L'ouragan Nora touche le Mexique, une semaine après Grace

Il y a une semaine, le Mexique a subi le passage de l'ouragan Grace, qui avait touché terre à Veracruz (est) en tant qu'ouragan de catégorie 3. Le passage de Grace a fait onze morts dans cet Etat et dans celui de Puebla. (Photo, AFP)
Il y a une semaine, le Mexique a subi le passage de l'ouragan Grace, qui avait touché terre à Veracruz (est) en tant qu'ouragan de catégorie 3. Le passage de Grace a fait onze morts dans cet Etat et dans celui de Puebla. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 29 août 2021

L'ouragan Nora touche le Mexique, une semaine après Grace

  • Les autorités du Jalisco avaient appelé les habitants à rester chez eux, et l'aéroport international de Puerto Vallarta est fermé depuis samedi après-midi
  • Quinze abris ont été mis en place et des secouristes déployés afin de venir en aide aux populations

MEXICO : Une semaine après le passage de Grace, l'ouragan Nora a frappé le Mexique samedi soir, touchant terre dans l'Etat du Jalisco, sur la côte pacifique, accompagné de fortes pluies.

L'oeil de l'ouragan, de catégorie 1 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, a touché terre à 00H00 GMT "dans les environs de Tomatlan (Jalisco). Il va poursuivre sa trajectoire vers le Nayarit", a indiqué le Service météorologique national (SMN).

Selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC), l'ouragan a provoqué dans la nuit "des pluies très fortes sur les côtes des Etats du Jalisco et du Nayarit et il pourrait s'étendre jusqu'au Sinaloa endant la nuit".

Quelque 150 à 250 mm de pluies sont déjà tombées sur la région, et les vagues atteignent 3 à 5 mètres sur les plages du Colima et du Jalisco, a indiqué le SMN.

L'ouragan a provoqué quelques dégâts dans le Jalisco, où les autorités ont signalé un glissement de terrain sur une route nationale, ainsi que des maisons endommagées à Cihuatlán et des chutes d'arbres qui ont entraîné la fermeture d'un tronçon d'autoroute. 

Aucun blessé n'a été signalé.

Les autorités du Jalisco avaient appelé les habitants à rester chez eux, et l'aéroport international de Puerto Vallarta est fermé depuis samedi après-midi.

Quinze abris ont été mis en place et des secouristes déployés afin de venir en aide aux populations.

«Parallèlement à la côte»

A 03H00 GMT dimanche, l'ouragan se trouvait à 85 km au sud/sud-est de Puerta Vallarta, dans le Jalisco, et à 485 km de Cabo San Lucas, en Basse-Californie. Il se dirigeait vers le nord à une vitesse de 26 km/h, accompagné de vents soutenus soufflant à 130 km/h, selon le NHC.

L'oeil de l'ouragan "continuera de se déplacer près de la côte du Mexique au cours des prochaines heures", avant de poursuivre par le golfe de Californie "en se déplaçant parallèlement à la côte du Mexique", a indiqué le NHC. Le Centre américain des ouragans n'exclut toutefois pas que Nora puisse changer de direction pour se diriger vers l'intérieur des terres et se dissiper.

Il y a une semaine, le Mexique a subi le passage de l'ouragan Grace, qui avait touché terre à Veracruz (est) en tant qu'ouragan de catégorie 3. Le passage de Grace a fait onze morts dans cet Etat et dans celui de Puebla (centre). Des dégâts ont par ailleurs été enregistrés dans le centre et l'est du pays, avec des toitures arrachées, des routes endommagées et des coupures de courant.

Grace avait touché le Mexique à deux reprises, une première fois sur la côte caribéenne sans faire de victime ni dégât majeur; puis deux jours plus tard, devenu un ouragan "majeur" de catégorie 3, il a frappé l'Etat de Veracruz avec des vents de 205 km/h, avant de s'affaiblir et de s'éloigner dimanche vers le Pacifique.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.