«Down with the king» avec le rappeur Freddie Gibbs couronné à Deauville

Les raps du film sont des improvisations de Freddie Gibbs durant le tournage. (AFP)
Les raps du film sont des improvisations de Freddie Gibbs durant le tournage. (AFP)
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Publié le Dimanche 12 septembre 2021

«Down with the king» avec le rappeur Freddie Gibbs couronné à Deauville

  • «Je n'ai jamais voulu jouer un rappeur dans un film, mais là c'était bien plus intéressant qu'un film de rap. Pour moi, c'était une opportunité formidable»
  • Le réalisateur avait expliqué à Cannes qu'il n'aurait jamais osé espéré une star du rap dans le rôle sans la pandémie

DEAUVILLE: Le festival du cinéma américain de Deauville a récompensé samedi un film avec la star du hip-hop américain Freddie Gibbs, après une 47e édition marquée par le retour des Américains et des salles couvent combles.


"Down with the king", un film du français de Diego Ongaro qui remporte le "Grand Prix", raconte l'histoire d'un célèbre rappeur qui se découvre un goût inattendu pour la vie de fermier.


Tourné dans le Massachusetts, ce long métrage avait été présenté en juillet à Cannes.


"Je n'ai jamais voulu jouer un rappeur dans un film, mais là c'était bien plus intéressant qu'un film de rap. Pour moi, c'était une opportunité formidable", avait déclaré à l'AFP à Cannes le musicien né à Gary, ville sinistrée près de Chicago, qui a longtemps collectionné les problèmes judiciaires avant les succès.


Dans le film, Money Merc, son personnage, se lie d'amitié avec un paysan du coin (Joe), qui lui apprend à dépecer des vaches, nourrir les cochons, ramener les bêtes à l'enclos. Mais le rappeur est vite rappelé à sa réalité : son agent le harcèle pour lui réclamer des démos, ses fans réclament des nouvelles sur les réseaux, ses concurrents le "clashent" dans leurs textes. Le dur à cuir venu de la rue frôle le burnout.


Le film joue avec humour sur le gouffre entre le bling-bling du rap et l'âpreté de la campagne - ramener des cochons dans un survêtement et des baskets immaculés n'est pas simple - et bouscule avec férocité les clichés de la culture hip hop: l'argent roi, le virilisme envahissant, les textes pleins de poncifs (crack, ghetto et AK47).


Diego Ongaro avait déjà fait un film dans cette région du Massachusetts ("Bob and the trees"), où il vit désormais.


"Je suis d'autant plus surpris d'être ici ce soir que je pensais arrêter le cinéma il y a deux ans. Avec mon producteur on essayait de trouver des financements et un casting", a-t-il réagi.

Une fréquentation d'avant Covid 
Charlotte Gainsbourg a salué "un sujet fort". "L'acteur principal est incroyable. C'est tellement proche d'une vérité, l'idée de se retirer, de ne plus être en adéquation avec le métier qu'on a choisi", a-t-elle commenté à l'issue de la cérémonie.


Le réalisateur avait expliqué à Cannes qu'il n'aurait jamais osé espéré une star du rap dans le rôle sans la pandémie. "J'ai pensé à Freddie Gibbs (...) et je me suis décidé en me disant que c'était le meilleur moment : il est comme tout le monde avec sa famille enfermé chez lui".


Les raps du film sont des improvisations de Freddie Gibbs durant le tournage.


Le Prix du jury de Deauville revient lui à la fois à "Pleasure", un premier film interdit aux moins de 18 ans de Ninja Thyberg, et à "Red Rocket" de Sean Baker, qui était aussi en compétition à Cannes. Les deux films dénoncent la toxicité des milieux de l'industrie du X.


"Red Rocket" décroche aussi le Prix du jury de la critique.


Le Prix du jury de la Révélation, présidé lui par Clémence Poésie (Série "En thérapie), est attribué à "John and the hole", un premier film de Pascual Sisto. Ce thriller raconte l'histoire d'un garçon de 13 ans qui retient ses parents et sa soeur prisonniers dans un ancien bunker et rentre chez lui où il est enfin libre de faire ce qu'il veut.


"Blue Bayou" de Justin Chon décroche lui le Prix du public. Ce film faisait partie de la sélection "Un certain regard" à Cannes. Il raconte l'histoire d'un père de famille recomposée américano-coréen qui a passé sa vie dans le village de Bayou (Louisianne) mais risque d'être expulsé du seul pays qu'il a jamais considéré comme le sien.


Treize films, signés par des réalisateurs indépendants des studios d'Hollywood, étaient en compétition dans la station balnéaire de Normandie (nord-ouest).


Selon les organisateurs, le festival a retrouvé la fréquentation d'avant Covid, et devrait finir aux alentours de 60.000 spectateurs comme en 2019, même avec les masques et les pass sanitaires.


L'an passé, près de 38 000 spectateurs avaient fait le déplacement, selon la direction.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com