La beauté mystique de l’Assekrem

Ce désert d'altitude dévoile le visage majestueux du Sahara avec toute sa palette de couleurs et ses splendides lumières. (Photo, Nourredine Bessadi)
Ce désert d'altitude dévoile le visage majestueux du Sahara avec toute sa palette de couleurs et ses splendides lumières. (Photo, Nourredine Bessadi)
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Publié le Lundi 06 septembre 2021

La beauté mystique de l’Assekrem

  • Célèbre pour abriter l'ermitage construit en 1911 par Charles de Foucauld, l’Assekrem est un nid d'aigle perché à plus de 2740 m d’altitude
  • Un chemin grandiose, au lever et au coucher de soleil époustouflants, dévoile le visage majestueux du Sahara avec toute sa palette de couleurs et ses splendides lumières

ALGER: L'Assekrem est un haut plateau situé dans les montagnes du Hoggar, qui fait partie du parc culturel de l'Ahaggar, dans le sud de l'Algérie.

À environ 80 km au nord-nord-est de Tamanrasset, l'Assekrem domine le massif de l'Atakor, offrant ainsi un fabuleux point de vue sur le Hoggar, son chaos, son paysage lunaire, sa désolation. Sans oublier sa puissance d'évocation mystique, immortalisée par l’écrivain Pierre Benoit dans son roman L’Atlantide.

Si l’on peut gagner l’Assekrem par la marche, un 4 x 4 grimpe facilement jusqu'au refuge, où l'on peut passer la nuit. Il faut compter cinq heures de route depuis Tamanrasset. De là, un sentier creusé dans la roche mène à son sommet, où est niché un ermitage. Quinze minutes d’ascension sont nécessaires sur la fin. Un chemin grandiose, au lever et au coucher de soleil époustouflants. Ce désert d'altitude dévoile le visage majestueux du Sahara avec toute sa palette de couleurs et ses splendides lumières.

Ermitage Charles de Foucauld. (Photo, Nourredine Bessadi)
Ermitage Charles de Foucauld. (Photo, Nourredine Bessadi)

Célèbre pour abriter l'ermitage construit en 1911 par Charles de Foucauld, l’Assekrem est un nid d'aigle perché à plus de 2740 m d’altitude. Depuis plusieurs décennies, deux ou trois moines de l'ordre des Petits frères de Jésus se partagent discrètement ce paysage merveilleux et veillent sur l’ermitage. Ils offrent aux voyageurs de passage un panorama imprenable sur le mont Tahat (2 918 m), le plus haut sommet d'Algérie.

Chaque année, particulièrement au cours des mois de novembre, décembre et janvier, l’Assekrem devient la destination de milliers de touristes, aussi bien algériens qu’étrangers. Pour beaucoup d’entre eux, l’endroit est un lieu de pèlerinage. Ils cherchent à s’imprégner de son esprit mystique, et à découvrir l’endroit qui a abrité Charles de Foucauld, l’auteur du premier dictionnaire touareg-français, tué mystérieusement le 1er décembre 1916.

Frère Zbecheck montrant le dictionnaire touareg-français de Charles de Foucauld. (Photo, Nourredine Bessadi)
Frère Zbecheck montrant le dictionnaire touareg-français de Charles de Foucauld. (Photo, Nourredine Bessadi)

Bien que l’hébergement soit rustique, les touristes passent souvent la nuit dans le refuge pour profiter du spectacle de lumières extraordinaire. Les moins sportifs compteront une bonne vingtaine de minutes pour grimper les 100 m de dénivelé séparant le refuge de l'ermitage, afin d’accéder à l’instant magique!

De cet endroit, Charles de Foucauld disait: «On ne peut le voir sans penser à Dieu. On est seul avec lui».

La rencontre des Touaregs est l’autre attrait d’un voyage dans la région de l’Assekrem. Souvent, c’est parmi eux que l’on trouve un guide pour parcourir le trajet séparant le célèbre ermitage de la ville de Tamanrasset. Ce qui donne l’opportunité aux visiteurs d’avoir la chance de partager du thé et goûter à la taguella (ou taghella), le plat des Touaregs, le pain du désert cuit sous la cendre.

Chaque année, particulièrement au cours des mois de novembre, décembre et janvier, l’Assekrem devient la destination de milliers de touristes, aussi bien algériens qu’étrangers. (Photo, Nourredine Bessadi)
Chaque année, particulièrement au cours des mois de novembre, décembre et janvier, l’Assekrem devient la destination de milliers de touristes, aussi bien algériens qu’étrangers. (Photo, Nourredine Bessadi)

En nette baisse en raison des problèmes de sécurité dus à la crise au Sahel, le nombre de visiteurs repart doucement à la hausse depuis quelques années. L’attrait de l’Assekrem reste intact, avec sa beauté éblouissante, et la promesse jamais démentie du dépaysement.

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Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.