Un philanthrope saoudien insuffle de l'espoir aux orphelins d'Afrique

De son bureau en Ouganda, ce philanthrope de 56 ans prend actuellement en charge près de 10 600 enfants, 7 400 familles, 20 orphelinats, cinq écoles, un hôpital et une clinique répartis dans différents pays d'Afrique. (Photo/Fourni)
De son bureau en Ouganda, ce philanthrope de 56 ans prend actuellement en charge près de 10 600 enfants, 7 400 familles, 20 orphelinats, cinq écoles, un hôpital et une clinique répartis dans différents pays d'Afrique. (Photo/Fourni)
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Publié le Dimanche 22 août 2021

Un philanthrope saoudien insuffle de l'espoir aux orphelins d'Afrique

  • Ali Al-Ghamdi –surnommé le « Père des orphelins » --prend en charge 10 600 enfants ainsi que 20 orphelinats
  • Ce philanthrope saoudien fait tout son possible pour améliorer quelque peu la vie des moins fortunés

DJEDDAH : Difficile de remédier au sort tragique des nombreux orphelins qui vivent dans la pauvreté en Afrique. Cependant, un Saoudien fait tout son possible pour améliorer quelque peu la vie des moins fortunés.

Ali Al-Ghamdi, que les familles et les habitants des villages surnomment le « Père des orphelins », a consacré la majeure partie de sa vie à assurer le bien-être aux orphelins défavorisés et à leur offrir un avenir plus radieux.

De son bureau en Ouganda, ce philanthrope de 56 ans prend actuellement en charge près de 10 600 enfants, 7 400 familles, 20 orphelinats, cinq écoles, un hôpital et une clinique répartis dans différents pays d'Afrique.

Je ne demande rien en retour. Je veux que ces orphelins soient heureux, c'est tout.

Ali Al-Ghamdi

Né à Al-Bahah, Ali Al-Ghamdi a passé son enfance à Djeddah dans un environnement défavorisé. C'est en 2001 qu'il a décidé de consacrer sa vie aux œuvres de charité, notamment en faveur des enfants quelle que soit leur race, leur couleur ou leur religion.

C'est ainsi qu'il a entrepris de subvenir aux besoins des orphelins d'Afrique et de sensibiliser le public à leurs souffrances, notamment aux problèmes rencontrés par les jeunes enfants.

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Dans un entretien accordé à Arab News, M. Al-Ghamdi raconte que feu le philanthrope koweïtien Abdel Rahman Al-Sumait l'a inspiré à consacrer sa vie aux moins fortunés.

De retour au Royaume pour passer du temps avec sa famille cette semaine, il affirme que « la Covid-19 qui sévit en Afrique ne nous a pas empêchés de travailler. Cette pandémie entraîne famine et décès par inanition ; problème qui sévissait déjà dans la région. Toutefois, ce virus est venu perturber davantage la vie de la population ».

Selon lui, « nous avons poursuivi nos activités en faveur des enfants et des familles, mais nous nous concentrons pour l'instant sur les denrées alimentaires et les médicaments. Nous sommes parvenus à fournir une importante quantité de nourriture et une bonne partie de médicaments contre la malaria à ceux qui en avaient besoin ».

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Pour M. Al-Ghamdi, c'est au moment où il a pris connaissance des problèmes auxquels sont confrontés les jeunes enfants placés dans des orphelinats en marge de la société qu'il s'est lancé dans une vie de charité.

« J'ai me suis donc renseigné sur la culture et les soins prodigués aux orphelins. Une fois que j'ai rassemblé les informations voulues, je me suis rendu en Afrique pour mettre en œuvre les connaissances que j'avais acquises. Mais pourquoi ai-je choisi l'Afrique ? C'est en raison de la pauvreté, des épidémies et des catastrophes qui secouent ce continent ».

M. Al-Ghamdi affirme qu'il ne pouvait fermer les yeux sur la souffrance d'autrui et qu'il ressentait l'obligation d'aider les nécessiteux de toutes les manières possibles. Il ne s'est pas contenté d'aider financièrement. Il a également apporté une aide concrète à travers les approvisionnements qu'il a fournis, les écoles et les centres médicaux qu'il a construits, la préparation des repas, les activités de nettoyage et la transmission des valeurs morales à la population.

 « Je ne demande rien en retour. Je veux que ces orphelins soient heureux, c'est tout », dit-il.

M. Al-Ghamdi précise que sa femme est toujours présente à ses côtés. Elle le soutient à chaque fois qu'il se sent abattu. En effet, le couple a attendu 13 ans avant d'avoir des enfants. Aujourd'hui, il est fier de ses quatre enfants, un garçon et trois filles.

Au terme de nombreuses années de lutte, les actions de M. Al-Ghamdi ont peu à peu attiré l'attention du grand public, et les gens ont fini par reconnaître ses efforts.

C'est en 2018 qu'il a reçu le prix Shining World Compassion Award, assorti d'une somme de 30 000 dollars. Deux ans plus tard, il a reçu plus de 272 000 dollars du cheikh Mohammad ben Rashid Al-Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et souverain de Dubaï. Ce prix lui a été remis lors de la 3e édition de la remise des prix Arab Hope Makers pour récompenser son parrainage d'orphelins à travers l'Afrique sans aucun soutien financier extérieur.

Ali Al-Ghamdi en compagnie de Hassan et Sharifah, les orphelins ougandais qu'il a parrainés, lors de la cérémonie de remise des diplômes. (Photos/Supplied)

L'argent provenant des prix qu’Ali Al-Ghamdi reçoit est consacré aux personnes dans le besoin. Bon nombre des orphelins qu'il a aidés ont par la suite embrassé de brillantes carrières comme avocats ou médecins, entre autres.

« Nous avons participé à leur formation scolaire, en leur apportant le soutien nécessaire pour qu'ils soient sur un pied d'égalité avec leurs camarades à l'école ».

Tout au long de sa lutte pour l'autonomisation des personnes défavorisées, certains enfants qu'il a aidés sont devenus adultes et sources d'espoir. Les orphelins ougandais Hassan et Sharifah, qui ont grandi sous la garde de M. Al-Ghamdi, ont fait des études de médecine à l'université Makerere en Ouganda. Ils ont obtenu leur diplôme en juin 2021.

M. Al-Ghamdi confie à Arab News qu'il n'a jamais regretté la vie qu'il a choisi de mener, en dépit des moments difficiles qu'elle présente.

« Lorsque je me promène dans la rue, dans les marchés ou les centres commerciaux, je me retrouve entouré de personnes qui sollicitent mon aide ou prennent des photos avec moi. Cela ne me réjouit pas. Mais je suis obligé de répondre à tout le monde et la journée passe vite lorsque je suis en leur compagnie », explique-t-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.