La leçon de santé virtuelle des élèves obtient l’approbation des parents en Arabie saoudite

Des enfants de tout le Royaume assistent à des cours en ligne en raison de la fermeture des écoles due à la Covid-19. (APS)
Des enfants de tout le Royaume assistent à des cours en ligne en raison de la fermeture des écoles due à la Covid-19. (APS)
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Publié le Vendredi 11 septembre 2020

La leçon de santé virtuelle des élèves obtient l’approbation des parents en Arabie saoudite

  • Le conseil saoudien de la santé a publié des directives pour les cours à distance, y compris une pause de l’écran toutes les 20 minutes pendant au moins 20 secondes
  • « Durant les cours en ligne, il est important pour les élèves de s’assoir correctement et confortablement sur une chaise et derrière un bureau afin qu’ils n’aient pas mal au dos et à la nuque après des heures d’apprentissage en ligne »

RIYAD: Un avis du Conseil saoudien de la santé sur l'apprentissage en ligne et les habitudes des élèves à l'écran est essentiel pour aider les enfants à mener une vie saine dans un monde numérique après la pandémie de coronavirus, affirment des experts et des parents.

Les enfants de tout le Royaume suivent des cours en ligne en raison de la fermeture des écoles due à la Covid -19. Le Conseil saoudien de la santé, soucieux de leur bien-être, a publié des directives pour les cours à distance, dont la nécessité de faire une pause toutes les vingt minutes pendant au moins vingt secondes, une luminosité d’écran adéquate pour le cours en ligne, et un éclairage approprié de la pièce où les enfants assistent au cours.

Les cours en ligne signifient aussi moins d’activité physique et les parents doivent donc veiller à en inclure dans l’emploi du temps des enfants, a recommandé le conseil.

Afnan Abdelfattah, mère de deux filles et dentiste à Riyad, a affirmé à Arab News: « Les directives sont importantes. L’école dans laquelle mes filles sont inscrites propose une pause entre chaque matière. »

Et d’ajouter: « Durant les cours, ils tentent de rendre les leçons plus animées et moins ennuyeuses en impliquant les enfants dans des activités. »

L’école a demandé aux parents de fournir un espace approprié pour les cours en ligne, avec un bon éclairage, sans sons intrusifs ni activités distrayantes.

Mme Abdelfattah reconnaît que l’activité physique a diminué en raison de l’éducation à distance. « J’ai acheté des bicyclettes à mes enfants afin qu’elles fassent une activité physique après les cours. »

Elle explique qu’il est important que les parents aident leurs enfants à rester concentrés et à éviter l’utilisation des jeux vidéo et des réseaux sociaux durant les cours en ligne.

« Je permet à mes enfants de les utiliser durant un certain laps de temps. Lorsqu’elles terminent leurs cours, elles utilisent leur iPad pour des jeux et des activités divertissantes », a-t-elle mentionné.

Mennatallah Elmeligie, enseignante dans une école internationale à Riyad, a expliqué à Arab News: « Durant les cours en ligne, il est important pour les élèves de s’assoir correctement et confortablement sur une chaise et derrière un bureau afin qu’ils n’aient pas mal au dos et à la nuque après des heures d’apprentissage en ligne. »

« C’est ce que nous avons appliqué dans notre école. Nous donnons cinq minutes de pause entre chaque séance, et nous demandons aux élèves de marcher chez eux et de ne jamais rester à leurs places entre les séances, a-t-elle ajouté. Nous conseillons aux élèves de se mettre debout et de faire n’importe quel exercice ou de danser au rythme de leur chanson préférée pendant les pauses car il est important de rafraîchir leur esprit. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


L'armée libanaise affirme avoir arrêté le chef de l'EI au Liban

(Photo AFP)
(Photo AFP)
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  • la Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée.
  • L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays

BEYROUTH : L’armée libanaise a annoncé mardi l’arrestation d'une personne présentée comme le chef du groupe jihadiste État islamique (EI) au Liban.

« À la suite d'une série d'opérations de surveillance (...), la Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée, utilisant l’acronyme arabe pour désigner l’EI.

L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays et qu'il avait pris la tête de la branche locale du groupe après l'arrestation de plusieurs hauts responsables en décembre.

Cette annonce intervient quelques jours après un attentat suicide en Syrie voisine, qui a fait au moins 25 morts dans une église, les autorités syriennes accusant l’EI.

Bien que moins présents qu’en Syrie ou en Irak, le groupe Etat islamique et d'autres mouvements jihadistes ont affronté l'armée libanaise et le Hezbollah, soutenu par l’Iran, au cours de la dernière décennie, principalement dans le nord et l'est du pays.

Il a été largement vaincu dans le pays en 2017.


Les Brics appellent à « rompre le cycle de la violence » au Moyen-Orient

Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
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  • « Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays
  • « Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés afin de protéger les populations et l'environnement »

BRASILIA, BRESIL : Le groupe des Brics a appelé  mardi à « rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient » après les attaques israélo-américaines contre l'Iran, pays membre de cette organisation qui regroupe dix pays émergents.

« Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Éthiopie, Indonésie, Iran, Émirats arabes unis) dans une déclaration commune publiée par le Brésil, qui préside actuellement le groupe.

Les dix pays ont également exprimé leur « vive inquiétude face à toute attaque contre des installations nucléaires pacifiques menée en violation du droit international et des résolutions pertinentes de l'Agence internationale de l'énergie atomique » (AIEA).

« Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés, afin de protéger les populations et l'environnement », ont-ils ajouté, affirmant « la nécessité de créer une zone libre d'armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive au Moyen-Orient ».


Nucléaire iranien : la France toujours prête à réactiver les sanctions

Jerome Bonnafont, Permanent Representative of France to the UN speaks during the United Nations Security Council, following U.S attack on Iran's nuclear sites, at U.N. headquarters in New York City, U.S., June 24, 2025. (REUTERS)
Jerome Bonnafont, Permanent Representative of France to the UN speaks during the United Nations Security Council, following U.S attack on Iran's nuclear sites, at U.N. headquarters in New York City, U.S., June 24, 2025. (REUTERS)
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  • À quelques mois de l'expiration de la résolution du Conseil de sécurité approuvant l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, « le temps est compté », a noté Jérôme Bonnafont lors d'une réunion du Conseil sur ce dossier.
  • « La France et ses partenaires E3 demeurent prêts à mobiliser le levier établi par la résolution 2231, celui du “snapback”, si un accord satisfaisant n'était pas trouvé d'ici l'été », a-t-il mis en garde.

NATIONS-UNIES : La France et ses partenaires européens sont toujours prêts à réactiver les sanctions contre Téhéran si un accord sur le nucléaire iranien n'est pas trouvé prochainement, a déclaré mardi l'ambassadeur français à l'ONU.

À quelques mois de l'expiration de la résolution du Conseil de sécurité approuvant l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, « le temps est compté », a noté Jérôme Bonnafont lors d'une réunion du Conseil sur ce dossier.

« Nous attendons de l'Iran qu'il reprenne sans délai la voie du dialogue afin d'aboutir à une solution diplomatique robuste, vérifiable et durable », a-t-il ajouté.

Seule une solution diplomatique peut « garantir l'impossibilité d'un programme nucléaire militaire iranien », a-t-il insisté après les frappes israéliennes et américaines sur des sites nucléaires en Iran.

« La France, aux côtés des E3 (France, Allemagne et Royaume-Uni), de l'Union européenne, et en étroite coordination avec les États-Unis, restera mobilisée à cette fin. Nous sommes déterminés à conclure un accord qui prendra en compte le régime de non-prolifération, la stabilité régionale et nos intérêts en matière de sécurité européenne », a insisté l'ambassadeur français.

« La France et ses partenaires E3 demeurent prêts à mobiliser le levier établi par la résolution 2231, celui du “snapback”, si un accord satisfaisant n'était pas trouvé d'ici l'été », a-t-il mis en garde.

« Nous utiliserons tous les leviers diplomatiques à notre disposition pour soutenir une solution négociée et assurer que l'Iran ne développe pas d'arme nucléaire », a de son côté déclaré son homologue britannique Barbara Woodward, sans directement mentionner le « snapback » permettant de réimposer les sanctions. 

La résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui approuvait l'accord de 2015, prévoyait la possibilité de rétablir les sanctions (mécanisme appelé « snapback »). Cependant, ce texte arrive à échéance le 18 octobre 2025, dix ans après l'entrée en vigueur de l'accord. 

En 2018, Donald Trump, lors de son premier mandat, avait retiré unilatéralement son pays de l'accord