Le Grand Prix d'Arabie Saoudite de Formule1 2021 déjà au Guinness !

La plus grande construction en briques LEGO au monde d'une voiture de Formule 1 exposée au Red Sea, Djeddah
La plus grande construction en briques LEGO au monde d'une voiture de Formule 1 exposée au Red Sea, Djeddah
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Publié le Vendredi 24 septembre 2021

Le Grand Prix d'Arabie Saoudite de Formule1 2021 déjà au Guinness !

  • La dernière brique a été placée par le président de la SAMF, le prince Khaled ben Sultan Al-Abdullah Al-Faisal
  • Les bénéfices de cette œuvre monumentale iront au profit d'Ehsan - la plate-forme nationale d'Arabie saoudite dédiée aux œuvres caritatives

DJEDDAH, Arabie saoudite - La Fédération saoudienne d'automobile et moto (SAMF) - Promoteur du Grand Prix d'Arabie saoudite de Formule 1 2021 – vient de décrocher le titre du record du monde Guiness de la plus grande construction en briques LEGO au monde d'une voiture de Formule 1. La dernière brique a été placée par le président de la SAMF, le prince Khaled ben Sultan Al-Abdullah Al-Faisal, qui achevait ainsi cette œuvre monumentale dont les bénéfices iront au profit d'Ehsan - la plate-forme nationale d'Arabie saoudite dédiée aux œuvres caritatives.

 Le record a été certifié par Guinness World Records, dont les représentants ont observé la réussite de la construction en briques LEGO d'une voiture de Formule 1 avant de lui décerner officiellement le prix Guiness.

 En concevant cette œuvre caritative, la SAMF a veillé à ce que le public saoudien puisse participer directement à la préparation du premier Grand Prix d'Arabie saoudite qui se tiendra le week-end du 3 au 5 décembre, tout en contribuant également à une cause vitale - conformément à l'engagement du pays dans le plan Vision 2030 - dans le but d'offrir un avenir meilleur à tous les citoyens saoudiens.

 En s'inscrivant sur saudiarabiangp.com/en/lego, les résidents saoudiens ont pu « acheter » une brique utilisée dans la construction de la voiture, dont le produit est allé directement et intégralement à Ehsan.

 Tous les dons serviront à alimenter les caisses de secours et de soutien dans les domaines social, éducatif, de santé, de secours, environnemental, économique et technique de l'Arabie saoudite.

 Exposé au centre commercial Red Sea à Djeddah, l'assemblage de la plus grande construction en briques LEGO au monde d'une voiture de Formule 1 a nécessité plus de 500 000 briques et a été réalisé par des professionnels certifiés LEGO. En tant que tel, cela a permis à des centaines de milliers de Saoudiens de participer et d’apporter leurs dons à cette entreprise record.

 Pour s'assurer que leurs contributions ne soient pas oubliées, les noms de tous les contributeurs sont clairement affichés sur un écran numérique à côté de la construction record.

Le Guinness World Records certifie la construction en briques LEGO de la voiture de Formule 1 réalisée à Djeddah comme la plus grande au monde
Le Guinness World Records certifie la construction en briques LEGO de la voiture de Formule 1 réalisée à Djeddah comme la plus grande au monde

 La joie du prince Khaled ben Sultan Al-Abdullah Al-Faisal

La dernière brique LEGO a été posée le 23 septembre par le prince Khaled ben Sultan Al-Abdullah Al-Faisal à l'occasion de la 91e fête nationale de l'Arabie saoudite, ce qui rend cet accomplissement encore plus important pour les résidents du royaume.

 S'exprimant à cette occasion, le prince Al-Faisal a partagé sa joie: « Je suis ravi d'annoncer l'achèvement de la plus grande construction en briques LEGO au monde d'une voiture de Formule 1 – entièrement approuvée et certifiée par Guinness World Records !

 C'est un sentiment indescriptible de faire partie non pas d'un mais de deux moments de record du monde la même année, le circuit de la corniche de Djeddah étant également sur le point de devenir le circuit urbain le plus long et le plus rapide de la planète lorsqu'il sera inauguré lors du Grand Prix d’Arabie saoudite en décembre.

 Ce projet passionnant consistait à redonner à notre communauté le vrai sens et les valeurs du progrès, de l'innovation et de la responsabilité sociale qui symbolisent l'Arabie saoudite moderne. Aujourd'hui, je suis confiant de déclarer qu'il a atteint son but et bien plus encore. Cet incroyable accomplissement est un exploit en termes de collaboration et d'ingéniosité, mais aussi le fruit d’une passion collective qui a conduit à utiliser la puissance de la F1 pour offrir à l'Arabie saoudite un avenir meilleur.

 Pouvoir montrer cette œuvre au monde le week-end du tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite est un exploit incroyable et j'ai hâte de voir ce qui nous attend. »

 Grand prix d'Arabie saoudite de Formule 1 2021 : les guichets sont ouverts !

 Prévu du 3 au 5 décembre 2021, le Grand prix d'Arabie saoudite de Formule 1 2021 s’ouvrira avec style avec un nouveau circuit qui devrait permettre aux pilotes d’atteindre des vitesses moyennes de 250 km/h, ce qui en fait le circuit urbain le plus rapide au monde - dans le top cinq des circuits F1 les plus rapides !

 En effet, les superstars de la F1 devraient atteindre des vitesses de pointe allant jusqu'à 322 km/h aux abords du virage 27.

 Avec pas moins de 27 virages, le Circuit de la Corniche de Djeddah s'étend sur 6,175 km de long, ce qui en fait le deuxième circuit le plus long du calendrier actuel de la F1® derrière le légendaire Circuit de Spa-Francorchamps et le plus long circuit urbain de ce sport.

 De plus, trois sections consécutives du circuit ont été délimitées en tant que zones DRS potentielles, garantissant de nombreuses opportunités de dépassement pour les pilotes tout au long de la course.

 Le fait que la course se déroulera de nuit sous éclairage électrique ne fera qu'ajouter à l'atmosphère incroyable que les fans de F1 peuvent s'attendre à vivre en décembre.

 Pour plus d’informations : www.saudiarabiangp.com

 


De retour dans une «ville fantôme», des Gazaouis montent des tentes sur les ruines

Les Palestiniens rentrés chez eux à Gaza-ville après le cessez-le-feu n'ont trouvé que des décombres à la place de leurs maisons. Ils tentent de mettre en place des abris de fortune en utilisant tout ce qu'ils peuvent trouver parmi les débris. (AFP)
Les Palestiniens rentrés chez eux à Gaza-ville après le cessez-le-feu n'ont trouvé que des décombres à la place de leurs maisons. Ils tentent de mettre en place des abris de fortune en utilisant tout ce qu'ils peuvent trouver parmi les débris. (AFP)
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  • Dans le nord-ouest de la ville située dans le nord du territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre entre Israël et le Hamas, les rues quasi-désertes entourent des immeubles détruits
  • Certains sont complètement effondrés, d'autres tiennent encore debout mais sont très endommagés, selon des images aériennes filmées par l'AFP

GAZA: Les Palestiniens rentrés chez eux à Gaza-ville après le cessez-le-feu n'ont trouvé que des décombres à la place de leurs maisons. Ils tentent de mettre en place des abris de fortune en utilisant tout ce qu'ils peuvent trouver parmi les débris.

Dans le nord-ouest de la ville située dans le nord du territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre entre Israël et le Hamas, les rues quasi-désertes entourent des immeubles détruits.

Certains sont complètement effondrés, d'autres tiennent encore debout mais sont très endommagés, selon des images aériennes filmées par l'AFP.

Hossam Majed, 31 ans, a retrouvé sa maison entièrement rasée. Dans les ruines de l'immeuble de plusieurs étages, le trentenaire a quand même réussi à rassembler quelques affaires, dont des meubles.

En attendant le retour des autres occupants de l'immeuble, il prépare les lieux en mettant en place un abri de fortune. Avec ses frères, il protège ce qu'il reste d'éventuels pillards.

"Même la nourriture est plus chère que dans le sud (du territoire) parce qu'elle est rare. Il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, pas d'internet. Je dois marcher un kilomètre et demi juste pour remplir deux bidons d'eau", dit-il.

"Nous dormons dans la rue" 

Oum Rami Loubbad, mère de trois enfants âgée de 46 ans, a quitté en septembre sa maison déjà partiellement détruite, pour se réfugier à Khan Younès (sud).

Elle espérait la retrouver dans le même état. "C'était le seul espoir restant pour un peu de stabilité — et ils l'ont complètement détruite", dit-elle avec émotion.

"Nous dormons dans la rue. Je n'ai pas de tente", lâche-t-elle en espérant que des tentes seront distribuées.

Le retour a été un choc avec toutes ces destructions dans la ville, où l'armée israélienne avait, avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, concentré ses bombardements pour chasser le Hamas, auteur de l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël.

"Je regardais aussi loin que je pouvais, et je ne voyais rien!", dit Oum Rami Loubbad. Elle a récupéré ce qu'elle pouvait, des morceaux de meubles en bois, des vêtements et une bouteille de gaz.

"Nous allons vendre le plastique que nous trouvons et utiliser le bois pour faire la cuisine ou pour construire des toilettes", ajoute-t-elle. "Je ne sais pas combien de temps on va pouvoir supporter cela."

Ahmad Al-Abbassi, réfugié dans le sud pendant les bombardements, a retrouvé l'emplacement de son immeuble de cinq étages à Gaza-ville. Mais il n'en reste plus rien.

"Nous sommes retournés dans le nord en espérant retrouver nos maisons et (reconstruire notre) vie. Comme vous pouvez le voir, Gaza s'est transformée en une ville fantôme", dit-il.

"Marcher sur la maison" 

Sur les ruines, Ahmad Al-Abbassi tente d'ériger une tente de fortune, auprès d'un drapeau palestinien qui flotte au bout d'un piquet.

Avec le couvercle d'un fait-tout, il gratte le sol pour l'aplanir. Puis, il empile quelques parpaings pour y planter des fers à béton et soutenir une toile censée faire office de toit. Le vent s'en mêle et secoue la toile, ainsi que le drapeau.

"Nous essayons de récupérer tout ce que nous pouvons. Nous allons essayer de reconstruire juste pour avoir une pièce pour abriter nos enfants et nos familles", dit-il.

Moustafa Mahram, de retour chez lui avec sa famille, a trouvé sa maison de trois étages "réduite en cendres". "Tout est parti. Aujourd'hui, quand nous marchons, nous marchons littéralement dessus. Il n'y a aucun moyen d'y vivre."

Il a installé une tente près des décombres. "On a été jeté à la rue."

Le Palestinien décrit le quotidien des habitants rentrés à Gaza-ville: "il n'y a pas d'eau — pas d'eau potable, même pas d'eau salée, pas d'eau du tout. Aucun élément essentiel de la vie n'est disponible —pas de nourriture, pas de quoi boire, rien. Et comme vous pouvez le voir, il ne reste que des décombres".

"Il n'y a pas d'électricité, même pas de routes praticables pour marcher comme des êtres humains."

 


Netanyahu déterminé à obtenir le retour de toutes le dépouilles d'otages

 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé jeudi sa détermination à obtenir le retour de toutes les dépouilles d'otages aux mains du Hamas, au lendemain de menaces de son ministre de la Défense de reprendre l'offensive dans la bande de Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé jeudi sa détermination à obtenir le retour de toutes les dépouilles d'otages aux mains du Hamas, au lendemain de menaces de son ministre de la Défense de reprendre l'offensive dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien de violer l'accord de cessez-le-feu aux termes duquel il devait remettre tous les otages retenus à Gaza
  • Le Hamas a libéré dans les temps les 20 otages vivants mais il n'a remis depuis lundi que neuf dépouilles d'otages sur les 28 qu'il retient

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé jeudi sa détermination à obtenir le retour de toutes les dépouilles d'otages aux mains du Hamas, au lendemain de menaces de son ministre de la Défense de reprendre l'offensive dans la bande de Gaza.

Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien de violer l'accord de cessez-le-feu aux termes duquel il devait remettre tous les otages retenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures suivant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, soit au plus tard lundi à 09H00 GMT.

Le Hamas a libéré dans les temps les 20 otages vivants mais il n'a remis depuis lundi que neuf dépouilles d'otages sur les 28 qu'il retient. Il affirme avoir remis les corps auxquels il a pu accéder et avoir besoin d'un "équipement spécial" pour récupérer les autres dépouilles.

"Nous sommes déterminés à obtenir le retour de tous les otages", a dit M. Netanyahu lors de la commémoration officielle du 2e anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, qui avait déclenché la guerre.

"Le combat n'est pas encore terminé, mais une chose est claire: quiconque lève la main sur nous sait qu'il paiera un prix très lourd", a-t-il averti.

La veille, son ministre de la Défense Israël Katz a prévenu que "si le Hamas refuse de respecter l'accord, Israël, en coordination avec les Etats‑Unis, reprendra les combats et agira pour une défaite totale" du mouvement.

Le Forum des familles d'otages a appelé le gouvernement Netanyahu "à cesser immédiatement la mise en œuvre de toute autre étape de l'accord, tant que le Hamas continue de violer ouvertement ses obligations" sur le retour de toutes les dépouilles.

"Ils creusent" 

Interrogé sur le respect de l'accord par le Hamas, le président américain Donald Trump a déclaré: "ils creusent. Ils trouvent beaucoup de corps."

"Certains de ces corps sont là depuis longtemps, et certains sont sous les décombres. Ils doivent déblayer les décombres. Certains sont dans les tunnels", a-t-il ajouté.

Dimanche, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian avait indiqué qu'un "organisme international", convenu dans le cadre de l'accord, aiderait "à localiser les otages (morts) s'ils ne sont pas retrouvés et libérés" lundi.

En échange du retour des dépouilles de captifs, Israël a remis au total 120 corps de Palestiniens, dont 30 jeudi à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

L'accord de cessez-le-feu a été conclu sur la base du plan de Donald Trump qui vise à mettre fin définitivement à la guerre dans la bande de Gaza.

Il prévoit dans une première phase le cessez-le-feu, la libération des otages, un retrait israélien de secteurs de Gaza et l'acheminement de plus d'aides humanitaires au territoire palestinien dévasté.

L'accord prévoit dans une étape ultérieure notamment le désarmement du Hamas et l'amnistie ou l'exil de ses combattants et la poursuite des retraits israéliens dans Gaza, des points qui restent sujet à discussion.

Israël, qui contrôle tous les accès à la bande de Gaza, doit en principe ouvrir après le cessez-le-feu et la libération des otages, le point de passage crucial de Rafah, entre l'Egypte et le territoire palestinien, à l'aide humanitaire.

Les autorités israéliennes ont affirmé que la date d'ouverture du passage de Rafah serait annoncée "ultérieurement" et que ce serait pour la "circulation des personnes uniquement".

"Pas d'eau, pas de nourriture" 

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a prévu de se rendre jeudi au passage de Rafah, côté égyptien, après avoir appelé à ouvrir "tous les points de passage" à l'aide.

Fin août, l'ONU a déclaré une famine dans plusieurs zones de Gaza, ce que conteste Israël.

Israël autorise actuellement l'acheminement de l'aide humanitaire essentiellement via le passage de Kerem Shalom (sud), mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité.

De retour dans les ruines de leurs maisons à Gaza-ville, plusieurs habitants installent des tentes ou des abris de fortune au milieu des décombres, selon des images de l'AFP.

"Nous sommes jetés à la rue. Il n'y a pas d'eau, pas de nourriture, pas d'électricité. Rien. Toute la ville de Gaza a été réduite en cendres", déclare Mustafa Mahram.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

La campagne de représailles israélienne a fait 67.938 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.


Yémen: les rebelles houthis annoncent que leur chef militaire a été tué

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza et mènent régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptés. (AFP)
Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza et mènent régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptés. (AFP)
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  • Le général Mohammed al-Ghamari a été tué dans le "valeureux combat contre Israël", selon un communiqué du mouvement, qui a notamment lancé ces derniers mois des drones vers le territoire israélien en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas
  • "Le combat avec l'ennemi israélien n'est pas terminé", il "recevra une punition dissuasive pour les crimes qu'il a commis", ont promis les rebelles, en précisant que leur chef militaire avait été tué en même temps que d'autres "compagnons"

SANAA: Le chef militaire des rebelles yéménites houthis a été tué dans une attaque israélienne, a annoncé jeudi le groupe soutenu par l'Iran en menaçant Israël de représailles.

Le général Mohammed al-Ghamari a été tué dans le "valeureux combat contre Israël", selon un communiqué du mouvement, qui a notamment lancé ces derniers mois des drones vers le territoire israélien en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Le combat avec l'ennemi israélien n'est pas terminé", il "recevra une punition dissuasive pour les crimes qu'il a commis", ont promis les rebelles, en précisant que leur chef militaire avait été tué en même temps que d'autres "compagnons" ainsi que son fils de 13 ans, sans toutefois préciser la date.

Mais selon le ministre israélien de la Défense Israël Katz, le général Mohammed al-Ghamari a "succombé à ses blessures" causées par une frappe israélienne qui avait aussi tué le Premier ministre houthi, Ahmad Ghaleb al-Rahwi, et une dizaine d'autres responsables en août.

M. Rawhi est le plus haut responsable politique connu des Houthis à avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas en octobre 2023.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui indiqué jeudi par le biais d'un communiqué de ses services que le général Ghamari faisait partie "d'une série de commandants terroristes qui cherchaient à nous nuire et qui ont été éliminés". "Nous les éliminerons tous", a ajouté M. Netanyahu.

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza et mènent régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptés.

En riposte, l'armée de l'air israélienne a bombardé plusieurs cibles des Houthis à Sanaa, ainsi que dans le nord et l'ouest du Yémen, où les rebelles contrôlent de vastes régions.

Les Houthis ont récemment dit demeurer en "alerte" après l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, affirmant suivre de près sa mise en oeuvre avant d'envisager de suspendre leurs opérations.