Des missiles et des drones houthis ciblent le port de Mokha au Yémen

Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 11 septembre 2021

Des missiles et des drones houthis ciblent le port de Mokha au Yémen

  • Deux de ces drones auraient été interceptés et abattus au-dessus de la ville de Mokha avant de parvenir à leur cible.
  • « C’est un crime de guerre », a déclaré le directeur du port

AL-MUKALLA : Des missiles et des drones chargés d’explosifs lancés samedi par la milice houthie, soutenue par l’Iran, ont ravagé le port de Mokha sur la mer Rouge, causant des dommages aux infrastructures et déclenchant un incendie dans un entrepôt, a rapporté l’agence de presse officielle SABA.

Abdel Malik Al-Sharabae, directeur du port, a précisé que les Houthis avait tiré quatre missiles et trois drones explosifs sur le port, endommageant des infrastructures récemment réparées et causant un incendie qui a détruit des marchandises appartenant aux commerçants locaux et aux organisations humanitaires.

Deux de ces drones auraient été interceptés et abattus au-dessus de la ville de Mokha avant de parvenir à leur cible.

« C’est un crime de guerre », a déclaré M. Al-Sharabae, ajoutant que les missiles des Houthis ont touché le port peu de temps après qu’une délégation gouvernementale du ministère des Transports a achevé une brève visite qui aurait préparé la réouverture officielle du port.

En juillet, les autorités locales de Mokha ont annoncé la reprise des opérations au port après avoir effectué d’importants travaux de maintenance, et ont appelé les commerçants locaux et les organisations humanitaires internationale à utiliser le port.

En janvier 2017, les troupes du gouvernement yéménite ont libéré la ville côtière stratégique de Mokha après des combats acharnés contre les Houthis. Le port de la ville est l’un des plus anciens du Yémen et était autrefois une plate-forme importante dans le commerce du café.

Des habitants et des responsables gouvernementaux de la ville de Taiz, dans le sud du pays, ont indiqué à Arab News que les trois missiles qui ont visé Mokha ont été tirés depuis des zones contrôlées par les Houthis dans le quartier d’Al-Tazia, au nord de la province de Taiz.

Abdel Basit Al-Baher, officier de l’armée yéménite à Taiz, a expliqué à Arab News que les Houthis ont lancé les missiles depuis Taiz pour « faire comprendre qu’ils n’ont pas été touchés par les lourds raids aériens de la coalition arabe de la semaine dernière sur leurs sites militaires ».

« Ils veulent prouver qu’ils sont capables de lancer des frappes meurtrières malgré les revers », a souligné M. Al-Baher, appelant à une intensification des frappes anti-houthies et à un soutien militaire accru pour reprendre pleinement le contrôle de Taiz.

Mercredi, des avions de la coalition arabe ont lancé d’intenses frappes aériennes sur des installations militaires houthies à Taiz, notamment une base de défense aérienne, d’importantes caches de munitions et de missiles, des emplacements d’artillerie, des sites de lancement de roquettes et une salle de commandement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.