La France, l'autre pays de Jimi Hendrix

Jimi Hendrix sur scène (Svenska Dagbladet/ AFP)
Jimi Hendrix sur scène (Svenska Dagbladet/ AFP)
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Publié le Dimanche 13 septembre 2020

La France, l'autre pays de Jimi Hendrix

  • "Johnny est subjugué, et en pleine préparation d'une tournée française, le voit bien parmi ses premières parties"
  • "J'aurais aimé pouvoir arrêter le temps et explorer ces immeubles fantastiques durant des semaines. J'ai adoré chaque recoin et la moindre parcelle de Paris""

Jimi Hendrix est né aux Etats-Unis, s'est révélé en Angleterre, mais "la France est son troisième pays", raconte à l'AFP Yazid Manou, spécialiste de ce guitar hero qui a reçu à ses débuts un coup de pouce de... Johnny Hallyday.

Les 50 ans de la mort d'Hendrix - le 18 septembre 1970 - sont l'occasion de revenir sur cette page d'histoire musicale méconnue. 

Le 13 octobre 1966, la première fois que The Jimi Hendrix Experience - trio qui va contribuer à changer la face du rock - monte sur scène, c'est à... Evreux! Une plaque commémore d'ailleurs l'évènement. 

Mais comment le gaucher de génie arrive-t-il au Novelty, salle de cinéma convertible pour les concerts ? Johnny Hallyday est une bonne partie de la réponse. Le 29 septembre 1966, Johnny, à Londres pour enregistrer "La génération perdue", est en virée dans un des clubs de la ville, le Blaise's. 

Le rockeur préféré des Français en prend plein les yeux et les oreilles quand Hendrix, venu dans le "Swinging London" pour percer, enflamme la scène. "Jimi vient d'arriver à Londres, +inconnu de chez inconnu+, et forcément, sur scène, il a dû faire la totale, jouer avec des effets, avec les dents, pour se montrer", dépeint Yazid Manou, conférencier réputé sur le "Voodoo Child".

"Guitare greffée"

"Je vois un jeune homme en train de manger sa guitare, littéralement. J'étais bluffé (...) Il semblait avoir une guitare greffée à son corps", racontera Johnny au JDD en 2012.

"Johnny est subjugué, et en pleine préparation d'une tournée française, le voit bien parmi ses premières parties", détaille Yazid Manou. Le manager de Jimi, Chas Chandler (ex-Animals) saisit l'opportunité, alors que rien n'est prêt puisqu'il vient à peine de commencer à auditionner des musiciens pour entourer son poulain.

Deux semaines plus tard, Hendrix, accompagné de Noel Redding à la basse et Mitch Mitchell à la batterie, intègre donc le barnum Johnny. Au lendemain de son atterrissage à Paris, Hendrix "et les autres musiciens prirent la route dans un bus déglingué pour se rendre à Evreux, premier arrêt de la tournée de Johnny Hallyday qui, lui, se déplaçait dans une voiture de sport", relate Jas Obrecht dans son livre "Stone Free" (Castor music). 

Après Evreux, il y a aura Nancy le 14 et Villerupt le 15 octobre. Et après une courte pause, c'est l'Olympia à Paris le 18 octobre, toujours parmi les premières parties de Johnny.

"Je vous aime beaucoup"

"Les premières fois, on s'en souvient toujours, Jimi rapporte que jouer dans cette salle, c'est plus fort pour lui que l'Apollo à Harlem, car c'est Paris, dans un endroit où les plus grands sont déjà passés (comme Bob Dylan, qu'Hendrix vénère, ndlr). Ca scelle son lien avec la France", raconte Yazid Manou, qui anime le 18 septembre une journée spéciale sur la webradio Radio Perfecto.

La capitale française marque Hendrix. "J'aurais aimé pouvoir arrêter le temps et explorer ces immeubles fantastiques durant des semaines. J'ai adoré chaque recoin et la moindre parcelle de cette ville", lâcha le musicien à Sharon Lawrence, journaliste-confidente et autrice du livre "Jimi Hendrix, l'homme, la magie, la vérité" (Flammarion).

Deux des trois morceaux joués ce soir là à l'Olympia (les premières parties sont alors très courtes), "Killing floor" et l'emblématique "Hey Joe" (le 3e c'est "Wild Thing"), sont dans la fameuse compilation à la couverture en velours pourpre, "The Jimi Hendrix Experience". 

"Il y a une bonne réaction du public, narre Yazid Manou. Et quand il reviendra, en vedette cette fois, à l'Olympia le 9 octobre 1967, Jimi dira au public, en français, Je vous aime beaucoup". 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com