Des dizaines de milliers d'Américains sans électricité à cause de la tempête Henri

Avec le réchauffement de la surface des océans, les ouragans deviennent plus puissants, selon les scientifiques. (Photo, AFP)
Avec le réchauffement de la surface des océans, les ouragans deviennent plus puissants, selon les scientifiques. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 23 août 2021

Des dizaines de milliers d'Américains sans électricité à cause de la tempête Henri

  • Plus de 72 000 personnes dans l'État de Rhode Island, 30 000 dans le Connecticut, et 10 000 dans le Massachusetts, ont été victimes d'une coupure de courant
  • De sept à 15 cm de précipitations sont attendus à travers la région, et jusqu'à 25 cm par endroits

NEW YORK: Plus de 100 000 habitants du nord-est des États-Unis étaient dimanche sans électricité au passage de la tempête Henri, selon un site spécialisé, tandis que le président Joe Biden appelait à la prudence face notamment aux risques d'inondations.

Plus de 72 000 personnes dans l'État de Rhode Island, 30 000 dans le Connecticut, et 10 000 dans le Massachusetts, ont été victimes d'une coupure de courant dans la journée selon le site poweroutage.us.

La tempête a frappé les côtes américaines au niveau de Rhode Island à 12H15 (16H15 GMT), selon les services météo américains (National Weather Service). 

Dans son bulletin de 17H00 (21H00 GMT), le Centre américain de surveillance des ouragans, le NHC, indiquait que la tempête soufflait avec des vents allant jusqu'à 65 km/h, en baisse par rapport aux 120 km/h de la veille observés en mer.

"Il est important de surveiller la situation et d'être prêt dans votre maison et votre quartier. Assurez-vous d'avoir des provisions pour votre foyer, y compris les médicaments nécessaires, la nourriture, l'eau, et des radios avec batterie en cas de longues coupures de courant", a lancé en fin d'après-midi le président Biden, lors d'une conférence de presse.

Henri, qui avait été rétrogradé dans la matinée d'ouragan à tempête tropicale par le NHC, devrait se déplacer moins rapidement dans les prochaines heures, souligne le bulletin, avant de préciser que la tempête pourrait "stagner près de la frontière entre l'État de New York et du Connecticut cette nuit". 

Le nord-est des États-Unis est d'habitude relativement épargné par de telles tempêtes, qui touchent plutôt des États plus au sud comme la Floride ou la Louisiane. 

Avec le réchauffement de la surface des océans, les ouragans deviennent plus puissants, selon les scientifiques. Ils font notamment peser un risque de plus en plus important aux communautés côtières victimes des phénomènes de vagues-submersions, amplifiés par la montée du niveau des océans.

«Échappé belle»

Si le gouverneur de Rhode Island Dan McKee a affirmé qu'il existait "d'importantes inondations" dans certaines zones, les premières réactions de certains habitants semblent indiquer que le passage de la tempête n'a pas été aussi terrible que prévu.

"On l'a échappé belle", a déclaré James Kiker, un habitant de Newport, affirmant n'avoir vu que "peu de dégâts" dans sa zone, avec quelques branches cassées.

De sept à 15 cm de précipitations sont attendus à travers la région, et jusqu'à 25 cm par endroits, selon le NHC, alors que la dégradation des conditions météorologiques avait déjà poussé samedi à l'arrêt du grand concert organisé à Central Park pour marquer les "retrouvailles" des artistes avec le public de New York.

Le NHC a cependant levé dans l'après-midi toutes ses alertes à la submersion côtière.

La maire de Boston, plus grande ville de l'État du Massachusetts, avait demandé dimanche matin aux habitants de se préparer notamment à des "vents destructeurs", et à de "potentielles coupures de courant".

"S'il vous plaît, restez à l'intérieur", a plaidé Kim Janey lors d'une conférence de presse.

Le gouverneur de l'État de New York Andrew Cuomo avait déclaré un état d'urgence samedi à l'approche de la tempête, précisant que 500 soldats de la garde nationale avaient été mobilisés pour venir en soutien aux efforts de réponse à la tempête. 

La dégradation des conditions météorologiques samedi soir a poussé à l'arrêt du grand concert organisé à Central Park pour marquer les "retrouvailles" des artistes avec le public de New York. Le chanteur Barry Manilow a ainsi été interrompu au milieu d'une chanson par une voix demandant aux spectateurs d'évacuer les lieux rapidement mais calmement.

La capitale culturelle et économique du pays a encore à l'esprit le douloureux souvenir de l'ouragan Sandy, qui avait fait 44 morts dans la ville en 2012.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.