Des entreprises saoudiennes souhaitent investir au sultanat d’Oman, selon le ministre Al-Faleh

Le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh (Photo, AN).
Le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh (Photo, AN).
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Publié le Lundi 30 août 2021

Des entreprises saoudiennes souhaitent investir au sultanat d’Oman, selon le ministre Al-Faleh

  • Le nombre d’investisseurs saoudiens au sultanat d’Oman s’élève désormais à 1 235
  • La visite ministérielle a pour objectif de renforcer et d’accroître les liens économiques et les investissements entre les deux pays

RIYAD: Le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh, a déclaré dimanche dernier que de nombreuses grandes entreprises saoudiennes souhaitaient investir au sultanat d’Oman dans des secteurs essentiels comme la pétrochimie, les soins de santé et les énergies renouvelables, entre autres.

Le ministre, qui préside une délégation d’hommes d’affaires et de responsables saoudiens au sultanat d’Oman, affirme que le volume des échanges entre les deux pays a atteint plus de 533 millions de dollars, soit 452 millions d’euros, au cours du premier trimestre de l’année 2021, rapporte l’agence de presse saoudienne. Il précise que les échanges commerciaux entre les deux pays frères, s’ils ont été affectés par la Covid-19, devraient bientôt retrouver les niveaux antérieurs à la pandémie.

Le nombre d’investisseurs saoudiens au sultanat d’Oman s’élève désormais à 1 235, tandis que 320 entreprises omanaises ont jusqu’à présent investi dans différents secteurs du Royaume. Selon Al-Faleh, les investissements saoudiens représentent une valeur totale de 24 milliards de riyals saoudiens (SAR), soit 5,4 milliards d’euros, tandis que les investissements omanais s’élèvent à plus de 4 milliards de SAR (904 millions d’euros).

Le ministre indique que des efforts sont en cours pour consolider le partenariat entre les deux pays. La visite ministérielle a justement pour objectif de renforcer et d’accroître leurs liens économiques et leurs investissements.

En Bref

Le nombre d’investisseurs saoudiens au sultanat d’Oman s’élève désormais à 1 235.

La visite ministérielle a pour objectif de renforcer et d’accroître les liens économiques et les investissements entre les deux pays.

320 entreprises omanaises ont jusqu’à présent investi dans différents secteurs du Royaume.

Le Conseil de coordination saoudo-omanais a été créé pour promouvoir les relations commerciales bilatérales dans divers secteurs.

Le mois dernier, le souverain d’Oman, Haïtham ben Tariq, s’est rendu dans le Royaume. Au cours de sa visite, les deux parties sont convenues de lancer des initiatives dans plusieurs domaines principaux de coopération, y compris des investissements dans la région de Douqm, dans le sultanat d’Oman, une collaboration en matière d’énergie ainsi que des partenariats dans le domaine de la sécurité alimentaire et de nombreuses activités culturelles, sportives et touristiques. Le Conseil de coordination saoudo-omanais a été créé pour promouvoir les relations commerciales bilatérales.

Dans un entretien télévisé avec Al-Arabiya, Al-Faleh fait savoir que, malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19, «nous avons réussi à augmenter les flux d’investissements directs de 20% en 2020».

Insistant sur l’importance de la technologie, il ajoute: «La compétitivité de chaque secteur économique du Royaume, ainsi que sa rentabilité, dépendront de leur adoption des derniers moyens technologiques en matière de productivité et de concurrence mondiale. Cela fait partie de la vision du prince héritier.»

Al-Faleh s’est récemment rendu au Royaume-Uni. Dans un entretien accordé au quotidien Independent Arabia, il soutient que l’Arabie saoudite déploie des efforts pour attirer plus de capitaux.

Selon le ministre, le véritable processus d’investissement n’a pas encore commencé au Royaume. Il met notamment l’accent sur le rôle actif joué par le Fonds d’investissement public (PIF) et les grandes entreprises.

Al-Faleh signale que le secteur des investissements est ouvert aux entreprises britanniques en Arabie saoudite et que la pétrochimie figure en tête de liste, dans la mesure où le Royaume est devenu un leader dans le secteur.

Des discussions avec le groupe Ineos sont en cours pour financer un projet de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) dans la ville de Jubail. Le but de cette opération est de produire des nitriles, matériaux essentiels dans les industries de pointe comme la fibre de carbone, utilisés dans divers secteurs comme l’industrie automobile, explique Al-Faleh.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com