Chefchaouen: «la perle bleue» du Maroc au rythme de la pandémie

Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. (Photo fournie)
Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. (Photo fournie)
Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. (Photo fournie)
Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. (Photo fournie)
Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 24 septembre 2021

Chefchaouen: «la perle bleue» du Maroc au rythme de la pandémie

  • Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt
  • Les hôtels n’affichent pas complet, et les prix des nuitées ont considérablement baissé, ce qui fait le bonheur des touristes locaux

RABAT: Le refrain Chefchaouen Ya Nouara («Chefchaouen la fleur»), du compositeur et chanteur populaire marocain Nouamane Lahlou, est connu de tous les amoureux de la petite ville pittoresque de «Chaouen». La célèbre mélodie berce les jours tranquilles de la «perle bleue du Maroc».

Perché à 600 mètres d’altitude sur la chaîne du Rif – dans l’axe Tanger-Tétouan-Al Hoceïma –, Chefchaouen se distingue par son esthétique, avec ses ruelles, les murs de ses maisons et ses intérieurs en bleu de smalt. Son décor et ses paysages dignes d’un tableau font la popularité de cette petite ville. Destination particulièrement prisée des Instagrameurs, qui n’hésitent pas à faire d’interminables files d’attente pour se prendre en selfie au milieu des ruelles et des portes les plus photogéniques. Des marques de luxe ont utilisé les décors de la ville pour y présenter leurs collections, notamment Louis Vuitton à l’occasion de sa collection printemps-été 2020.   

Comment expliquer ces nuances de bleu qui recouvrent la ville? Il reste difficile d’avoir des détails précis, mais selon la petite histoire racontée par ses habitants, l'établissement de la première communauté juive serait à l’origine de ce choix. D’autres justifient l’utilisation de cette teinture pour repousser les insectes, notamment les moustiques. Pour certains, ce bleu permettrait de garder les habitations fraîches pendant les mois de l’année les plus chauds, ou encore de rendre hommage à l’unique source d’eau naturelle autour de laquelle la ville a été construite.

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(Photo fournie)

Si d’ordinaire Chefchaouen attire des visiteurs du monde entier, cette année, et en raison de la pandémie de Covid-19, ce sont surtout des Marocains de tout le pays qui viennent y séjourner, au grand bonheur des touristes locaux qui peuvent profiter plus paisiblement de la beauté de sa médina, où il est désormais plus facile de circuler. En outre, les hôtels, même en période estivale, n’affichent pas complet, et les prix des nuitées ont considérablement baissé.

Une activité touristique en berne 

Si les touristes s’en réjouissent, les commerçants ont vu leurs chiffres d’affaires baisser. «Ils ont tout fermé, Chefchaouen était comme une ville sous les verrous. Personne ne pouvait entrer, et peu de personnes pouvaient en sortir», déplore Ayoub, un serveur dans l'un des restaurants de la place de la Médina, habituellement très fréquentée par les touristes. Il évoque un confinement strict imposé en août 2020 – comme dans de nombreuses autres villes marocaines – qui a rendu très compliqué l’accès à la ville.

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(Photo fournie)

Le Maroc ne fait pas exception, puisque en raison de la pandémie, de nombreux pays ont pris les mêmes décisions, et la plupart des villes touristiques à travers le monde ont connu le même sort.

«Nous avons reçu un gros coup sur la tête, mais nous sommes restés solidaires. Les habitants de notre région ont de la patience. On prie Dieu que les choses reprennent…», ajoute Ayoub. «Dans d’autres villes, les personnes peuvent travailler de chez elles, et il existe une économie en dehors du tourisme, pas à Chefchaouen», poursuit-il.

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(Photo fournie)

Témoignant de cette chute des arrivées touristiques, le camping municipal surplombant la ville était quasiment déserté en juillet dernier. À la veille de la pandémie, ce même camping affichait complet.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com