L'OMS veut «vaincre» la méningite d'ici à 2030

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une cérémonie marquant le début de la construction de l'Académie de l'Organisation mondiale de la santé à Lyon, dans l'est de la France, le 27 septembre 2021 (Photo, AFP)
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une cérémonie marquant le début de la construction de l'Académie de l'Organisation mondiale de la santé à Lyon, dans l'est de la France, le 27 septembre 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 28 septembre 2021

L'OMS veut «vaincre» la méningite d'ici à 2030

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une cérémonie marquant le début de la construction de l'Académie de l'Organisation mondiale de la santé à Lyon, dans l'est de la France, le 27 septembre 2021 (Photo, AFP)
  • L'OMS, avec la collaboration de partenaires, a mis au point une Feuille de route mondiale dont l'objectif est, d'ici à 2030, d'éliminer les épidémies de méningite bactérienne
  • «Partout où elle frappe, la méningite peut être mortelle et débilitante»,a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus

GENÈVE: L'Organisation mondiale de la santé a dévoilé mardi la première stratégie mondiale contre la méningite, avec pour objectif d'éliminer d'ici à 2030 les épidémies de méningite bactérienne qui tuent environ 250 000 personnes chaque année dans le monde.  

Pour y parvenir, l'OMS, avec la collaboration de partenaires, a mis au point une Feuille de route mondiale dont l'objectif est, d'ici à 2030, d'éliminer les épidémies de méningite bactérienne – la forme la plus meurtrière de la maladie – ainsi que de réduire les décès de 70% et de diviser par deux le nombre de cas.  

Cela pourrait sauver plus de 200 000 vies par an au total et réduire considérablement la charge de handicap imputable à la maladie.  

La méningite est une inflammation dangereuse des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière, le plus souvent causée par une infection bactérienne ou virale.  

« Partout où elle frappe, la méningite peut être mortelle et débilitante; elle se développe rapidement, a de graves conséquences sur la santé et l'économie et sur le plan social et entraîne des flambées épidémiques dévastatrices »,a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.  

« Il est temps de venir à bout de la méningite, partout dans le monde. Pour cela, il faut élargir de toute urgence l'accès aux outils existants, et notamment aux vaccins; conduire de nouvelles recherches et innover pour prévenir, détecter et traiter les différentes causes de la maladie; et améliorer les services de réadaptation », a-t-il ajouté.  

La Feuille de route est le résultat de la première résolution sur la méningite adoptée par les pays membres de l'OMS en 2020 qui demandait au directeur général de l'organisation de mettre la maladie « au premier rang des priorités mondiales de la santé publique ».  

La méningite bactérienne tue une personne infectée sur dix - en majorité des enfants et des jeunes - et un sujet touché sur cinq souffre d'un handicap de longue durée (y compris des pertes auditives ou visuelles et des troubles cognitifs).  

Au cours des dix dernières années, des épidémies de méningite ont frappé toutes les régions du monde, mais principalement la « ceinture de la méningite », qui couvre 26 pays d'Afrique subsaharienne.   

Les épidémies de méningite sont imprévisibles et perturbent massivement les communautés et les systèmes de santé, souligne l'OMS.  

Plusieurs vaccins protègent contre la méningite, y compris les vaccins antiméningococciques, le vaccin anti-Haemophilus influenzae type b et les vaccins antipneumococciques. Cependant, toutes les communautés n'y ont pas accès et de nombreux pays ne les ont pas encore introduits dans leurs programmes nationaux.  

Des recherches sont en cours pour mettre au point des vaccins contre d'autres causes de méningite, notamment les streptocoques du groupe B.  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.