 avril 2021. (Michele Cattani / AFP)
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Publié le Vendredi 20 août 2021

Mali: le pouvoir sommé de s'expliquer devant la cour de la Cédéao

  • L'ex-Premier ministre de transition malien Moctar Ouane et Bah Ndaw, ancien président de la période de transition ouverte après un premier coup d'État militaire en août 2020, ont été arrêtés le 24 mai 2021 dans un coup de force mené par le colonel Assimi
  • Assimi Goïta, l'homme fort de la junte, s'est depuis fait investir président de transition et a nommé un nouveau Premier ministre

BAMAKO, Mali : La Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) a demandé au Mali de fournir d'ici au 28 août un mémoire justifiant les violations présumées des droits de Moctar Ouane et Bah Ndaw, a-t-on appris vendredi auprès d'un avocat de ces deux anciens dirigeants de la transition.

L'ex-Premier ministre de transition malien Moctar Ouane et Bah Ndaw, ancien président de la période de transition ouverte après un premier coup d'État militaire en août 2020, ont été arrêtés le 24 mai 2021 dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés maîtres du pouvoir.

Assimi Goïta, l'homme fort de la junte, s'est depuis fait investir président de transition et a nommé un nouveau Premier ministre. La mise à l'écart de Moctar Ouane et de Bah Ndaw a été officiellement présentée comme une démission. Ils ont été libérés mais leur entourage affirme qu'ils sont sous le coup d'une résidence surveillée qui ne dit pas son nom.

"Une requête déposée par MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane contre l'État du Mali a été enregistrée par le greffe de la Cour le 21 juillet 2021", a écrit la Cour de justice, dont le siège est à Abuja, au Nigeria, dans un communiqué publié vendredi par Mamadou Ismaïla Konaté, avocat des deux anciens dirigeants.

"Par conséquent vous êtes invités à produire un mémoire en défense dans un délai d'un mois (...) passé ce délai les requérants seront entendus et un arrêt par défaut réputé contradictoire peut-être rendu", a ajouté la Cour dans ce document daté du 29 juillet.

"Les autorités, président et Premier ministre compris, ont jusqu'au 28 août pour s'expliquer sur les violations des droits et libertés de MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane", a souligné l'avocat sur Twitter.

"Il est demandé en l'occurrence d'enjoindre à l'État du Mali de lever tous obstacles de droit et de fait quant à l'exercice des droits et libertés" de Bah Ndaw et Moctar Ouane, a-t-il précisé à l'AFP.

Les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 se sont engagés à rendre le pouvoir dans un délai de 18 mois. 

Début août, le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga a assuré que les élections censées ramener les civils au pouvoir auraient lieu comme prévu en février-mars 2022.

Le doute persiste cependant quant à la faculté des autorités à tenir les échéances dans les sept mois qui leur restent, tant les obstacles à surmonter sont considérables dans ce pays en pleine tourmente depuis des années. La propagation jihadiste et les violences de toutes sortes vont de pair avec de graves crises politique et sociale.

BAMAKO, Mali : La Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) a demandé au Mali de fournir d'ici au 28 août un mémoire justifiant les violations présumées des droits de Moctar Ouane et Bah Ndaw, a-t-on appris vendredi auprès d'un avocat de ces deux anciens dirigeants de la transition.

L'ex-Premier ministre de transition malien Moctar Ouane et Bah Ndaw, ancien président de la période de transition ouverte après un premier coup d'État militaire en août 2020, ont été arrêtés le 24 mai 2021 dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés maîtres du pouvoir.

Assimi Goïta, l'homme fort de la junte, s'est depuis fait investir président de transition et a nommé un nouveau Premier ministre. La mise à l'écart de Moctar Ouane et de Bah Ndaw a été officiellement présentée comme une démission. Ils ont été libérés mais leur entourage affirme qu'ils sont sous le coup d'une résidence surveillée qui ne dit pas son nom.

"Une requête déposée par MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane contre l'État du Mali a été enregistrée par le greffe de la Cour le 21 juillet 2021", a écrit la Cour de justice, dont le siège est à Abuja, au Nigeria, dans un communiqué publié vendredi par Mamadou Ismaïla Konaté, avocat des deux anciens dirigeants.

"Par conséquent vous êtes invités à produire un mémoire en défense dans un délai d'un mois (...) passé ce délai les requérants seront entendus et un arrêt par défaut réputé contradictoire peut-être rendu", a ajouté la Cour dans ce document daté du 29 juillet.

"Les autorités, président et Premier ministre compris, ont jusqu'au 28 août pour s'expliquer sur les violations des droits et libertés de MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane", a souligné l'avocat sur Twitter.

"Il est demandé en l'occurrence d'enjoindre à l'État du Mali de lever tous obstacles de droit et de fait quant à l'exercice des droits et libertés" de Bah Ndaw et Moctar Ouane, a-t-il précisé à l'AFP.

Les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 se sont engagés à rendre le pouvoir dans un délai de 18 mois. 

Début août, le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga a assuré que les élections censées ramener les civils au pouvoir auraient lieu comme prévu en février-mars 2022.

Le doute persiste cependant quant à la faculté des autorités à tenir les échéances dans les sept mois qui leur restent, tant les obstacles à surmonter sont considérables dans ce pays en pleine tourmente depuis des années. La propagation jihadiste et les violences de toutes sortes vont de pair avec de graves crises politique et sociale.

BAMAKO, Mali : La Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) a demandé au Mali de fournir d'ici au 28 août un mémoire justifiant les violations présumées des droits de Moctar Ouane et Bah Ndaw, a-t-on appris vendredi auprès d'un avocat de ces deux anciens dirigeants de la transition.

L'ex-Premier ministre de transition malien Moctar Ouane et Bah Ndaw, ancien président de la période de transition ouverte après un premier coup d'État militaire en août 2020, ont été arrêtés le 24 mai 2021 dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés maîtres du pouvoir.

Assimi Goïta, l'homme fort de la junte, s'est depuis fait investir président de transition et a nommé un nouveau Premier ministre. La mise à l'écart de Moctar Ouane et de Bah Ndaw a été officiellement présentée comme une démission. Ils ont été libérés mais leur entourage affirme qu'ils sont sous le coup d'une résidence surveillée qui ne dit pas son nom.

"Une requête déposée par MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane contre l'État du Mali a été enregistrée par le greffe de la Cour le 21 juillet 2021", a écrit la Cour de justice, dont le siège est à Abuja, au Nigeria, dans un communiqué publié vendredi par Mamadou Ismaïla Konaté, avocat des deux anciens dirigeants.

"Par conséquent vous êtes invités à produire un mémoire en défense dans un délai d'un mois (...) passé ce délai les requérants seront entendus et un arrêt par défaut réputé contradictoire peut-être rendu", a ajouté la Cour dans ce document daté du 29 juillet.

"Les autorités, président et Premier ministre compris, ont jusqu'au 28 août pour s'expliquer sur les violations des droits et libertés de MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane", a souligné l'avocat sur Twitter.

"Il est demandé en l'occurrence d'enjoindre à l'État du Mali de lever tous obstacles de droit et de fait quant à l'exercice des droits et libertés" de Bah Ndaw et Moctar Ouane, a-t-il précisé à l'AFP.

Les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 se sont engagés à rendre le pouvoir dans un délai de 18 mois. 

Début août, le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga a assuré que les élections censées ramener les civils au pouvoir auraient lieu comme prévu en février-mars 2022.

Le doute persiste cependant quant à la faculté des autorités à tenir les échéances dans les sept mois qui leur restent, tant les obstacles à surmonter sont considérables dans ce pays en pleine tourmente depuis des années. La propagation jihadiste et les violences de toutes sortes vont de pair avec de graves crises politique et sociale.

BAMAKO, Mali : La Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) a demandé au Mali de fournir d'ici au 28 août un mémoire justifiant les violations présumées des droits de Moctar Ouane et Bah Ndaw, a-t-on appris vendredi auprès d'un avocat de ces deux anciens dirigeants de la transition.

L'ex-Premier ministre de transition malien Moctar Ouane et Bah Ndaw, ancien président de la période de transition ouverte après un premier coup d'État militaire en août 2020, ont été arrêtés le 24 mai 2021 dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés maîtres du pouvoir.

Assimi Goïta, l'homme fort de la junte, s'est depuis fait investir président de transition et a nommé un nouveau Premier ministre. La mise à l'écart de Moctar Ouane et de Bah Ndaw a été officiellement présentée comme une démission. Ils ont été libérés mais leur entourage affirme qu'ils sont sous le coup d'une résidence surveillée qui ne dit pas son nom.

"Une requête déposée par MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane contre l'État du Mali a été enregistrée par le greffe de la Cour le 21 juillet 2021", a écrit la Cour de justice, dont le siège est à Abuja, au Nigeria, dans un communiqué publié vendredi par Mamadou Ismaïla Konaté, avocat des deux anciens dirigeants.

"Par conséquent vous êtes invités à produire un mémoire en défense dans un délai d'un mois (...) passé ce délai les requérants seront entendus et un arrêt par défaut réputé contradictoire peut-être rendu", a ajouté la Cour dans ce document daté du 29 juillet.

"Les autorités, président et Premier ministre compris, ont jusqu'au 28 août pour s'expliquer sur les violations des droits et libertés de MM. Bah Ndaw et Moctar Ouane", a souligné l'avocat sur Twitter.

"Il est demandé en l'occurrence d'enjoindre à l'État du Mali de lever tous obstacles de droit et de fait quant à l'exercice des droits et libertés" de Bah Ndaw et Moctar Ouane, a-t-il précisé à l'AFP.

Les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 se sont engagés à rendre le pouvoir dans un délai de 18 mois. 

Début août, le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga a assuré que les élections censées ramener les civils au pouvoir auraient lieu comme prévu en février-mars 2022.

Le doute persiste cependant quant à la faculté des autorités à tenir les échéances dans les sept mois qui leur restent, tant les obstacles à surmonter sont considérables dans ce pays en pleine tourmente depuis des années. La propagation jihadiste et les violences de toutes sortes vont de pair avec de graves crises politique et sociale.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.