A Deauville, un western né du confinement

Le réalisateur américain Tim Sutton arrive sur le tapis rouge lors du 47e Festival du film américain de Deauville, le 6 septembre 2021. (Photo, AFP)
Le réalisateur américain Tim Sutton arrive sur le tapis rouge lors du 47e Festival du film américain de Deauville, le 6 septembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 07 septembre 2021

A Deauville, un western né du confinement

  • «The Last son» raconte l'histoire d'un homme qui, à force de décimer les Indiens, a fait l'objet d'une malédiction: il sera tué par son dernier fils. Il part donc pour tenter de le devancer
  • Le réalisateur américain a souligné qu'il a tenu à accorder «un rôle de héros à une femme», «dans un genre (le western) dominé par les mâles»

DEAUVILLE : Un western né du besoin de grands espaces pendant le confinement et de la volonté de dénoncer le poids des armes aux Etats-Unis a été présenté lundi en compétition au festival du cinéma américain de Deauville (Calvados).

"En pleine pandémie, j'étais enfermé dans un tout petit appartement à Brooklyn avec ma femme et nos deux enfants. Je pensais ne plus jamais travailler. Et là on m'a demandé de sortir pour partir dans les montagnes du Montana pour faire quelque chose de créatif. Donc le western m'a comme sauvé la vie", a expliqué lors d'un échange avec le public Tim Sutton, réalisateur de "The last son", son sixième long métrage.

Le cinéaste américain ne pensait pas du tout que son 6e film serait un western avant de recevoir ce scénario, a-t-il précisé.

"Comme vous le savez peut-être, c'est très difficile de faire un western aujourd'hui dans le monde", a ajouté le producteur Jib Polhemus, producteur du film.

"The Last son" raconte l'histoire d'un homme qui, à force de décimer les Indiens, a fait l'objet d'une malédiction: il sera tué par son dernier fils. Il part donc pour tenter de le devancer. Le film n'a pas de date de sortie en France.

Interrogé sur la place centrale des armes dans son film et sur leur avenir aux Etats-Unis, Tim Sutton a répondu: "dans le film à la fin, le cercle de la violence continue. Je ne suis pas spécialiste de la santé mentale mais je pense que cela va continuer" dans la vie.

"Les armes ont un rôle central" dans cette violence mais "le contrôle des armes actuellement aux Etats-Unis est un exploit impossible", a regretté Tim Sutton qui a déjà fait un film sur les armes et les violences ("Dark night").

Dans son dernier film le cinéaste a "essayé de montrer à la fois la violence absolue et la beauté majestueuse du monde et comment la violence a complètement détruit cela, comme elle a complètement détruit les communautés indiennes", a-t-il précisé.

Le réalisateur américain a par ailleurs souligné qu'il a tenu à accorder "un rôle de héros à une femme", "dans un genre (le western, ndlr) dominé par les mâles". 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.