Lancement d’une revue arabe en italien

Parmi les collaborateurs à ce premier numéro figurent l’auteur irakien Sinan Antoun et l’écrivain égyptien Youssef Rakha. (Arabpop)
Parmi les collaborateurs à ce premier numéro figurent l’auteur irakien Sinan Antoun et l’écrivain égyptien Youssef Rakha. (Arabpop)
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Publié le Mercredi 29 septembre 2021

Lancement d’une revue arabe en italien

  • Rédacteur en chef: Arabpop « laisse la place aux artistes arabes » et remet en question les idées reçues sur la région en Italie
  • Parmi les collaborateurs à ce premier numéro figurent Sinan Antoun, Youssef Rakha et Carol Sansour, entre autres

ROME : Arabpop, une nouvelle revue d’art contemporain arabe en italien, sort dans les librairies italiennes mercredi.

Renfermant plus de 140 pages en couleur de littérature originale, d’articles, de critiques, d’illustrations, de photos, de playlists musicales et de bandes dessinées, le premier numéro du magazine publié par la maison d’édition Tamu, basée à Naples, comprend un dossier spécial consacré à la ville de Beyrouth, avec des photos et des textes sur la vie culturelle et sociale de la capitale du Liban.

Parmi les collaborateurs à ce premier numéro figurent l’auteur irakien Sinan Antoun, l’écrivain égyptien Youssef Rakha, la poétesse palestinienne Carol Sansour et le romancier marocain Mohammed S. Hjiouij, dont les écrits seront publiés en italien pour la première fois dans Arabpop.

La revue présentera également les œuvres des bédéistes libanais Lena Merhej et JAD et des illustratrices Adra Kandil et Lilia Benbelaïd. Mme Kandil a conçu la page de couverture du premier numéro.

« Arabpop laisse la place aux œuvres originales d’artistes et d’écrivains arabes, ainsi qu’au journalisme de fond, aux interviews et aux traductions. Nous aurons également des sections régulières comprenant une playlist thématique, des bandes dessinées, des critiques et des recommandations de livres, de films et de musique choisies par la rédaction. Nous publierons également des traductions d’articles culturels pertinents que nous sélectionnerons dans des magazines de langue arabe », précise le rédacteur en chef Christian Elia lors d’un événement de lancement auquel Arab News a assisté.

Selon lui, l’Italie « a besoin d’un nouvel imaginaire collectif autour du monde arabe, qui jusqu’à présent a souvent été associé aux guerres et au terrorisme ou dont on parle vaguement en utilisant de vieux stéréotypes. Arabpop a pour objectif de présenter une idée des sociétés arabes plus proche de la réalité, donc moins affectée par les exotismes et les projections orientalistes ».

« Nous croyons fermement que la culture est le moyen le plus approprié pour produire un changement radical de la pensée », ajoute-t-il. C’est pourquoi Arabpop espère que les voix des artistes et des intellectuels arabes contemporains « seront entendues et valorisées dans l’opinion publique italienne », souligne le rédacteur en chef.

« En plus d’offrir à nos lecteurs des produits culturels vivants, stimulants et de qualité, Arabpop entend contribuer au développement d’une vision moins superficielle du monde arabe en Italie ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.