Ouverture vendredi du festival de cinéma de Deauville avec Johnny Depp

L'acteur et producteur américain Johnny Depp salue ses fans sur le tapis rouge le 27 aoüt 2021. (Photo, AFP)
L'acteur et producteur américain Johnny Depp salue ses fans sur le tapis rouge le 27 aoüt 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 02 septembre 2021

Ouverture vendredi du festival de cinéma de Deauville avec Johnny Depp

  • Sur les 13 films indépendants des studios hollywoodiens en compétition, 12 équipes de films sont présentes
  • Johnny Depp est attendu dimanche dans la station balnéaire normande où il présentera «City of lies»

DEAUVILLE : Le 47e festival du cinéma américain de Deauville (Calvados), qui s'ouvre vendredi soir, devrait être marqué par un retour des Américains, Johnny Depp en tête, une compétition avec des personnages en quête d'identité, et des films inédits français comme le dernier Claude Lelouch.


Sur les 13 films indépendants des studios hollywoodiens en compétition, "j'ai 12 équipes de films qui sont présentes, ce qui prouve que les Américains n'ont pas peur de venir à Deauville", a estimé le directeur du festival Bruno Barde interrogé lundi par l'AFP.


Johnny Depp, 58 ans, est attendu dimanche dans la station balnéaire normande. L'acteur, qu'une récente saga judiciaire a opposé à un tabloïd sur fond d'accusations de violences conjugales, présentera hors compétition "City of lies" (Ville de mensonges). Il y joue un policier à la retraite forcée. Le film, qui repose sur un duo avec Forest Whitaker, est sorti directement en DVD.


Oliver Stone de son côté viendra défendre samedi, hors compétition, son "JFK L'Enquête" qui n'a pour l'heure par trouvé de distributeur, malgré sa présentation à Cannes.


Dylan Penn évoquera en parallèle "Flag Day" le film de son père Sean Penn dans lequel elle joue.


Côté compétition, le jury principal sera présidé par Charlotte Gainsbourg et le jury révélation par Clémence Poésie ("En Thérapie"). Les prix seront décernés le 11 septembre.


Il y sera beaucoup question de personnages "en quête d'identité, ce qui est normal: quand, dans le monde, les repères vacillent, le mieux c'est de se tourner vers soi, de se retrouver", précise Bruno Barde.


Parmi les plus remarqués par la critique figure "Pig" de Michael Sarnoski, avec Nicolas Cage, un film "d'une beauté et d'une profondeur énormes", selon le Washington Post. Ce thriller raconte l'histoire d'un ancien chef cuisinier star, reclus dans les bois et à la recherche de son cochon qui a été kidnappé. Il doit prochainement sortir en France.


Concourent également "Down with the king" de Diego Ongaro avec la star américaine du hip hop Freddie Gibbs, déjà présenté hors compétition à Cannes; "Blue Bayou" de Justin Chon (sélection Un certain regard à Cannes) ou "John and the hole", de Pascual Sisto qui faisait partie de la sélection cannoise 2020. 


Deux films en compétition ont une date de sortie en France. "La Proie d'une ombre" de David Bruckner, annoncé pour le 15 septembre. Et "Pleasure" de la suédoise Ninja Thyberg, interdit aux moins de 18 ans, attendu dans les salles le 21 octobre. Il s'agit de l'histoire d'une jeune Suédoise qui veut faire carrière dans le porno et découvre un monde où le plaisir cède vite la place au risque, à la toxicité et à la misogynie.


Sera également en compétition "Red Rocket" de Sean Baker, sur le retour dans sa ville natale d'une star du porno déchue, un des films qui a marqué la compétition à Cannes, même s'il n'a pas eu de prix.

Inédits français

Hors compétition, le jeune réalisateur et acteur américain Jim Cummings, Grand Prix à Deauville en 2018, viendra présenter son second film, cosigné avec JP McCabe, "the Beta Test", annoncé pour décembre dans les salles françaises. La 44e édition du festival l'avait récompensé pour "Thunder Road", un pamphlet tragicomique contre la "virilité à la John Wayne". 


Pour la seconde année consécutive, le festival propose des inédits français. Claude Lelouch présentera ainsi, avec nombre d'acteurs-stars, "L'amour, c'est mieux que la vie". Le réalisateur, Palme d'or en 1966 pour "Un homme et une femme", tourné à Deauville, a assuré en octobre à RTL qu'il s'agirait de son dernier film.


Laure Calamy (César de la meilleure actrice en mars), Christophe Honoré ou encore Yvan Attal feront également le déplacement pour présenter leurs prochains longs-métrages.


Au total 53 films seront projetés.


Les organisateurs tablent sur une fréquentation en nette hausse par rapport aux 38.000 spectateurs de l'édition 2020 marquée par le Covid-19, a indiqué lundi M. Barde. Les années précédentes, le festival attirait environ 60.000 personnes selon les organisateurs.  


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com