Le grand clergé chiite d'Irak appuie la tenue de législatives anticipées

Le grand clergé chiite d’Irak, le grand ayatollah Ali al-Sistani, au centre, s’entretient avec l’envoyée des Nations unies en Irak, Jeanine Hennis-Plasschaert, à droite, à Najaf dimanche. (Photo AP)
Le grand clergé chiite d’Irak, le grand ayatollah Ali al-Sistani, au centre, s’entretient avec l’envoyée des Nations unies en Irak, Jeanine Hennis-Plasschaert, à droite, à Najaf dimanche. (Photo AP)
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Publié le Lundi 14 septembre 2020

Le grand clergé chiite d'Irak appuie la tenue de législatives anticipées

  • Les élections anticipées sont la bonne et pacifique voie pour sortir des problèmes politiques, économiques, sécuritaires et sanitaires auxquels l'Irak est confronté
  • Al-Sistani appelle le gouvernement à enquêter sur les principaux cas de corruption dans le pays et à s’efforcer sérieusement de révéler les noms de tous ceux qui ont commis des actes criminels, qui ont tué et blessé des manifestants et des policiers

BAGDAD : Dimanche, le grand clergé chiite irakien a apporté son soutien à l’annonce du Premier ministre selon laquelle les élections législatives se tiendraient avant la date prévue l’année prochaine, et insisté sur le fait que le timing ne devait pas servir les intérêts des groupes politiques.

Les commentaires du grand ayatollah Ali al-Sistani ont été publiés dans un communiqué à la suite d’une réunion avec l’envoyée de l’Organisation des Nations unies (ONU) en Irak, Jeanine Hennis-Plasschaert. Une photo publiée par le bureau d’Al-Sistani montre le clergé au turban noir s’entretenant avec l’envoyée de l’ONU et un interprète.

La réunion de dimanche était la première rencontre publique entre Al-Sistani et un responsable étranger depuis la propagation du coronavirus (Covid-19) en Irak au début de cette année. Le pays est l'un des plus touchés par le virus dans la région, avec près de 300 000 cas confirmés et plus de 7 900 décès.

Il s'agit également de la première réunion de ce type depuis qu'Al-Sistani, âgé de 90 ans, a subi une opération chirurgicale à la suite d’une fracture en janvier dernier.

En août, le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, avait annoncé que les élections législatives auraient lieu en juin, près d'un an avant la date prévue. Les élections anticipées constituent une revendication clé des Irakiens, qui manifestent en masse depuis octobre dernier pour réclamer un changement dans le pays, où la corruption est répandue.

Un nouveau gouvernement sera formé par l’homme politique qui obtiendra le plus de soutiens des blocs parlementaires à l’issue des élections.

« Les élections législatives prévues l'année prochaine sont très importantes », explique Al-Sistani, né en Iran, qui jouit d'une large influence en Irak et parmi les chiites du monde entier. Pour lui, les élections devront avoir lieu dans des conditions équitables qui leur donnent de la crédibilité afin que les électeurs soient encouragés à y participer.

Selon Al-Sistani, les élections anticipées sont « la bonne et pacifique » voie pour sortir des problèmes politiques, économiques, sécuritaires et sanitaires auxquels l'Irak est confronté.

Le dignitaire religieux lance un avertissement : « Si les élections ne sont pas tenues à la date prévue et ne sont pas libres et équitables, cela pourrait conduire à une aggravation des problèmes du pays et, Dieu nous en garde, menacerait l’unité et l’avenir du peuple irakien. »

Al-Sistani appelle également le gouvernement à enquêter sur les principaux cas de corruption dans le pays et à « s’efforcer sérieusement de révéler les noms de tous ceux qui ont commis des actes criminels, qui ont tué et blessé des manifestants et des membres des forces de sécurité ».

Selon le bureau du Premier ministre, quelque 560 manifestants ont été tués, pour la plupart par des tirs des forces de sécurité irakiennes. Al-Kadhimi s'est engagé à enquêter sur leur mort.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com