Israël: un incubateur de start-up pour favoriser la «révolution» alimentaire

Le premier hamburger de bœuf cultivé en laboratoire au monde à Londres, en 2013. (Photo d'archives, AFP)
Le premier hamburger de bœuf cultivé en laboratoire au monde à Londres, en 2013. (Photo d'archives, AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 03 septembre 2021

Israël: un incubateur de start-up pour favoriser la «révolution» alimentaire

  • L'Etat hébreu se targue depuis une décennie d'être la «start-up nation», avec son lot d'entreprises dans les hautes technologies
  • Mais le secteur surfe aussi sur l'essor de «l'agritech» et des «foodtech», les technologies agricoles alimentaires

KIRYAT SHMONA : Des champignons poussant sur des lentilles, des glaces à la protéine de pois chiches, une petite machine mesurant d'un rayon le degré de sucre des raisins: Israël a lancé jeudi un nouvel incubateur pour les technologies alimentaires à sa frontière avec le Liban.


L'Etat hébreu se targue depuis une décennie d'être la "start-up nation", avec son lot d'entreprises dans les hautes technologies, notamment dans les secteurs militaires et sécuritaires, mais le secteur surfe aussi sur l'essor de "l'agritech" et des "foodtech", les technologies agricoles alimentaires.


Et si la métropole Tel-Aviv et ses environs concentrent les firmes en innovation, qui emploient désormais un peu plus de 10% de la main d'oeuvre du pays, l'entrepreneur Erel Margalit a lui choisi de regrouper cette grappe industrielle dans la petite localité de Kiryat Shmona, qui jouxte la frontière avec le Liban, théâtre d'échanges de tirs et sous haute surveillance militaire.


"La Foodtech doit être la grande réponse au changement à l'oeuvre en alimentation et en agriculture car à l'heure actuelle nous nourrissons des animaux, et abattons environ cinq milliards de vaches par année. La planète ne suit plus", dit à l'AFP M. Margalit, qui dit vouloir participer à une "double révolution", alimentaire et technologique.


D'où les initiatives pour produire des protéines en réduisant leur empreinte écologique comme celle de la société Kinoko-Tech, qui développe une technique pour faire pousser des champignons sur des lentilles afin de créer un aliment hybride "riche en protéine, super écologique et savoureux", fait valoir sa PDG Jasmin Ravid.


D'autres sociétés cherchent, elles, à réduire la consommation de pesticides, comme Witi, qui a créé un petit appareil électro-optique au look de lunette de vision nocturne qui permet au vigneron de "détecter des maladies dans la vigne et de mesurer la qualité du raisin", estime son cofondateur Yonatan Elimelech De-Wolff.


"En France, les vignes représentent environ 3% des surfaces agricoles mais absorbent 30% des pesticides et des fongicides (...) or notre technologie permet de réduire l'usage de pesticides", dit-il.


Au total, Israël compte environ 400 entreprises dans le secteur des technologies alimentaires et ce secteur a le vent en poupe au point d'être celui ayant enregistré la plus forte progression en terme d'investissements au cours de la dernière année, selon Ido Yosovzon, analyste à la Start-up Nation Central, une organisation qui fait la promotion de l'innovation israélienne.


"En 2020, le secteur de la Foodtech a attiré 148 millions de dollars en investissements, et jusqu'à présent en 2021 nous sommes à 300 millions (...) et ce n'est que le début", dit-il.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.