Un couple saoudo-canadien célèbre la Fête nationale avec une nouvelle série culinaire sur YouTube

Le couple revisite des plats traditionnels tels que le biryani aux crevettes, le salig et le laham margoug. (Photo, Instagram)
Le couple revisite des plats traditionnels tels que le biryani aux crevettes, le salig et le laham margoug. (Photo, Instagram)
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Publié le Jeudi 23 septembre 2021

Un couple saoudo-canadien célèbre la Fête nationale avec une nouvelle série culinaire sur YouTube

  • Dans cette série en cinq épisodes, le couple revisite des plats traditionnels comme le biryani aux crevettes, le salig et le laham margoug
  • «Je pense que les médias occidentaux dépeignent la culture moyen-orientale de manière très stricte et rigide. Beaucoup d’idées fausses circulent», estime Jacquelyn, qui cuisine avec son mari saoudien

DUBAÏ: À l’occasion de la 91e Fête nationale saoudienne, célébrée le 23 septembre, la chaîne de télévision Fatafeat, consacrée à la cuisine et à l’art de vivre, collabore avec Ali Almeshaal et son épouse Jacquelyn, basés à Dubaï et célèbres sur les réseaux sociaux, pour préparer certains des plats les plus appréciés du Royaume.

Dans cette série en cinq épisodes, disponible sur YouTube, le couple, qui possède plus de 750 000 abonnés sur la plate-forme, revisite des plats traditionnels tels que le biryani aux crevettes, le salig et le laham margoug.

Ce n’est pas la première fois que l’épouse canadienne concocte des plats saoudiens depuis que le couple s’est marié il y a un an et demi. Dans une interview accordée à Arab News, M. Almeshaal, originaire du Royaume, a raconté que lorsqu’ils se sont mariés, sa femme l’a surpris en lui préparant un kabsa, un mets copieux à base de riz et de viande de mouton, de poulet, de poisson, ou de fruits de mer. «C’était délicieux», raconte-t-il. «C’était une recette saine de kabsa», explique Jacquelyn. «C'est notre manière de faire. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de préparer un plat, mais il faut l’adapter à votre goût, ou à celui de votre famille, de vos amis.»

La vidéo dans laquelle elle prépare le fameux plat, le préféré du couple, a été vue plus de 600 000 fois sur Twitter, précise M. Almeshaal. Les fans ont même demandé d’autres tutoriels. Jacquelyn et son mari ont tous les deux pris plaisir à tourner cette série ensemble. «Ali n’a pas l’habitude de m’aider à cuisiner, alors c’était agréable de l’avoir avec moi, de discuter avec lui et de le voir m’aider», se souvient la Canadienne.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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C’est la deuxième fois qu’Almeshaal participe à un programme de la chaîne Fatafeat. «Cette année, c’était bien plus agréable qu’en 2020, car ma belle épouse était avec moi. Nous avons concocté certains de mes plats préférés, et nous avons célébré la Fête nationale, l’un des jours les plus plaisants pour moi en tant que Saoudien», souligne-t-il. Jacquelyn a par ailleurs confié qu’elle ne connaissait pas grand-chose au monde arabe avant son mariage. «Je n’ai jamais vraiment appris à connaître la culture arabe ou musulmane en grandissant.» 

Lorsqu’elle a rencontré son époux, elle a commencé à s’«adapter» à cette culture qu’elle «adore» à présent. Elle s’est rendue pour la première fois en Arabie saoudite en 2019. «Je pense que les médias occidentaux dépeignent la culture moyen-orientale de manière très stricte et rigide. Beaucoup d’idées fausses circulent», estime la jeune femme de 29 ans, enceinte d’une petite fille. «Je voudrais simplement dire à tous ceux sont curieux ou qui veulent explorer le Moyen-Orient, mais qui ont peur de tout ce qu’ils entendent dans les médias, que c’est faux.»

«Ces personnes sont parmi les plus incroyables, les plus gentilles, les plus humbles et les plus accueillantes que j’ai jamais rencontrées de toute ma vie», ajoute Jacquelyn, qui, outre sa présence sur les réseaux sociaux, travaille actuellement dans l’immobilier. M. Almeshaal, ancien présentateur de télévision au sein du groupe MBC, possède désormais une entreprise de communication à Dubaï, où il est basé, et crée du contenu sur les réseaux sociaux depuis onze ans.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com