Des étudiants saoudiens s’unissent à Riyad pour sauver des animaux abandonnés

L'équipe de Karbasha invite les gens à unir leurs efforts en étant bénévole ou en fournissant une aide financière. (Photo Fournie)
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Publié le Vendredi 10 septembre 2021

Des étudiants saoudiens s’unissent à Riyad pour sauver des animaux abandonnés

  • Un groupe d’étudiants incite les Saoudiens à faire un don pour aider les animaux abandonnés à la suite de fausses rumeurs pendant la pandémie
  • Un responsable du gouvernement déclare à Arab News que le bien-être animal est une priorité du Royaume

DJEDDAH: Un groupe d'étudiants saoudiens a lancé un projet pour aider les chats et chiens errants de Riyad, afin d'améliorer leur vie.

Formée en 2018, Karbasha est devenue la première organisation à but non lucratif de la ville dans le domaine du bien-être animal, et le premier centre social approuvé par le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

«Nous sommes unis par la même passion de l'amour des animaux. Ils vivent dans des conditions difficiles qui nous donnent envie de les aider. Il y a notamment plus de deux millions de chats sans-abris à Riyad, dont une centaine qui a besoin de soins vétérinaires tous les jours», affirme à Arab News Mouhanad al-Juaidi, l'un des membres fondateurs de Karbasha.

Leur objectif final, en plus de venir en aide aux animaux, est de sensibiliser et d'informer la population. Pour leur expliquer que les animaux ont des sentiments, tout comme les humains.

«Nous effectuons notre travail de sauvetage en plus de nos tâches quotidiennes et d'autres engagements personnels», précise Al-Juaidi, qui se spécialise en génie chimique. «Il n'y a pas d'employés rémunérés dans notre groupe, et nous veillons à ce que chaque riyal que nous collectons en dons soit directement consacré à la sauvegarde des animaux.»

Le groupe est composé de Noura Aqaili, une étudiante en informatique, Amaar Ali,  unélève pilote, Dania al-Rubaian, qui se spécialise en médecine, Amaal al-Otaibi, une étudiante en gestion des entreprises, Ghada al-Zahrani qui étudie la programmation, Aya al-Hajj, une étudiante en droit, l'artiste Majeda al-Qarni, Ghada al-Subai, étudiante en architecture, ainsi que trente-trois autres bénévoles.

Les deux fondateurs, Aqaili et Al-Rubaian, se sont rencontrés par l'intermédiaire d'un ami commun et ont parlé du bien-être animal en Arabie saoudite.

Cette petite organisation à but non lucratif dispose d'un groupe diversifié de bénévoles dévoués qui sauvent des animaux blessés, malades ou abandonnés, et leur fournissent une réadaptation médicale complète, des vaccinations et des médicaments préventifs, accueillant des chats et des chiens.

Karbasha sensibilise également la population au sort des animaux, en encourageant les adultes et les enfants à interagir avec eux, à travers des conférences et des vidéos. «Nous parcourons les rues à la recherche d’animaux abandonnés et répondons également aux appels transmis via les différentes plates-formes de réseaux sociaux», raconte Al-Juaidi.

Le groupe a sauvé environ 200 animaux abandonnés, adopté plus de 500 chats, organisé 36 campagnes de sensibilisation avec des associations caritatives partenaires, et s’est rendu dans un grand nombre d'universités et d'écoles pour diffuser son message.

«Nous avons vendu plus de 1 500 colis de nourriture et d’eau pour nourrir les chats errants. Nous avons également plus d'un demi-million d'interactions mensuelles sur nos plates-formes de réseaux sociaux», ajoute Al-Juaidi.

L'équipe de Karbasha invite la population à unir ses efforts, incitant les Saoudiens à devenir bénévoles, ou à fournir une aide financière.

On peut également faire don d'articles ménagers, de meubles, de vêtements, d'accessoires ou de toute autre chose pouvant servir à collecter des fonds pour l'association, fournir un foyer d'accueil, ou adopter un animal de compagnie abandonné, souligne Al-Juaidi.

Pendant le confinement décrété avec la Covid-19, la situation des animaux s’est beaucoup dégradée. De nombreux animaux de compagnie dans le Royaume ont été abandonnés. «Beaucoup se sont retrouvés dans la rue, en ayant beaucoup de difficultés à trouver de la nourriture.»

De nombreux animaux de compagnie ont également été abandonnés par crainte qu’ils ne propagent la Covid-19. «Des centaines d'entre eux se sont retrouvés dans les rues de Riyad, trahis par leurs propriétaires, à cause d'une rumeur ridicule. Nous avons fait beaucoup d'efforts pour faire comprendre aux gens que de telles rumeurs étaient infondées, au moyen de vidéos élaborées», ajoute-t-il.

À l'avenir, les membres de l'équipe espèrent établir des cliniques vétérinaires mobiles, des hôtels et des taxis pour les animaux de compagnie, des salons pour chats, ou encore des sanctuaires et des parcs respectueux des animaux.

Le Dr Abdallah Safar, directeur du département de l'élevage et du service vétérinaire du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture à Asir, affirme à Arab News que le bien-être des animaux était une priorité des autorités. «Le gouvernement continue d'améliorer le bien-être des animaux dans tout le pays, en créant des cliniques régionales pour fournir des fonds supplémentaires visant à soutenir les refuges, les installations, et les programmes pour les animaux», assure-t-il.

 «La polyclinique vétérinaire du ministère à Asir accueille tous types d’animaux sous un même toit, ce qui augmente la qualité des services vétérinaires. Cela aide également à admettre des animaux gravement malades dans une unité d'hospitalisation», ajoute le Dr Safar.

Le ministère a interdit plusieurs pratiques considérées dans le Royaume comme de la cruauté envers les animaux, conformément à la loi sur le bien-être animal et à la loi sur l'élevage, l’Animal Welfare Act and Livestock Law du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a été approuvée par décret royal, imposant des sanctions aux auteurs de telles pratiques.

La liste des pratiques proscrites, sauf pour des raisons médicales, comprend la coupe de la queue et des oreilles, l’ablation des griffes, la dévocalisation, l'écornage, et la castration chimique.

Il est également interdit de teindre les animaux, d’utiliser sur eux des produits cosmétiques injectables (tels que des produits de comblement, du Botox…), en particulier pour les chameaux, et d’avoir recours à des stimulants de croissance animale ou des médicaments stimulants.

Le ministère appelé les Saoudiens à appeler la ligne d’assistance téléphonique au 8002470000 pour signaler toute violation.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

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  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.

 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
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  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com