Le glamour disco de Fendi ouvre la semaine de la mode à Milan

Un mannequin porte une création de la collection Femme Printemps-Été 2022 de Roberto Cavalli présentée lors de la Fashion Week de Milan le 22 septembre 2021. (AFP)
Un mannequin porte une création de la collection Femme Printemps-Été 2022 de Roberto Cavalli présentée lors de la Fashion Week de Milan le 22 septembre 2021. (AFP)
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Publié le Jeudi 23 septembre 2021

Le glamour disco de Fendi ouvre la semaine de la mode à Milan

  • Le travail sur la fourrure, cher à la maison romaine, ne manque pas avec des manteaux colorés en renard et en plumes
  • e décor et la bande son donnent le ton de cette collection qui plonge dans les années 70 et l’âge du disco

MILAN: Glamour, esprit de la fête. La tenue de soirée semblait exigée aux défilés Fendi et Cavalli de cette première journée de fashion week féminine printemps-été 2022 à Milan.

Pour ces retrouvailles post-Covid, les photographes de street style étaient d’ailleurs venus guetter les meilleurs looks des célébrités, à l'affût d'un cliché de la directrice de Vogue Anna Wintour, de l'influenceuse Chiara Ferragni ou du réalisateur Luca Guadagnino.

A l'entrée des shows, pass sanitaire et masque obligatoires. A l'intérieur, le public se presse en rang moins serré que d'habitude.

C’est donc Fendi qui a ouvert les festivités avec un défilé à l’enseigne du glamour. "Difficile de ne pas être enthousiaste. C'est la première fois depuis 18 mois que l'on retrouve notre public avec la sensation d'un retour presque à la normale", commente le PDG de Fendi Serge Brunschwig, visiblement heureux d'accueillir enfin ses invités.

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Un mannequin porte une création Fendi dans le cadre de la collection Femme Printemps-Été 2022 présentée lors de la Fashion Week de Milan le 22 septembre 2021. (AFP)

Sur le podium, la collection du directeur artistique Kim Jones continue de tisser le fil de l'histoire de la marque romaine que l'Anglais embrasse avec élégance et raffinement depuis deux saisons.

Le décor et la bande son donnent le ton de cette collection qui plonge dans les années 70 et l’âge du disco. Sur fond de Diana Ross et de Chic, les mannequins défilent avec des looks et des attitudes rappelant Grace Jones, Jerry Hall ou encore Bianca Jagger.

Le blanc immaculé des premières silhouettes, tailleurs ou combinaisons pantalons larges, est comme la page blanche sur laquelle viennent s'imprimer peu à peu des illustrations d'Antonio Lopez, célèbre illustrateur de mode, pour contaminer le reste de la collection.

Le bestiaire de Roberto Cavalli
Un peu plus tard dans la soirée, glamour encore pour Roberto Cavalli qui a présenté le bestiaire éclectique et électrique de son nouveau directeur artistique, Fausto Puglisi. Le créateur sicilien, habitué à habiller Madonna, Jennifer Lopez ou Beyoncé confirme avec cette deuxième collection à la tête de la maison toscane le plaisir qu’il prend à se jouer des codes de la marque : il reprend le motif tigre sauvage inventé en 2000 par Cavalli et l’applique sur une jupe ample, un long parka, un t-shirt. Les motifs animaliers n’en finissent pas : léopard, panthère, zèbre. Les robes de soirée découpées sont sculptées avec du drapé grâce à la technique de moulage. Le manifeste est clair, il est temps de faire la fête. 

«Hommage à Antonio Lopez»
Kim Jones a en effet retrouvé dans les archives de la maison un logo Fendi dessiné à la main par l'artiste, point de départ de la collection et de l'envie de célébrer une œuvre et une époque. 

"Lopez était un ami de Karl Lagerfeld et a toujours été quelqu'un qui m'a inspiré. Il était avant-gardiste, inclusif, admiré par tout le monde, d'Andy Warhol à Steven Meisel et David Hockney. Je voulais le présenter à une nouvelle génération", commente l'Anglais dans la note de présentation du défilé.

Ses coups de pinceaux apparaissent donc sur les kaftans, les chemisiers en soie et les sacs. Des dessins plus figuratifs avec des visages de femmes deviennent des motifs colorés en marqueterie de cuir, en dentelle ou en jacquards chatoyants.

Le travail sur la fourrure, cher à la maison romaine, ne manque pas avec des manteaux colorés en renard et en plumes.

"Kim continue sur sa lancée avec son élégance, son raffinement, et cette note de fantaisie, ce travail entre le passé et le futur", a commenté Serge Brunschwig après le défilé. "Il a compris la marque, dans sa profondeur, il est venu nous enrichir comme un nouveau membre de la famille".

C'est d'ailleurs en compagnie de Silvia Venturini Fendi, directrice des accessoires, et de sa fille Delfina Delettrez Fendi, créatrice des bijoux de la maison, que l'Anglais est venu saluer le public à la fin du défilé.


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com