Au-delà des nuages, une nouvelle carrière pour les Saoudiennes

Au cours de leur formation professionnelle, les étudiantes saoudiennes ont réalisé des performances exceptionnelles et les résultats qu’elles ont obtenus sont remarquables, souligne un responsable de l'académie. (Photos/Huda Bashatah)
Au cours de leur formation professionnelle, les étudiantes saoudiennes ont réalisé des performances exceptionnelles et les résultats qu’elles ont obtenus sont remarquables, souligne un responsable de l'académie. (Photos/Huda Bashatah)
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Publié le Mercredi 25 août 2021

Au-delà des nuages, une nouvelle carrière pour les Saoudiennes

  • Les programmes de formation intensive que suivent les étudiantes se déroulent sur deux mois
  • Un formateur révèle que les candidates saoudiennes sont en général très cultivées et qu’elles montrent beaucoup d'enthousiasme pour ce travail

DJEDDAH: L'aviation fait toujours partie de ces nombreux secteurs qui ouvrent des perspectives d'emploi aux femmes saoudiennes. Elles y travaillent dans les domaines du contrôle aérien, des opérations, de l'administration et en tant qu'hôtesses de l'air.

La Prince Sultan Aviation Academy («Académie d'aviation du prince Sultan») de Djeddah est l'école officielle de la compagnie Saudi Airlines. Depuis deux ans, elle forme des hôtesses de l'air saoudiennes dans le cadre d'une initiative menée dans tout le pays destinée à favoriser le recrutement de ressortissants saoudiens et l’autonomisation des femmes.

Depuis, trente-sept hôtesses de l'air saoudiennes ont obtenu leur diplôme. Elles travaillent actuellement aux côtés de leurs collègues masculins à bord de vols nationaux et internationaux. Si le poste d'hôtesse de l'air a toujours été dévolu aux femmes, il n'était confié qu'aux étrangères par le passé.

Les programmes de formation intensive que suivent les étudiantes se déroulent sur deux mois. Ils répondent à des exigences spécifiques qui concernent notamment le service à la clientèle, les procédures préalables au vol, l'embarquement, le service à bord, les procédures de sûreté et de sécurité ainsi que les premiers secours.

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Les programmes de formation intensive que suivent les étudiantes se déroulent sur deux mois. Fournie

Bailasan Ahmad est une femme saoudienne qui suit actuellement une formation en sécurité dans cette académie. Elle nous confie que le parcours qu'elle a suivi pour devenir hôtesse de l'air a été des plus enrichissants.

«Je m'attendais à un travail plus orienté vers le service et l'hospitalité», déclare-t-elle à Arab News. «Mais, au cours de la formation, j'ai acquis des connaissances sur la sécurité et sur la manière de gérer différentes situations difficiles comme les urgences médicales et les incendies.»

Les résultats que les Saoudiennes ont obtenus m'ont énormément impressionné. Leurs connaissances et leurs performances nous ont agréablement surpris. Je pense que les Saoudiennes sont les mieux placées pour représenter la culture et l'hospitalité de Saudi Airlines.

Hattan al-Sharif

Bailasan Ahmad raconte qu'elle a souvent voyagé pendant son enfance et qu'elle a toujours été impressionnée par les hôtesses de l'air qu'elle a rencontrées. «Je discutais avec elles et je me renseignais sur leur travail. J'ai donc compris qu'elles assumaient de lourdes responsabilités. Pourtant, le fait de suivre moi-même cette formation a constitué une expérience bien différente de ce à quoi je m'attendais», raconte-t-elle.

En bref

  • Depuis deux ans, la Prince Sultan Aviation Academy de Djeddah forme des hôtesses de l'air saoudiennes dans le cadre d'une initiative menée dans tout le pays destinée à favoriser le recrutement de ressortissants saoudiens et l’autonomisation des femmes.

 

  • Si le poste d'hôtesse de l'air a toujours été dévolu aux femmes, il n'était confié qu'aux étrangères par le passé.

 

  • Dans le cadre de la diversification de l'économie du Royaume, qui vise à la rendre moins dépendante du pétrole, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite entend porter à 30% le pourcentage de femmes qui font partie de la population active.

 

Bailasan Ahmad est reconnaissante de cette opportunité qui lui a été offerte et se dit fière d'être une représentante saoudienne de la compagnie nationale Saudi Airlines.

Les femmes saoudiennes qui souhaitent postuler un emploi au sein de la compagnie aérienne saoudienne doivent avoir moins de 30 ans, être titulaires d'un diplôme d'études secondaires et parler couramment l'anglais. Il existe d’autres conditions, relatives à l’apparence physique et à l’attitude personnelle.

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Les femmes saoudiennes qui souhaitent postuler un emploi au sein de la compagnie aérienne saoudienne doivent avoir moins de 30 ans, être titulaires d'un diplôme d'études secondaires et parler couramment l'anglais. Fournie

Mee'ad al-Baraka est elle aussi une future hôtesse de l'air saoudienne. Elle se dit enchantée par cette aventure: «Je souhaite montrer au monde que les femmes saoudiennes sont à la hauteur de ce genre d'emploi. Ce que j'aime le plus dans ce travail, c'est qu’il me permet de représenter mon pays.»

Mee'ad apprécie également le fait d’avoir des responsabilités envers les clients de la compagnie et de leur offrir le meilleur accueil possible. En outre, son travail lui donne la chance de découvrir le monde.

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Au cours de leur formation professionnelle, les étudiantes saoudiennes ont réalisé des performances exceptionnelles et les résultats qu’elles ont obtenus sont remarquables, souligne un responsable de l'académie. (Photos/Huda Bashatah)

Hattan al-Sharif fait partie de l'équipe de Saudi Airlines depuis 2002. Il assure la formation des hôtesses de l'air et enseigne le service en vol depuis trois ans.

«Je suis fier d'avoir été sélectionné pour faire partie des instructeurs qui forment les femmes saoudiennes et de participer à ce grand changement qui survient au niveau du Royaume», déclare M. Al-Sharif à Arab News.

Il précise par ailleurs que les candidates saoudiennes sont en général très cultivées et qu’elles montrent beaucoup d'enthousiasme pour ce travail.

«Les résultats que les femmes saoudiennes ont obtenus m'ont vivement impressionné. Leurs connaissances et leurs performances nous ont agréablement surpris. Je pense que les Saoudiennes sont les mieux placées pour représenter la culture et l'hospitalité de Saudi Airlines», explique-t-il.

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Les candidates saoudiennes sont en général très cultivées et montrent beaucoup d'enthousiasme pour ce travail. Fournie

Alaa Allaf suit également une formation d'hôtesse de l'air à l'académie. D'après elle, beaucoup de gens méconnaissent encore les responsabilités inhérentes à la profession qu’elle a choisie.

«De nombreuses fausses idées circulent sur ce métier», confie-t-elle ainsi à Arab News. «Certaines personnes pensent que les hôtesses de l'air préparent les repas, par exemple; or, ce n'est pas le cas. Nous sommes responsables avant tout de la sécurité et de la sûreté; nous nous assurons que tout se trouve à la bonne place et dans la bonne position à l’intérieur de l’avion. Nous veillons également à la sécurité de tous les voyageurs avant et pendant le vol. Cela concerne non seulement les passagers, mais aussi le personnel de cabine.»

Allaf révèle qu'elle a décidé de travailler comme hôtesse de l'air en 2016, bien avant que les femmes saoudiennes ne soient recrutées pour ce poste.

«Je suis reconnaissante des changements considérables qui se produisent dans le Royaume. Ils offrent aux femmes saoudiennes des opportunités illimitées. Je suis convaincue que nous ferons preuve d’une compétence exceptionnelle dans tous les domaines», affirme-t-elle.

L'Autorité générale de l'aviation civile d'Arabie saoudite (Gaca) a dévoilé au début de l’année un plan qui a pour objectif d’embaucher 10 000 Saoudiens dans le domaine du transport aérien d'ici à 2023. Vingt-huit professions spécialisées sont concernées, y compris celle d’hôtesse de l'air.

Ce plan est né de la coopération de la Gaca avec le ministère des Ressources humaines et du Développement social, qui ambitionne de renforcer le secteur de l'aviation. Les deux parties souhaitent ramener le taux de chômage du Royaume à 7%, comme le prévoit la Vision 2030.

Dans le cadre de la diversification de l'économie du Royaume, qui vise à la rendre moins dépendante du pétrole, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite entend porter à 30% le pourcentage de femmes qui font partie de la population active.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com