Le patrimoine des transports parisiens, en ordre dispersé

Dans cette photo d'archive prise le 14 décembre 2017, la carte de l'itinéraire d'une rame de métro désaffectée est photographiée dans l'entrepôt de l'opérateur de transport public français RATP à Villeneuve-Saint-Georges, au sud de Paris. (Christophe Archambault / AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 14 décembre 2017, la carte de l'itinéraire d'une rame de métro désaffectée est photographiée dans l'entrepôt de l'opérateur de transport public français RATP à Villeneuve-Saint-Georges, au sud de Paris. (Christophe Archambault / AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 03 septembre 2021

Le patrimoine des transports parisiens, en ordre dispersé

  • La RATP ouvre exceptionnellement sa réserve de matériel ancien, entreposée depuis 2012 dans un bâtiment ferroviaire près du triage de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)
  • On trouvera des dizaines d'autobus de toutes les époques -à plateforme, à impériale, articulés, ou juste normaux-, un tramway, un trolleybus, un module du projet de métro automatique Aramis des années 1970 et, surtout, des voitures du métro parisien

PARIS : D'un hangar de banlieue à l'autre en attendant un musée digne de ce nom, les Journées du patrimoine les 18 et 19 septembre vont permettre aux amateurs de retrouver les vieux métros, trams, trolleys et autobus ayant circulé dans la région parisienne.

La RATP ouvre exceptionnellement sa réserve de matériel ancien, entreposée depuis 2012 dans un bâtiment ferroviaire près du triage de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).

A l'entrée du hangar anonyme devant lequel manœuvrent des engins de SNCF Réseau, un bus de... Dunkerque.

L'intérieur est une véritable caverne d'Ali Baba, avec ses alignements d'autobus de toutes les époques, ses voitures de métro, sa rame de la ligne de Sceaux (devenue RER B), ses panneaux surannés... Ses toiles d'araignées aussi.

«C'est une réserve de matériel roulant historique. Ce n'est pas un musée», souligne Claire Morillon, responsable du patrimoine à la RATP.

Un mur de véhicules entreposés par l'Association du musée des transports urbains, interurbains et ruraux (AMTUIR) renforce l'impression de bric-à-brac, tout comme une arrière-salle remplie de vieux plans, de mâts signalant les stations ou de nez de vieilles rames de métro.

On trouvera dans la partie «visitable» des dizaines d'autobus de toutes les époques -à plateforme, à impériale, articulés, ou juste normaux-, un tramway, un trolleybus, un module du projet de métro automatique Aramis des années 1970 et, surtout, des voitures du métro parisien.

Particulièrement impressionnante, la reconstitution du premier métro de 1900, tout en bois, carrément luxueux en première classe. «Les Parisiens volaient les ampoules», remarque Mme Morillon. Ce modèle a très peu roulé, l'incendie de la station Couronnes -qui a fait 84 morts en août 1903- ayant conduit à adopter un matériel moins inflammable.

Parmi ses successeurs, la réserve de Villeneuve-Saint-Georgesconserve des voitures des mythiques Sprague-Thomson qui ont roulé de 1908 à 1983, le très beau Nord-Sud de 1925 ou le prototype du premier métro sur pneus.

- Visites théâtralisées -

«On garde des modèles qui ne circulent plus», remarque Mme Morillon. C'est pourquoi on trouvera ici des bus assez récents, tandis que les métros présentés remontent au moins aux années 1950.

Pour les Journées du patrimoine, «on aura des visites théâtralisées, avec une troupe de six comédiens qui viendra raconter l'histoire de la RATP à travers le matériel roulant», explique Marie Aulanier, chargée des événements culturels à la Régie.

Les inscriptions sont obligatoires, ouvertes les 7 et 14 septembre sur ratp.fr/voyageursdupatrimoine.

Pour compléter la visite, il faut aller jusqu'à Chelles (Seine-et-Marne), où l'AMTUIR conserve d'autres reliques des transports parisiens dans un espace provisoire, préfiguration d'un futur Musée des transports urbains en France.

L'endroit est théoriquement ouvert un samedi par mois, et évidemment --sans réservation-- pour les Journées du patrimoine.

L'AMTUIR se bat depuis des années pour recréer un musée des transports publics, le vieux dépôt de Saint-Mandé (Val-de-Marne) qui abritait les collections ayant fermé ses portes en 1998.

«Nous sommes indépendants de la RATP (et) nous essayons de construire un projet avec la Réunion des musées nationaux-Grand Palais», explique le président de l'association, Michel Arlais.

Un site est trouvé, toujours à Chelles, et la structure définitive devrait voir le jour en 2025 ou 2026 dans le cadre d'un projet immobilier confié à Atland et Vinci par la Métropole du Grand Paris.

«Il manque 5.000 mètres carrés si on veut rapatrier le matériel de Villeneuve-Saint-Georges», calcule-t-il, notant que la collection comprend des modèles venus de toute la France, dont «30 à 40% de véhicules parisiens».

En attendant, l'AMTUIR en présente la moitié avec 70 tramways, trolleybus et autobus.

Pour les Journées du patrimoine, des vieux bus feront la navette avec la gare de Chelles, sur le RER E.

L'association va également prêter un véhicule pour des balades au départ de la Maison de la RATP, à Paris.

Pour compléter le programme, la RATP propose des «visites insolites» dans le métro, un jeu dans le réseau, ou des découvertes du chantier de la ligne 14, au sud de la capitale.

Là encore, il faut s'inscrire sur ratp.fr/voyageursdupatrimoine.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com