Un incendie traverse comme «un monstre affamé» une forêt en Espagne

Un hélicoptère vidant son réservoir d’eau au-dessus d'un incendie de forêt, jeudi, sur la montagne de la Sierra Bermeja, à Estepona, en Espagne. (Photo, Reuters)
Un hélicoptère vidant son réservoir d’eau au-dessus d'un incendie de forêt, jeudi, sur la montagne de la Sierra Bermeja, à Estepona, en Espagne. (Photo, Reuters)
Short Url
Publié le Samedi 11 septembre 2021

Un incendie traverse comme «un monstre affamé» une forêt en Espagne

  • Les incendies de forêt sont courants dans le sud de l'Europe, mais ont été particulièrement nombreux cette année autour de la Méditerranée
  • Le service de lutte contre les incendies a ordonné à la plupart des équipes de se retirer, laissant le travail aux avions larguant de l'eau

MADRID: Un important incendie de forêt dans le sud-est de l'Espagne n’a pas pu être maîtrisé malgré les efforts de 38 avions larguant de l'eau. Comme «un monstre affamé», selon les mots d’un responsable, il a traversé une zone boisée vallonnée pendant une deuxième journée.

Le service de la région d'Andalousie en charge de la lutte contre les incendies, Infoca, a ordonné à la plupart des équipes travaillant sur ce terrain accidenté de se retirer tard vendredi, laissant le travail aux avions larguant de l'eau.

Le service a déclaré que des vents violents et une température d'environ 30 degrés Celsius (86 degrés Fahrenheit) avaient créé un pyrocumulus – des panaches de fumée qui se transforment en un nuage dangereux déclenchant potentiellement de puissants éclairs.

L’incendie de forêt a détruit plus de 3 600 hectares (9 000 acres) de forêts, entraînant l'évacuation de 1 000 personnes et la mort d'un pompier. Les habitants de certains villages ont été priés de rester à l'intérieur avec leurs fenêtres fermées en raison d'une épaisse fumée qui avait envahi les collines.

«C’est un monstre affamé, et nous essayons pour le moment de le détourner pour ensuite l'éteindre», a déclaré à la presse Alejando García, chef adjoint des pompiers de la région andalouse.

«Les flammes sont très féroces et les prévisions météorologiques sont mauvaises», a-t-il déclaré, sans aucun affaiblissement attendu du vent.

Des centaines de pompiers ont travaillé pendant toute la nuit pour éliminer les matériaux inflammables et ouvrir des coupe-feux dans la forêt sur la chaîne de collines de la province de Màlaga. Il est probable que ce soit un incendie criminel.

L'incendie s'est déclaré tard mercredi, mais les flammes ont été attisées jeudi et pendant la nuit par des vents pouvant atteindre 50 km/h (30 mi/h), avec un changement de direction.

Les services d'urgence andalous ont déclaré que 1 004 habitants d'Estepona, station balnéaire prisée par les expatriés et les vacanciers étrangers, et de trois autres municipalités plus proches de l'incendie, ont été relogés dans des maisons de leurs proches ou dans des logements de fortune dans des pavillons.

Un pompier de 44 ans a péri jeudi en tentant d'éteindre l'incendie.

Les incendies de forêt certains naturels et d'autres provoqués par l'homme  sont courants dans le sud de l'Europe durant les mois d'été chauds et secs, mais ont été particulièrement nombreux cette année autour de la Méditerranée, à la suite d'intenses vagues de chaleur. L'aggravation de la sécheresse et de la chaleur a également alimenté des incendies de forêt dans l'ouest des États-Unis ainsi que dans la région du nord de la Sibérie, en Russie.

Les scientifiques disent qu'il ne fait aucun doute que le changement climatique dû à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel est à l'origine d'événements extrêmes.

Depuis le début de 2021 jusqu’au 29 août, quelque 74 200 hectares (186 000 acres) de forêts et de broussailles ont brûlé en Espagne, selon les données officielles du ministère espagnol de la Transition écologique.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les vols reprennent à Copenhague et Oslo après un survol de drones par un acteur doté de «capacités»

L'incident a entrainé des perturbations pour quelque 20.000 passagers d'après la direction. 31 vols ont été détournés et 100 annulés. De très nombreux passagers faisaient la queue au comptoir pour changer leur billet, a constaté un journaliste de l'AFP. (AFP)
L'incident a entrainé des perturbations pour quelque 20.000 passagers d'après la direction. 31 vols ont été détournés et 100 annulés. De très nombreux passagers faisaient la queue au comptoir pour changer leur billet, a constaté un journaliste de l'AFP. (AFP)
Short Url
  • "Le nombre, la taille, les trajectoires de vol, le temps passé au-dessus de l'aéroport. Tout cela ensemble (...) indiquer qu'il s'agit d'un acteur compétent. Lequel ? Je ne sais pas"
  • Sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé une violation de l'espace aérien danois par la Russie

COPENHAGUE: Les vols ont repris mardi matin depuis les aéroports de Copenhague et Oslo après une soirée de chaos due à des survols de drones, la police danoise jugeant avoir eu affaire à un acteur doté de "capacités".

"C'est un acteur qui possède des capacités, une volonté et les outils pour se montrer", a déclaré lors d'une conférence de presse l'un des responsables de la police de Copenhague, Jens Jespersen.

"Le nombre, la taille, les trajectoires de vol, le temps passé au-dessus de l'aéroport. Tout cela ensemble (...) indiquer qu'il s'agit d'un acteur compétent. Lequel ? Je ne sais pas", a-t-il ajouté.

Sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé une violation de l'espace aérien danois par la Russie.

La police s'est montrée plus prudente, sans rien exclure. Il s'agit d'un "acteur qui possède les outils pour se faire remarquer", a dit M. Jespersen.

Une forte présence policière a été déployée à l'aéroport pour les besoins de l'enquête qui a le soutien de l'armée danoise et des services de renseignement, le PET.

100 vols annulés 

L'incident a entrainé des perturbations pour quelque 20.000 passagers d'après la direction. 31 vols ont été détournés et 100 annulés. De très nombreux passagers faisaient la queue au comptoir pour changer leur billet, a constaté un journaliste de l'AFP.

C'est l'aéroport qui a repéré lundi soir trois ou quatre "grands" drones, dont la police n'a pas déterminé le modèle. Elle a choisi de ne pas les abattre.

"Il faut réfléchir très soigneusement avant de tenter de neutraliser de si grands drones", a expliqué M. Jespersen.

S'ils devaient tomber au sol, "il y a des avions avec des gens, du carburant, et également des habitations de plusieurs côtés de l'aéroport", a-t-il souligné.

Selon lui, cette démonstration pourrait être un entraînement pour les opérateurs de drone.

En outre, ces drones provenaient de directions différentes, a ajouté M. Jespersen, précisant qu'ils pouvaient avoir décollé d'un bateau.

L'aéroport de Copenhague est situé sur la côte du détroit de l'Oresund, entre la Suède et le Danemark. Il a fermé lundi soir à 20h30 et rouvert peu après minuit.

Plus tôt, la police de Copenhague avait déclaré collaborer avec ses homologues à Oslo après que des observations de drones dans la capitale norvégienne ont également entraîné la fermeture de l'aéroport pendant plusieurs heures.

Contactée par l'AFP, la police norvégienne n'a pas fait de commentaires à ce stade.

Les services de renseignement norvégiens ont confirmé leur implication dans l'enquête.

"PST est, comme c'est l'usage, en contact avec les acteurs concernés, tant au niveau national qu’international", a dit à l'AFP un de leurs responsables, Eirik Veum.


Guterres: Le refus d'accorder à la Palestine le statut d'État «est un cadeau aux extrémistes du monde entier»

 Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à des "progrès irréversibles" vers une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien, avertissant que l'inaction risquait de perpétuer une crise "intolérable" et de s'aggraver. (Capture d'écran/UNTV)
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à des "progrès irréversibles" vers une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien, avertissant que l'inaction risquait de perpétuer une crise "intolérable" et de s'aggraver. (Capture d'écran/UNTV)
Short Url
  • Antonio Guterres s'exprime lors d'une conférence historique co-organisée par l'Arabie saoudite et la France
  • "Rien ne peut justifier le châtiment collectif du peuple palestinien ou toute forme de nettoyage ethnique"

NEW YORK : Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à des "progrès irréversibles" vers une solution à deux États au conflit israélo-palestinien, avertissant que l'inaction risquait de perpétuer une crise "intolérable" et de s'aggraver.

S'exprimant lors de la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine dans la salle de l'Assemblée générale des Nations Unies, il a déclaré que le conflit qui dure depuis des décennies avait atteint un point "moralement, juridiquement et politiquement intolérable", citant le nombre croissant de victimes civiles à Gaza et l'instabilité grandissante en Cisjordanie.

"Nous sommes ici aujourd'hui pour aider à trouver le seul moyen de sortir de ce cauchemar", a ajouté M. Guterres, soulignant la vision soutenue par l'ONU de deux États indépendants, souverains et démocratiques - Israël et la Palestine - coexistant pacifiquement à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, basées sur les lignes d'avant 1967, avec Jérusalem comme capitale commune.

L'événement, organisé conjointement par la France et l'Arabie saoudite, a marqué l'effort international le plus concerté de ces derniers mois pour relancer la dynamique en faveur d'une paix négociée.

António Guterres a remercié les deux gouvernements d'avoir organisé la réunion et a réitéré sa déception quant au fait que la délégation palestinienne ait été "privée de l'opportunité (par les restrictions de visa américaines) d'être pleinement représentée".

Il a de nouveau condamné l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, la qualifiant d'"horrible" et réitérant sa demande de libération "immédiate et inconditionnelle" des otages, ainsi que la "décimation systématique" de Gaza en réponse à cette attaque.

"Rien ne peut justifier le châtiment collectif du peuple palestinien ou toute forme de nettoyage ethnique", a-t-il déclaré, dénonçant le massacre généralisé de civils, la privation de nourriture de la population et les attaques contre les travailleurs humanitaires. "Tout cela doit cesser.

M. Guterres a également mis en garde contre la poursuite de l'expansion des colonies israéliennes, la violence des colons et l'annexion de facto de la Cisjordanie, qui constituent une "menace existentielle" pour toute solution viable fondée sur la coexistence de deux États.

"Le statut d'État pour les Palestiniens est un droit, pas une récompense", a-t-il déclaré. "Refuser le statut d'État serait un cadeau aux extrémistes du monde entier.

Il a ajouté : "Cette conférence doit être un catalyseur. Elle doit susciter des progrès irréversibles en vue de mettre fin à l'occupation illégale et de concrétiser notre aspiration commune à une solution viable fondée sur la coexistence de deux États.

M. Guterres a exhorté toutes les parties à faire preuve d'un "leadership audacieux et fondé sur des principes", notant que l'alternative - une réalité d'un seul État marquée par l'occupation et l'inégalité - n'est ni durable ni acceptable.

"Sans deux États, il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient", a-t-il prévenu. "Et le radicalisme se répandra dans le monde entier.

La conférence intervient alors que la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par la crise humanitaire à Gaza, où des dizaines de milliers de civils palestiniens ont été tués par Israël, la plupart d'entre eux étant des femmes et des enfants.

M. Guterres s'est félicité des récentes mesures prises par les États membres pour reconnaître le statut d'État palestinien et de l'approbation par l'Assemblée générale des Nations unies de la déclaration franco-saoudienne de New York, qui appelle à des mesures concrètes en vue d'une paix négociée.

"C'est la seule voie crédible vers une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, et vers une paix et une sécurité plus larges au Moyen-Orient", a-t-il déclaré.


Royaume-Uni, Canada, Australie et Portugal reconnaissent l'Etat de Palestine

Le chef de la mission palestinienne au Royaume-Uni, Husam Zomlot, réagit en regardant une émission télévisée dans laquelle le Premier ministre britannique Keir Starmer reconnaît officiellement l'État palestinien, le 21 septembre 2025, à leur mission située dans l'ouest de Londres. (AFP)
Le chef de la mission palestinienne au Royaume-Uni, Husam Zomlot, réagit en regardant une émission télévisée dans laquelle le Premier ministre britannique Keir Starmer reconnaît officiellement l'État palestinien, le 21 septembre 2025, à leur mission située dans l'ouest de Londres. (AFP)
Short Url
  • Israël voit la pression internationale s'accentuer face à la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien assiégé
  • Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié cette décision par la volonté de "raviver l'espoir de paix et d'une solution à deux Etats", dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux

LONDRES: Le Royaume-Uni, l'Australie le Canada et le Portugal ont officiellement reconnu dimanche l'Etat de Palestine, à la veille d'annonces similaires d'autres pays - dont la France - et avant l'Assemblée générale de l'ONU, une décision historique mais surtout symbolique fustigée par Israël qui menace d'étendre la colonisation en Cisjordanie occupée.

Cette reconnaissance, de la part notamment d'alliés historiques d'Israël, intervient alors que l'armée israélienne a intensifié son offensive à Gaza, déclenchée par une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas en 2023.

Israël voit la pression internationale s'accentuer face à la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien assiégé.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié cette décision par la volonté de "raviver l'espoir de paix et d'une solution à deux Etats", dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre canadien Mark Carney a avancé le même argument, affirmant dans un communiqué l'inscrire "dans le cadre d'un effort international concerté visant à préserver la possibilité d'une solution à deux Etats".

En Australie, le chef du gouvernement, Anthony Albanese, a fait valoir "les aspirations légitimes et de longue date du peuple de Palestine à un Etat qui lui soit propre".

Leur emboitant le pas, le ministre des Affaires étrangères portugais Paulo Rangel a expliqué que "reconnaître l'Etat de Palestine est (...) l'accomplissement d'une politique fondamentale, cohérente et largement acceptée", ajoutant que la solution à deux Etats est "la seule voie vers une paix juste et durable".

"Danger" 

Un nombre croissant d'autres Etats, longtemps proches d'Israël, ont déjà franchi ce pas symbolique ces derniers mois, et ce malgré les fortes pressions des Etats-Unis et d'Israël.

Lors d'un sommet lundi coprésidé par la France et l'Arabie saoudite - qui doit se pencher sur l'avenir de la solution à deux Etats à la veille de l'Assemblée générale de l'ONU -, une dizaine de pays doivent confirmer leur reconnaissance formelle de l'Etat palestinien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé dimanche vouloir étendre la colonisation en Cisjordanie occupée et martelé qu'il n'y aurait pas d'Etat palestinien. "Cela n'arrivera pas. Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain", a-t-il dit dans une vidéo diffusée par son bureau.

Le président israélien Isaac Herzog a évoqué un "jour triste pour ceux qui recherchent la vraie paix": "Cela n'aidera aucun Palestinien, cela ne libérera aucun otage, et cela ne nous aidera pas à parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens. Cela ne fera que renforcer les forces des ténèbres", selon un communiqué.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a lui proposé de répondre par l'annexion "immédiate" de la Cisjordanie.

"Victoire" 

A l'inverse, le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que la décision britannique est "un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable".

Un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a jugé auprès de l'AFP qu'elle était une "victoire pour les droits du peuple palestinien".

Face aux accusations du gouvernement, israélien Keir Starmer a répété que sa décision n'était "pas une récompense envers le Hamas" qui "ne peut avoir aucun avenir, aucun rôle" à l'avenir en Palestine.

Londres prendra de nouvelles sanctions contre le mouvement islamiste "dans les prochaines semaines", a-t-il dit, réitérant son appel pour la libération des otages israéliens détenus par le Hamas et pour un cessez-le-feu.

Le président français Emmanuel Macron a lui précisé, dans un entretien diffusé dimanche sur la chaîne américaine CBS, que Paris posait comme "condition claire" à l'ouverture d'une ambassade en Palestine la libération des otages israéliens détenus à Gaza par le Hamas.

Divergences avec les Etats-Unis 

Avec cette annonce, ces pays accentuent encore un peu plus leurs divergences avec l'administration américaine sur le conflit au Moyen Orient.

Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d'Israël, ont critiqué l'initiative franco-saoudienne.

En visite d'Etat cette semaine au Royaume-Uni, le président américain Donald Trump a affirmé son désaccord avec le choix britannique.

Les trois quarts environ des 193 Etats membres de l'ONU reconnaissent l'Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

Cette vaste offensive diplomatique intervient alors qu'Israël a lancé cette semaine une vaste campagne militaire terrestre et aérienne à Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien, pour y anéantir le Hamas.

Mardi, une commission d'enquête indépendante mandatée par l'ONU a établi qu'Israël commettait un génocide contre les Palestiniens à Gaza, ce que les autorités israéliennes ont nié.

L'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par le Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon des données officielles.

Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, les représailles israéliennes ont coûté la vie à 65.062 Palestiniens, en majorité des civils, dans la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.

A Paris, les drapeaux palestinien et israélien, reliés par le dessin d'une colombe tenant dans son bec un rameau d'olivier, ont été projetés dimanche soir sur la tour Eiffel.