Week-end Beatles à la Philharmonie de Paris

L’auteure, compositrice et interprète Keren Ann (Xavier Leoty/AFP)
L’auteure, compositrice et interprète Keren Ann (Xavier Leoty/AFP)
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Publié le Samedi 12 septembre 2020

Week-end Beatles à la Philharmonie de Paris

  • Les rythmes des Beatles, revisités par Keren Ann, Rover, Brad Mehldau ou le Quatuor Debussy, animeront la Philharmonie de Paris le temps de deux soirées, le 19 et le 20 septembre
  • Pour la Philharmonie, en pleine zone rouge, les contraintes sont établies : un siège sur deux sauf couples ou groupes constitués, masques obligatoires pour le public, gel hydroalcoolique aux entrées, pas de vestiaire

PARIS : Ils sont séparés depuis 50 ans, mais leur musique vibre toujours : la Philharmonie de Paris va vivre un week-end (19-20 septembre) au rythme des Beatles, revisités par Keren Ann, Rover, Brad Mehldau ou le Quatuor Debussy.

Soit deux figures de la pop, un jazzman aventurier et des musiciens classique eux aussi sans frontières. Preuve que le quatuor de Liverpool est une "nourriture qui reste éternelle" pour tout musicien, comme le présente Rover à l'AFP.

"Ils ont commencé il y a 60 ans, se sont arrêtés il y a 50 ans, et leur musique a traversé les décennies sans aucun problème, raconte Christophe Collette, premier violon du Quatuor Debussy. Dans 50 ans, ils seront toujours d'actualité, ça confirme que ce sont des génies". "On est un quatuor à cordes et on rend hommage au plus célèbre quatuor anglais", s'amuse-t-il.

Chez Keren Ann, les "Fab Four" font "partie des meubles". "Ado, j'étais obsédée par John, puis j'ai réalisé l'importance de Paul et George". Mais jusqu'ici, elle s'était bien gardée de décortiquer leurs progressions harmoniques.

"Ça a été un plaisir fou, j'ai eu la confirmation de l'intelligence de leurs compositions, de tous ces renversements d'accords, souligne-t-elle. En très peu de temps, ils ont créé une bible musicale". "On avait l'impression d'un nouveau groupe pour chacun de leur album", vante Rover.

Keren Ann, au chant et à la guitare, accompagnée par un pianiste et un trompettiste, racontera "des anecdotes sur les Beatles entre les chansons" choisies.

Rover, qui s'était déjà attaqué à "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band" à la Maison de la Radio, jouera cette fois l'album "Revolver". "Je vais le jouer tout seul, pour rester sur l'os de la musique. De toute façon il était inutile de rentrer en concurrence avec les Beatles (rires). Il faut y aller nu et humble".

"Sentiment de légèreté"

Même constat pour Christophe Collette : "On ne va pas faire les Beatles comme eux le faisaient, ce serait peine perdue". Le Quatuor Debussy jouera seul ou avec un orchestre de chambre, retranscrivant les Beatles de façon littérale ou suivant les pas de Peter Breiner. Ce compositeur-chef d'orchestre avait atteint les sommets des ventes avec "Beatles Go Baroque", album où John, Paul, George et Ringo sonnaient comme Haendel ou Vivaldi.

Le week-end Beatles tombe "à un moment lunaire", comme le dit Keren Ann, en raison du contexte sanitaire. Pour la Philharmonie, en pleine zone rouge, les contraintes sont établies : un siège sur deux sauf couples ou groupes constitués, masques obligatoires pour le public, gel hydroalcoolique aux entrées, pas de vestiaire. Les artistes font deux représentations au lieu d'une pour contenter un maximum de spectateurs.

"Cette période exacerbe le sentiment de légèreté qui se dégage de la musique des Beatles", prolonge Rover. Clin d’œil de l'histoire, Keren Ann et le Quatuor Debussy étaient ensemble sur scène - les cordes des seconds accompagnant l'autrice-compositrice - pour leur dernier concert pré-confinement. C'était le 12 mars.

"C'est important de faire vivre la culture", souffle la musicienne en contemplant les six mois sans concert écoulés. "C'est une période difficile et pleine d'espoir, on a tous besoin de retrouver la scène, les artistes et le public", rebondit Christophe Collette.

"J'ai connu un conflit militaire au Liban, on jouait dans des sous-sols, on improvisait, on s'adaptait, relate Rover. C'est ce qui rend le spectacle réellement vivant. Mais on reste fragiles et hypersensibles face à la situation".

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com