Une femme enceinte et ses 5 enfants parmi près de 300 migrants secourus au large de l'Espagne

Un navire de migrants avec 24 cadavres à bord arrive aux Canaries, le 29 avril 2021 (Photo, AFP)
Un navire de migrants avec 24 cadavres à bord arrive aux Canaries, le 29 avril 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 28 septembre 2021

Une femme enceinte et ses 5 enfants parmi près de 300 migrants secourus au large de l'Espagne

Un navire de migrants avec 24 cadavres à bord arrive aux Canaries, le 29 avril 2021 (Photo, AFP)
  • Cette femme, «enceinte de huit mois», a dû être hospitalisée car elle souffrait de douleurs abdominales, a expliqué une porte-parole de la Croix-Rouge
  • Selon les sauveteurs, ces bateaux sont a priori partis d'Algérie, à une distance minimale de 270 km

MADRID: Une Algérienne enceinte et ses cinq enfants ont été secourus au large des côtes de l'Espagne avec près de 300 autres migrants ces dernières heures, a-t-on appris mardi auprès de la Croix rouge et des autorités. 

Cette femme, « enceinte de huit mois », a dû être hospitalisée car elle souffrait de douleurs abdominales, a expliqué une porte-parole de la Croix-Rouge. 

Elle se trouvait parmi 91 migrants secourus au large de la province d'Alicante (Sud-Est), à bord de six embarcations.  

Selon les sauveteurs, ces bateaux sont a priori partis d'Algérie, à une distance minimale de 270 km.  

Ces migrants étaient majoritairement Algériens mais un bateau, intercepté avec quatre femmes et six enfants à bord dont un bébé de sept mois, transportait principalement des Syriens. 

Dans le même temps, 176 autres migrants, dont 11 femmes, ont été secourus en moins de 24 heures au large de l'archipel espagnol des Baléares, en mer Méditerranée, à bord de 13 bateaux, a indiqué la préfecture des Baléares. 

Alors que les contrôles ont été renforcés dans le détroit de Gibraltar, qui sépare l'Espagne du Maroc, la route migratoire partant d'Algérie a pris de l'ampleur ces derniers mois, selon les ONG et les autorités. 

La semaine dernière, les corps de huit migrants partis d'Algérie ou du Maroc, dont celui d'un enfant, avaient été retrouvés par les autorités espagnoles sur des plages de la province d'Almería, plus au sud. 

Au total, 10 701 migrants sont arrivés sur les côtes d'Espagne continentale ou des Baléares entre janvier et mi-septembre, soit 1 680 de plus que sur la même période de l'an dernier, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur. 

11 060 autres ont atteint l'archipel des Canaries, soit plus du double que les 5 090 arrivés sur la même période de 2020. 

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2021 constitue « l'année la plus meurtrière sur la route migratoire vers l'Espagne » avec au moins 1 025 personnes mortes dans leur tentative de rallier l'Espagne continentale, les Canaries ou les Baléares. 

La route vers les Canaries, dans l'Océan atlantique, est particulièrement meurtrière. Au moins 785 personnes sont mortes en tentant de rallier cet archipel depuis l'Afrique occidentale entre janvier et août 2021, toujours selon l'OIM. 

L'ONG Caminando Fronteras, qui se base sur les témoignages de migrants ou de leurs familles, estime-t-elle que plus de 2 000 personnes sont mortes ou ont disparu en tentant de rallier les Canaries en 2021. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.