L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban
En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban
Depuis l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah en novembre, les attaques israéliennes continuent de faire des victimes tous les jours
«L'armée libanaise contrôle plus de 85% du sud après l'avoir nettoyé, d'un point de vue militaire», affirme le président libanais Joseph Aoun
Deux personnes ont été tuées jeudi dans une frappe israélienne contre un véhicule dans le sud du Liban
Israël mène régulièrement des frappes au Liban, principalement dans le sud, affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien, plus de cinq mois après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 27 novembre
Des chaînes de télévision locales ont rapporté que le bâtiment ciblé était un "hangar" et ont diffusé des images montrant un important incendie éclatant sur place
Dimanche également, l'armée israélienne, qui a maintenu des troupes dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël, a dit avoir "éliminé un terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban
"La frappe a visé un terroriste du Hezbollah qui a dirigé des opérationnels du Hamas et les a assistés dans la planification d'une attaque terroriste significative et imminente contre des civils israéliens"
Ces sources, qui n'ont pas précisé le nom de la personne ciblée, ont dit avoir "agi pour l'éliminer, et avoir écarté la menace"
Nawaf Salam a demandé au commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, "d'agir rapidement pour (...) identifier les auteurs de l'acte irresponsable que constituent les tirs de roquettes et qui menace la sécurité et la stabilité du Liban"
Le Hezbollah, affaibli par la dernière guerre, a démenti être à l'origine de ces tirs comme il l'avait déjà fait le 22 mars, et affirmé respecter le cessez-le-feu
La frappe a visé le quartier de Hadath, densément peuplé et abritant des écoles, d'où s'élevait une épaisse colonne de fumée noire, selon des images de l'AFP
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé peu avant les habitants de ce quartier à évacuer une zone située autour "d'installations du Hezbollah", en indiquant un bâtiment en rouge sur une carte
C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël
Le Hezbollah libanais a assuré vendredi qu'il n'était pas à l'origine des tirs de roquettes qui ont visé une localité frontalière dans le nord d'Israël dans la matinée, auxquels Israël a menacé de riposter avec force
Deux sources du Hezbollah ont chiffré pour l'AFP la foule, pressée dans le stade et autour, à quelque 800.000 personnes, une source militaire recensant pour sa part "plus d'un million" de personnes
"Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse", ont scandé les participants, poing levé, sous des drapeaux jaunes du Hezbollah, alors qu'un camion portant les cercueils de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine faisait le tour du stade