Montpellier, le festival Arabesques célébré en musique

Dorsaf Hamdani enchantera le public de sa voix pure, douce et puissante, en interprétant les classiques de l’indétrônable et talentueuse Oum Kalthoum (Photo, fournie)
Dorsaf Hamdani enchantera le public de sa voix pure, douce et puissante, en interprétant les classiques de l’indétrônable et talentueuse Oum Kalthoum (Photo, fournie)
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Publié le Samedi 12 septembre 2020

Montpellier, le festival Arabesques célébré en musique

  • festival Arabesques se tient du 8 au 20 septembre dans la ville de Montpellier
  • La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée à l’opéra de Montpellier, a été marquée par un magnifique récital, Princesses du chant arabe, reprenant le répertoire des divas de la musique arabe

PARIS: La 15e édition du festival Arabesques se tient du 8 au 20 septembre dans la ville de Montpellier. Créé en 2006 par l’association Uni’Sons, l’événement, qui donne la parole aux artistes arabes et promeut le dialogue interculturel, est devenu « le festival le plus important en Europe dédié aux arts du monde arabe », précise-t-on sur le site du festival. 

La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée à l’opéra de Montpellier, place de la Comédie, a été marquée par un magnifique récital, Princesses du chant arabe, reprenant le répertoire des divas de la musique arabe comme Oum Kalthoum, Fairouz et Asmahan. Il a été interprété par la talentueuse chanteuse franco-tunisienne Dorsaf Hamdani, les 8 et 9 septembre dernier.

Avec ce répertoire ancré dans le patrimoine musical arabe, Dorsaf Hamdani enchantera le public de sa voix pure, douce et puissante, en interprétant les classiques de l’indétrônable et talentueuse Oum Kalthoum, en mettant en avant la douceur, la puissance et l’engagement de Fairouz, et la nostalgie des chansons romantiques d’Asmahan.

De père violoniste, Dorsaf Hamdani baigne dès l’enfance dans l’univers musical de la chanson arabe. En 1985, elle intègre le conservatoire national de musique de Tunis, puis obtient un master de musique et de musicologie. L’artiste excelle dans l’interprétation du malouf tunisien, un genre musical arabo-andalou.

En 2013, sous la direction de l’accordéoniste de jazz et compositeur Daniel Mille – accompagnateur de Barbara, Higelin et Nougaro –, elle sort un album exceptionnel, Barbara-Fairouz, dans lequel elle interprète des chansons en arabe et en français, et qui enchante son public. 

Les titres interprétés lors des deux représentations de Princesses du chant arabe bénéficient d’une orchestration particulièrement soignée, la chanteuse étant notamment accompagnée par un oud, un kanoun, un violon, un târ et une darbouka.

« Des poèmes chantés »

Jawhar, un artiste tunisien de Belgique, le samedi 12 septembre au Domaine d’O. Son répertoire se caractérise par des textes puissants et par une musique folk-pop, douce et mélodieuse. « Jawhar n’est pas homme à en rajouter. Les mots sont toujours justes, ciselés dans des chansons imaginées. À l’écoute, on découvre des poèmes chantés plutôt que des classiques chansons », précisent les organisateurs. 

L’artiste a été en effet très tôt immergé dans l’univers des livres et de l’art : sa mère est professeure de littérature arabe, férue de poésie et de musique arabes ; son père est un homme de culture et de théâtre. Jawhar grandit, à Tunis, dans l’univers de la musique populaire, s’intéressant aux expressions visuelles et musicales.

À 20 ans, l’artiste se produit sur les scènes lilloises ; il fait les premières parties d’artistes comme Susheela Raman, Boubacar Traoré ou encore Keziah Jones. Jawhar finit par s’installer en Belgique, où il sort son premier album, qui s’inspire notamment du soufisme, sous le label bruxellois Naff.

Pour les amateurs, la programmation du festival Arabesques présentera musique, théâtre, contes, cinéma et calligraphie. Selon ses organisateurs, l’objectif du festival est de « valoriser la culture du monde arabe, de ses expressions artistiques traditionnelles à ses formes contemporaines ».

Interrogée par Arab News en français, Maya Boussa, militante associative montpelliéraine, amatrice d’art et habituée du festival, nous explique : « Le festival Arabesques est un rendez-vous annuel de partage, qui nous rassemble dans la joie et la bonne humeur pour apprécier tout un programme culturel, musical, culinaire. Il faut le vivre pour se retrouver dans cette ambiance méditerranéenne festive, qui nous fait voyager à travers chaque instant, riche en émotions. Je le recommande à tous. »


 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com