Vanessa Paradis, premier face-à-face avec le théâtre

Dans cette photo d'archive prise le 28 août 2021, l'actrice et chanteuse française Vanessa Paradis pose lors d'un photocall pour le film « Cette musique ne joue pour personne » lors du 14e festival du film francophone d'Angoulême à Angoulême, dans l'ouest de la France (Photo, AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 28 août 2021, l'actrice et chanteuse française Vanessa Paradis pose lors d'un photocall pour le film « Cette musique ne joue pour personne » lors du 14e festival du film francophone d'Angoulême à Angoulême, dans l'ouest de la France (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 12 septembre 2021

Vanessa Paradis, premier face-à-face avec le théâtre

Dans cette photo d'archive prise le 28 août 2021, l'actrice et chanteuse française Vanessa Paradis pose lors d'un photocall pour le film « Cette musique ne joue pour personne » lors du 14e festival du film francophone d'Angoulême à Angoulême, dans l'ouest de la France (Photo, AFP)
  • Dans «Maman», Vanessa Paradis incarne Jeanne, une femme mariée depuis plus de 25 ans
  • La chanteuse et actrice de 48 ans a aimé les planches depuis que, petite, elle prenait des cours de danse et se produisait en fin d'année

PARIS: Elle connaît la scène depuis sa tendre enfance mais là, ce n'est pas la même chanson: la célèbre actrice et chanteuse française Vanessa Paradis se frotte pour la première fois au monde « périlleux » et « magnifique » du théâtre. 

Dans un entretien avant le premier mardi de « Maman » au théâtre Edouard VII à Paris, la star se dit « habitée » par le texte écrit et mis en scène par le réalisateur et auteur Samuel Benchetrit, son mari à la ville. 

« Dans quelques semaines, dans quelques mois, je vais me détendre un peu mais là, je ne pense qu'à ça tout le temps », confie-t-elle. 

La chanteuse et actrice de 48 ans a aimé les planches depuis que, petite, elle prenait des cours de danse et se produisait en fin d'année.  

Mais celle qui a été sous les projecteurs dès ses huit ans dans l'Ecole des fans, une émission populaire de la télévision française créée à la fin des années 70,  puis à 14 ans avec un tube intitulé « Joe le taxi » avoue « avoir beaucoup le trac ». 

 « Complètement bouleversant » 

« J'avais beaucoup d'admiration pour les comédiens de théâtre mais pour l'avoir vécu, je les admire encore plus, c'est énorme ce qu'ils font », assure l'ancienne compagne de Johnny Depp, qui est apparue dans une vingtaine de films.  

« C'est très périlleux de garder la justesse du jeu tout en projetant la voix très fort », ajoute encore l'actrice qui joue sans micro. 

Elle a attendu longtemps avant de se décider, jusqu'à ce qu'elle soit « subjuguée » par le texte de Benchetrit qui a eu « confiance » en elle. 

« J'avais un petit peu peur du théâtre avant, j'ai failli en faire plusieurs fois mais je ne me laissais pas le temps, j'étais dans ma musique, les films, et les voyages », affirme le César du meilleur espoir féminin (1990) pour « Noce blanche » de Jean-Claude Brisseau. 

« Il faut donner beaucoup au théâtre, on répète pendant plusieurs semaines et si tout va bien on joue pendant plusieurs mois. Pendant une moitié de votre année, vous ne pouvez pas faire autre chose ». 

Mais au-delà du trac, les deux mois de répétition de la pièce, où elle joue face à Eric Elmosnino, Félix Moati et Gabor Rassov, lui ont « fait adorer le théâtre ». 

« Je trouve ça extraordinaire (...) c'est comme construire une maison, on commence par les fondations puis un jour, elle a un toit et une cheminée et on a envie d'être dedans », dit-elle. 

« Je ne veux pas amoindrir la performance des acteurs au cinéma, mais au ciné, on joue de petits bouts de scène, là on joue une histoire du début jusqu'à la fin. Vivre cette émotion en continu est complètement bouleversant », confie l'actrice. 

« Ca vous mène, ça vous malmène et ça vous fait du bien; dans le spectacle vivant, il y a quelque chose à la fois d'excitant et dangereux. C'est magnifique mais... c'est extrêmement dur », rit-elle. 

Et de constater qu'il était « effarant de voir à quel point on n'a pas la maîtrise sur nous-mêmes car nous laissons le texte nous envahir ».  

« Disponibilité »  

Dans « Maman », elle incarne Jeanne, une femme mariée depuis plus de 25 ans. 

« C'est quelque chose de vivre avec quelqu'un pendant 25 ans, c'est un défi », affirme avec un léger rire, celle qui a eu une longue relation avec Johnny Depp, le père de ses enfants. 

« Jeanne est une femme en quête d'un enfant qu'elle n'a pas eu. Elle se retrouve un soir à attendre un taxi dans la rue et croise un jeune homme qui la prend pour une pute. Elle est persuadée qu'il l'a prise pour une mère et va proposer une chose énorme à son mari. C'est à la fois réel et irréel à la fois ». 

Avant la pièce, elle avait terminé deux films (« L'Appel du devoir d'Hugo Thomas et « Cette musique ne joue pour personne » du même Samuel Benchetrit). 

Elle aimerait écrire de nouvelles chansons pour son futur album. « Mais là j'en suis incapable, c'est une pièce dense, il faut avoir une disponibilité de temps mais aussi d'esprit ». 


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.