Liban: cinq morts et dix blessés dans une frappe israélienne

"La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés," a déclaré le ministère dans un communiqué, tandis que l'agence officielle ANI a rapporté une frappe sur un véhicule dans cette zone, proche de la frontière syrienne. L'attaque s'est produite au moment où le gouvernement libanais débattait du désarmement du Hezbollah. (AFP)
"La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés," a déclaré le ministère dans un communiqué, tandis que l'agence officielle ANI a rapporté une frappe sur un véhicule dans cette zone, proche de la frontière syrienne. L'attaque s'est produite au moment où le gouvernement libanais débattait du désarmement du Hezbollah. (AFP)
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Publié le Jeudi 07 août 2025

Liban: cinq morts et dix blessés dans une frappe israélienne

  • Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans une frappe israélienne dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé
  • "La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés"

BEYROUTH: Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans une frappe israélienne dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, la dernière attaque en date en dépit d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soutenu par l'Iran.

"La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés," a déclaré le ministère dans un communiqué, tandis que l'agence officielle ANI a rapporté une frappe sur un véhicule dans cette zone, proche de la frontière syrienne. L'attaque s'est produite au moment où le gouvernement libanais débattait du désarmement du Hezbollah.

 

 


Netanyahou cherche à obtenir l'autorisation de prendre le contrôle de la bande de Gaza en dépit du refus de l'armée

Le chef de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a publié une déclaration très claire avant la réunion du cabinet, promettant de continuer à exprimer la position de l'armée "sans crainte". (AFP)
Le chef de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a publié une déclaration très claire avant la réunion du cabinet, promettant de continuer à exprimer la position de l'armée "sans crainte". (AFP)
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  • L'offensive israélienne prévue pourrait déplacer jusqu'à un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois
  • Les médias israéliens ont fait état de désaccords entre M. Zamir et les membres du cabinet sur la faisabilité du plan

DUBAI : Israël devrait demander l'approbation du cabinet de sécurité jeudi soir pour un nouveau plan militaire en plusieurs phases visant à prendre le contrôle total de la bande de Gaza, ce qui pourrait entraîner le déplacement de près d'un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias israéliens.

Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive militaire sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire désignée de Mawasi, selon un rapport du Times of Israel.

L'objectif est de démanteler les derniers bastions du Hamas et de faire pression sur le groupe pour qu'il libère les quelque 50 otages encore détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie.

Cette proposition intervient alors que des frictions internes ont été signalées aux plus hauts niveaux de la direction israélienne.

Le chef de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a publié une déclaration très claire avant la réunion du cabinet, promettant de continuer à exprimer la position de l'armée "sans crainte". Les médias israéliens ont fait état de désaccords entre Zamir et les membres du cabinet sur la faisabilité du plan et les risques qu'il fait courir aux otages.

"Nous continuerons à exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle", a déclaré M. Zamir jeudi, selon un communiqué de l'armée. "Nous ne traitons pas de théorie, nous traitons de questions de vie et de mort, de la défense de l'État.

Le ministre de la défense, Israël Katz, s'est également exprimé, déclarant que si l'armée a le droit d'exprimer son point de vue, elle doit en fin de compte mettre en œuvre la politique du gouvernement. "L'armée doit respecter les décisions prises par le gouvernement", a déclaré M. Katz sur les réseaux sociaux mercredi, à la suite d'informations faisant état de l'opposition de M. Zamir.

Pendant ce temps, les agences humanitaires mettent en garde contre l'aggravation de la crise à Gaza. Un observateur mondial de la faim a décrit la situation comme un "scénario de famine", la famine se propageant, les enfants de moins de cinq ans mourant de causes liées à la faim et l'accès humanitaire étant toujours sévèrement restreint.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a signalé cette semaine que la consommation alimentaire à Gaza avait atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre. Au début du mois d'août, 81 % des ménages avaient une consommation alimentaire insuffisante, soit plus du double des 33 % enregistrés en avril.

Un fonctionnaire de l'Union européenne a déclaré à Reuters que des progrès limités avaient été réalisés, notamment en ce qui concerne l'augmentation des livraisons de carburant, la réouverture des routes et la réparation des infrastructures. Toutefois, il a averti que l'absence de conditions de sécurité sur le terrain continue d'entraver gravement la distribution de l'aide à grande échelle.

(Avec AFP)


Désarmement du Hezbollah: l'émissaire américain salue une décision «historique» du Liban

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  • L'émissaire américain Tom Barrack a félicité jeudi le Liban pour sa décision "historique" prise cette semaine de désarmer le Hezbollah, sous la pression de Washington
  • Dans un message publié sur X, M. Barrack a félicité les responsables libanais "d'avoir pris cette semaine la décision historique, audacieuse et juste de commencer à mettre pleinement en œuvre l'accord de cessation des hostilités de novembre 2024"

BEYROUTH: L'émissaire américain Tom Barrack a félicité jeudi le Liban pour sa décision "historique" prise cette semaine de désarmer le Hezbollah, sous la pression de Washington.

Dans un message publié sur X, M. Barrack a félicité les responsables libanais "d'avoir pris cette semaine la décision historique, audacieuse et juste de commencer à mettre pleinement en œuvre l'accord de cessation des hostilités de novembre 2024" entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran. Les décisions du Conseil des ministres "ont enfin mis en œuvre la solution d''une nation, une armée' pour le Liban", a-t-il ajouté.

 

 


Liban: nouvelle réunion du gouvernement sur le désarmement du Hezbollah

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  • Sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement avait tenu une première réunion sur le sujet mardi et chargé l'armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah
  • La décision est sans précédent depuis la fin de la guerre civile il y a plus de trente ans, le Hezbollah étant le seul groupe à ne pas avoir déposé les armes

BEYROUTH: Le gouvernement libanais se réunit à nouveau jeudi pour discuter de l'épineuse question du désarmement du Hezbollah, au lendemain du rejet par le mouvement chiite de la décision de confisquer ses armes.

Sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement avait tenu une première réunion sur le sujet mardi et chargé l'armée de préparer un plan pour désarmer d'ici la fin de l'année le mouvement chiite soutenu par l'Iran.

La réunion a débuté en début d'après-midi (12h00 GMT) au palais présidentiel, dans les hauteurs de Beyrouth, et est consacrée à l'examen du contenu d'un mémorandum apporté par l'émissaire américain Tom Barrack, incluant un calendrier pour le désarmement du Hezbollah.

La décision est sans précédent depuis la fin de la guerre civile il y a plus de trente ans, le Hezbollah étant le seul groupe à ne pas avoir déposé les armes.

Le gouvernement affirme agir dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

En réponse à la décision de le désarmer, le Hezbollah, militairement et politiquement affaibli par la guerre, a accusé le gouvernement de commettre un "péché grave" et affirmé qu'il ferait comme si cette décision "n'existait pas".

Jeudi, le bloc parlementaire du mouvement a appelé le gouvernement à "corriger la situation dans laquelle il s'est mis, ainsi que le Liban, en acceptant les exigences américaines qui servent inévitablement les intérêts de l'ennemi sioniste".

Il considère que cette décision "sape la souveraineté du Liban" et "donne les mains libres à Israël pour porter atteinte à sa sécurité, à sa géographie, à sa politique et à son existence future".

Iraj Masjedi, coordinateur adjoint de la Force Qods, branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a déclaré que le désarmement du Hezbollah "n'arrivera pas". "C'est un plan américano-sioniste. À mon avis, il n'aboutira jamais", a-t-il ajouté dans une vidéo partagée par l'agence de presse Tasnim.

Citant des "sources politiques" informées sur le sujet, le journal al-Akhbar, proche du Hezbollah, a indiqué que celui-ci et Amal pourraient soit choisir de retirer leurs quatre ministres du gouvernement, soit déclencher une motion de défiance au Parlement de la part du bloc chiite qui compte 27 députés sur les 128 de l'assemblée.

Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Andrea Tenenti, a annoncé jeudi dans un communiqué que ses forces "ont découvert un réseau étendu de tunnels fortifiés près de Naqoura, comprenant plusieurs caches, des pièces d'artillerie, des lance-roquettes multiples, ainsi que des centaines de projectiles et de roquettes, des mines antichars, et d'autres explosifs".

Israël, qui, malgré le cessez-le-feu, poursuit ses attaques et bombardements au Liban, disant cibler le Hezbollah, et occupe plusieurs positions dans le sud du pays, a menacé d'intensifier ses opérations militaires si le mouvement n'est pas désarmé.

Les attaques israéliennes ont tué deux personnes mercredi dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé.