Covid-19: en Iran, les musées rouvrent après plus d'un an de fermeture

 L'Iran avait accueilli 21,7 millions de visiteurs, dont deux millions des étrangers, l'année précédant la pandémie de coronavirus, en 2019 (Photo, AFP)
L'Iran avait accueilli 21,7 millions de visiteurs, dont deux millions des étrangers, l'année précédant la pandémie de coronavirus, en 2019 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 19 septembre 2021

Covid-19: en Iran, les musées rouvrent après plus d'un an de fermeture

 L'Iran avait accueilli 21,7 millions de visiteurs, dont deux millions des étrangers, l'année précédant la pandémie de coronavirus, en 2019 (Photo, AFP)
  • Héritière d'une très ancienne civilisation, l'Iran compte 746 musées dont 170 à Téhéran
  • A partir de mai 2020 et pendant 14 mois, mis à part quelques brèves et épisodiques ouvertures, les portes des musées sont restées closes

TÉHÉRAN: Les musées de Téhéran et des principales villes d'Iran ont rouvert dimanche après plus d'un an de quasi-fermeture à cause de la Covid-19, a annoncé un haut responsable iranien.  

« Les musées de Téhéran et des autres grandes villes du pays, qui ne sont plus en zone rouge, c'est-à-dire là où le risque de contacter le virus est moins élevé, ont rouvert dimanche. Les touristes et les visiteurs sont invités à s'y rendre en observant les mesures de sécurité » sanitaire, a expliqué le directeur des musées du pays, Mohammad-Réza Kargar.  

« Nous sommes absolument ravis et je pense que les gens le sont aussi car ils en avaient marre de rester chez eux pendant la pandémie, et visiter les musées améliore leur humeur », a-t-il précisé, lors d'un entretien dans son bureau du ministère du Tourisme et du Patrimoine, dans le sud de Téhéran.  

« Nos collègues étaient vraiment fatigués de ne pas voir les visiteurs. Nous avons des protocoles sanitaires, bien sûr, et le nombre de visiteurs sera en fonction de l'espace de nos sites afin que le public reste sain et sauf », a-t-il dit.  

A partir de mai 2020 et pendant 14 mois, mis à part quelques brèves et épisodiques ouvertures, les portes des musées sont restées closes, a rappelé le directeur. Seuls des étudiants, des chercheurs et le personnel du musée étaient autorisés à pénétrer dans leur enceinte.  

Héritière d'une très ancienne civilisation, l'Iran compte 746 musées dont 170 à Téhéran, et avait accueilli 21,7 millions de visiteurs, dont deux millions des étrangers, l'année précédant la pandémie de coronavirus, en 2019.  

« Je ne pense pas que nous puissions atteindre ce chiffre rapidement car la situation sanitaire dans le monde n'est pas bonne non plus. Nous espérons qu'avec la normalisation sanitaire de tout le pays, nous pourrons revenir à la position précédente », a jugé M. Kargar.  

Dimanche, malgré sa réouverture, le Musée national d'Iran, à Téhéran, était encore désert.  

« Il faut attendre que la nouvelle se propage et que les écoles rouvrent pour que les gens affluent de nouveau », a expliqué Firouzeh Sepidnameh, chef du département des collections pré-islamiques du musée aux fabuleux trésors de l'âge du bronze et du fer jusqu'aux époques mèdes, achéménides, séleucides, parthes et sassanides.  

L'Iran est le pays le plus touché par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient.   

Le pays a ainsi dénombré plus de 5 millions de cas d'infections et 117 182 morts depuis le début de la pandémie, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé publiés dimanche.  

Jusqu'à présent, quelque 29,4 millions de personnes ont reçu une première dose et 13,9 millions de personnes ont été complètement vaccinées. Le ministère de la Santé a annoncé que la vaccination des 12-18 ans commencerait lundi. L'Iran a administré au total 43 millions de doses depuis février. 


Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu "consterné", s'entretient avec les familles

Demonstrators gather during an anti-government protest calling for action to secure the release of Israeli hostages held captive in the Gaza Strip by Palestinian militants since the 2023 October 7 attacks, outside the Israeli Defence Ministry headquarters in Tel Aviv on August 2, 2025. (Photo by Jack GUEZ / AFP)
Demonstrators gather during an anti-government protest calling for action to secure the release of Israeli hostages held captive in the Gaza Strip by Palestinian militants since the 2023 October 7 attacks, outside the Israeli Defence Ministry headquarters in Tel Aviv on August 2, 2025. (Photo by Jack GUEZ / AFP)
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  • « Le Premier ministre a exprimé une profonde consternation face aux enregistrements diffusés par l'organisation terroriste Hamas et a déclaré aux familles que les efforts pour ramener tous nos otages se poursuivront sans relâche », indique ce communiqué.
  • La publication, depuis jeudi, de trois vidéos montrant deux otages israéliens décharnés par le Hamas et son allié, le Jihad islamique, a suscité un vif émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord les libérer.

JERUSALEM : Selon un communiqué officiel, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit « consterné » par les dernières vidéos diffusées par le Hamas montrant des otages dans la bande de Gaza et a parlé avec les familles.

« Le Premier ministre a exprimé une profonde consternation face aux enregistrements diffusés par l'organisation terroriste Hamas et a déclaré aux familles que les efforts pour ramener tous nos otages se poursuivront sans relâche », indique ce communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.

La publication, depuis jeudi, de trois vidéos montrant deux otages israéliens décharnés par le Hamas et son allié, le Jihad islamique, a suscité un vif émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer.

Samedi soir, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv en soutien à leurs familles et pour exiger leur libération. 

Sur les images de propagande des deux groupes islamistes, les deux otages apparaissent très affaiblis et très amaigris, dans une mise en scène qui vise à établir un parallèle avec la situation humanitaire actuelle à Gaza, menacée de « famine généralisée » selon l'ONU.

Selon le communiqué, M. Netanyahu « a eu une longue conversation ce soir avec les familles de Rom Breslevski et Avyatar David, tous deux exhibés dans ces vidéos ».

« La cruauté du Hamas n'a pas de limite », a-t-il commenté, toujours selon le bureau du Premier ministre.

« Alors que l'État d'Israël permet l'entrée de l'aide humanitaire pour les habitants de Gaza, les militants du Hamas affament délibérément nos otages et les filment de manière cynique et odieuse. Ils affament également délibérément les habitants de la bande de Gaza, les empêchant de recevoir de l'aide, et relaient une campagne de propagande mensongère contre Israël », a-t-il affirmé, appelant les pays du monde à se mobiliser pour condamner clairement les crimes du Hamas.

Dimanche matin, les titres de presse restaient largement consacrés au sujet : « Affamés, décharnés et désespérés » (Yedioth Ahronoth), « L'enfer à Gaza » (Ma'ariv), « Cruauté sans limite » (Israel Hayom), « Netanyahu n'est pas pressé » (Haaretz). 

Les représailles israéliennes ont fait au moins 60 430 morts à Gaza, dont la plupart sont des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km(2), déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.

Fin mai, il a levé le blocus humanitaire total qu'il avait imposé début mars, mais n'autorise l'entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l'ONU.

Dans la nuit, les sirènes d'alarme ont retenti dans les localités voisines de la bande de Gaza, a annoncé l'armée.

« Un missile lancé depuis le sud de la bande de Gaza a très probablement été intercepté », a ensuite indiqué l'armée, sans donner plus de détails.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.