Ressortie de «Persepolis»: Satrapi loue la «culture de la démocratie» de la nouvelle génération en Iran

La romancière, dessinatrice, illustratrice et réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi pose lors d'une séance photo à Paris le 1er novembre 2022. (Photo Joel Saget / AFP)
La romancière, dessinatrice, illustratrice et réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi pose lors d'une séance photo à Paris le 1er novembre 2022. (Photo Joel Saget / AFP)
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Publié le Samedi 22 juillet 2023

Ressortie de «Persepolis»: Satrapi loue la «culture de la démocratie» de la nouvelle génération en Iran

  • Celle qui préfère «parler peu pour parler au moment opportun» se dit aujourd'hui pleine d'espoir pour son pays natal
  • Régulièrement en contact avec la jeunesse de son pays d’origine, la réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi estime que «la démocratie, c'est avant tout une culture, une culture que ma génération n'avait pas »

PARIS : Avec la ressortie en salles mercredi de «Persepolis», la réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi fait le lien avec la récente vague de contestation dans son pays d'origine et salue la «culture de la démocratie» de la jeune génération iranienne.

Celle qui préfère «parler peu pour parler au moment opportun» se dit aujourd'hui pleine d'espoir pour son pays natal, où un mouvement de contestation -- réprimé par les autorités -- a suivi la mort, en septembre 2022, de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des moeurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes.

Marjane Satrapi note une différence dans la réaction de la population par rapport à sa génération et à celle de ses parents, qui ont vécu «tous les traumatismes (...) de la révolution et de la guerre».

Régulièrement en contact avec la jeunesse iranienne, elle estime que «la démocratie, c'est avant tout une culture. Une culture que ma génération n'avait pas. Une culture qu'eux ont, notamment parce qu'ils ont grandi avec Internet, qu'ils ont eu accès à un échange avec le monde entier, avec des gens de leur âge, avec des préoccupation du monde actuel».

Une femme regarde un écran affichant la page web de "Persepolis 2.0", la version remaniée de la bande dessinée "Persepolis" de Marjane Satrapi, le 19 août 2009 à Shanghai. (Photo by Philippe Lopez / AFP)
Une femme regarde un écran affichant la page web de "Persepolis 2.0", la version remaniée de la bande dessinée "Persepolis" de Marjane Satrapi, le 19 août 2009 à Shanghai. (Photo by Philippe Lopez / AFP)

Avec «Persepolis», adapté d'une bande-dessinée et Prix du jury au Festival de Cannes en 2007, Marjane Satrapi raconte son histoire personnelle et montre la répression sous le régime du Chah, ainsi que les arrestations et exécutions ayant suivi la Révolution islamique menée par l'ayatollah Khomeiny. Tout juste adolescente, elle est contrainte de s'exiler, seule, en Autriche puis en France.

«Il fallait vraiment une nouvelle génération qui est née avec (ces dirigeants) et qui n'a pas connu tous ces traumatismes. C'est elle qui peut faire la différence parce qu'elle n'a pas peur d'eux, qu'elle a grandi avec eux».

Il faudra néanmoins du temps, prévient-elle. «En dix mois, un régime qui a été installé depuis 44 ans ne tombe pas comme ça, surtout quand il est violent. Mais ça va arriver, j'en suis absolument convaincue», soutient la cinéaste.

- Film sur l'Iran ? -

Presque 30 ans après avoir quitté son pays d'origine, Marjane Satrapi explique avoir aujourd'hui en elle des choses «très françaises» et «très iraniennes», qu'elle sait mieux concilier «avec le temps».

Elle dit avoir trouvé sa «méthode»: «Je suis absolument contre le communautarisme, je déteste ça. En tout et pour tout, j'ai deux copains iraniens».

La réalisatrice refuse de se plaindre. «J'habite Paris, je peux faire tout ce que j'ai envie de faire. (...) La plainte, dans ces conditions-là, je trouve ça très indécent», souligne-t-elle.

Aimerait-elle faire un film sur son pays d'origine ? Marjane Satrapi ne l'exclut pas, mais pas dans l'immédiat. «Les choses ont besoin d'un temps pour qu'on les digère», avance-t-elle, donnant l'exemple d'une première ébauche jamais publiée de «Persepolis», qu'elle pensait «géniale».

En la relisant quelques mois plus tard, elle s'est rendue compte qu'elle était «remplie de haine, de colère». «J'étais exactement comme les personnes que je dénonce sauf que, dans ma tête, j'étais du bon côté. Ma rhétorique, ma façon de penser, ce qui me motivait, c'était la haine et la haine n'est jamais un bon moteur», insiste-t-elle.


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.